Blé OGM de Monsanto... C’est toujours NON!
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Greenpeace :
Montréal, Ottawa, Washington, Canberra - Lundi 1er juin 2009. Des organisations d’agriculteurs et de la société civile issues du Québec, du Canada, des États-Unis et d’Australie rendent aujourd’hui publique une déclaration commune par laquelle ils réitèrent leur opposition au blé génétiquement modifié (OGM) et leur engagement à empêcher sa commercialisation partout dans le monde. (1)
La Déclaration contre le blé OGM répond point par point à un texte
publié le 14 mai dernier (« Wheat Commercialization Statement ») par
certaines organisations en agriculture agro-chimique au Canada, aux
États-Unis et en Australie (2) qui annoncent leur intention d’« obtenir
la commercialisation synchronisée du blé OGM ».
La Déclaration contre le blé OGM qui a été signée par une quinzaine de
groupes (1) incluant des groupes du Québec comme l’Union paysanne,
l’Union Biologique Paysanne au Québec,le Réseau québécois contre les
OGM (RQcOGM) et Greenpeace, répond aux six arguments des pro-OGM.
« La question du blé OGM a été réglée en 2004 lorsque Monsanto a été
forcé par les consommateurs et les agriculteurs à retirer son projet
pour un blé tolérant à l’herbicide Roundup. On ne laissera certainement
pas Monsanto et ses acolytes en agrochimie réouvrir cette bataille »,
déclare Benoit Girouard de l’Union paysanne.
« Les consommateurs du monde entier ont déjà clairement rejeté l’idée
du blé OGM, mais les firmes continuent à insister afin de contrôler le
blé en le brevetant », réagit Julie Newman de la Network of Concerned
Farmers en Australie.
« Monsanto et ses alliés doivent cesser de forcer les consommateurs
d’accepter le blé OGM qui, en plus, n’est même pas nécessaire »,
affirme Katherine Ozer, la directrice-générale de la National Family
Farm Coalition aux États-Unis.
« Monsanto doit, une fois pour toutes, accepter la défaite sur le blé
OGM au lieu de remettre le sujet sur le tapis. Comme le confirme
notamment le rapport Pronovost sur l’agriculture au Québec, l’avenir de
l’agriculture mondiale réside dans des pratiques plus écologiques et
non dans les OGM qui facilitent uniquement l’utilisation d’herbicides
toxiques », dit Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec et
porte-parole du Réseau québécois contre les OGM, organisation également
co-signataire.
Les signataires de la Déclaration invitent d’autres organisations
partout dans le monde à lutter elles-aussi contre le blé OGM en signant
la Déclaration contre le blé OGM avant le 31 août 2009 ici :
www.rcab.ca/bleOGMaction.
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Notes
(1) National Farmers Union, Canada;
Canadian Biotechnology Action Network; Union Paysanne, Canada; Union
Biologique Paysanne, Canada; Réseau Québécois contre les OGM, Canada;
Saskatchewan Organic Directorate, Canada; Network of Concerned Farmers,
Australia; Organic Federation of Australia; Biological Farmers of
Australia; Greenpeace; Gene Ethics, Australia; National Family Farm
Coalition, USA; Western Organization of Resource Councils, USA; Center
for Food Safety, USA; Organic Consumers Association, USA.
(2) www.rcab.ca/bleOGM.