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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Le projet alternatif écolo du siècle, enfin à la hauteur de la gravité et de l'urgence de la situation mondiale !
Après des années de maturation solidement charpentée, le projet de création de dizaines de villages écologiques sur un immense terrain libre et gratuit d'environ 100km sur 200 (2 millions d'hectares), inhabité et seulement recouvert de forêt, situé en Union Européenne, donc pas de passeport nécessaire pour les citoyens des 27 Etats de l' U.E., et sous administration française, voit le jour, accéléré par le camp de préparation anar-primitiviste organisé en Pologne en 2008, et celui d'Ukraine qui aura lieu en 2009, de mars à septembre, en lien avec le Rainbow Européen au même endroit cet été, donc en Ukraine.

Dès mars, car nous ferons partie de l´équipe pionnière qui aidera pour tous les préparatifs du Rainbow , ou Seed Camp, chargé de préparer dès mars les terrains à cultiver : mise en place des jardins potagers qui nourriront les 3000 à 6000 jeunes écolos attendus , comme lors de chaque Rainbow Gathering européen annuel depuis celui de 1981.
Et septembre, car la tradition "Rainbow" est de remettre de façon impeccable le terrain dans son état initial de belle nature, sans le moindre déchet et autres traces de présence humaine : le "cleaning". Nous serons encore là pour cela. But de cette longue présence : prendre bien le temps de nous connaître, avant de décider de partir explorer dans un premier temps les 12 rivières de notre terrain de deux millions d´hectares. Exploration en canoë-pagaies suivie de la longue discussion en cercle de parole avec le fameux principe amérindien égalitaire du "bâton de parole" pour décider à l´unanimité où nous construirons les trois premiers villages...

Autre accélération: la prise en charge financière, assurée par un très riche mécène anglais, écolo dès les années 50 et le décret interministériel d'avril 1987 sur les droits d'usage collectifs sur la forêt domaniale qui autorise la présence de "communautés d´habitants" à condition d'y pratiquer un mode de vie traditionnel : ne vivre que de la nature et dans la nature, en autosuffisance.

Ce projet se double d'une vigoureuse action de défense active des Peuples Autochtones amazoniens en appuyant leurs revendications listées par "Solidarité Guyane" , notamment en les aidant à retrouver leur fierté et combativité pour refuser le mirage du "développement". En retournant nous-mêmes, descendants des vieilles tribus ethnocidées depuis si longtemps en Europe, à l' état sauvage, (refus de la domestication au sens du situ René Riesel), notre mode de vie de rebelles et de renégats cachés au milieu de cette immense forêt grande comme le Portugal, française bien que située au nord de l´Amapa, entre Brésil et Surinam, devrait contribuer à encourager les Amérindiens à quitter leur état actuel d'auto-dénigrement et de complexe d'infériorité qui en ce moment les incite suicidairement à organiser leur propre ethnocide et à reprendre eux-mêmes avec audace et fierté le chemin du mode de vie écologique dont ils étaient les experts incontestés, avant de subir les effets ethnocidaires de la colonisation.
Ce projet s´inscrit donc délibérément dans le champ de la lutte anti-coloniale et anti-raciste.


Appel est ici lancé aux écolos réalistes et joyeux, pressés de vivre en accord avec leurs idées, pour redonner de l'optimisme au courant écolo et alternatif radical, proche de ceux de Tarnac comme de Green Anarchy ou de Earth First, en prouvant par les actes que des sociétés alternatives, hors de la Société de Consommation ("consommer" = "être sommé d'être con" ! ), hors de l' abrutissoir généralisé que sont les villes, sont possibles. A nous d'essayer, tout en admetttant humblement n'être qu'une des facettes des actions multiples à tenter, mais une facette indispensable, nécessaire. Sinon les gens tombent dans le fatalisme démobilisateur.
Alors oui, prouvons-le, passons aux actes : oui, d'autres mondes sont possibles, d'autres modes de vie. J'ai passé 15 ans dans cette forêt. Elève de l'ethnologue Robert Jaulin, depuis 1973, je sais ce qu' est lutter contre l'ethnocide, se battre pour et avec les Indiens. J'ai aussi vécu à fond la période des communautés "mai 68", surtout vers Massat.
Début 2009, je suis retourné visiter les villages indiens du sud de la Guyane. Emouvantes retrouvailles !
Et je sais où sont les espaces garantis sans ressources minières (pas d'or notamment) donc pas de pollution. Des Indiens sont prêts à fuir avec nous là où la nature est intacte et giboyeuse, facile à vivre car certains commencent à prendre conscience de l´absurdité de la vie urbaine et moderne, ayant été de ceux qui ont tenté le jeu dangereux de l´"insertion" ou de l´"intégration" : quand on répond aux sirènes de l´"intégration", en réalité on se désintègre, on s´explose, on se bousille, on se détruit : quelques jeunes amérindiens commencent à le comprendre et nous sommes là pour accélérer cette salutaire prise de conscience, mais la plupart, déstabilisés, sombrent dans l´alcoolisme et autres substances tel le crack...
Nous tentons d´enrayer ce phénomène auto destructif et participons au courant mondial qui vise à faire perdre des adeptes à la triste religion du Progrès, dont le slogan le plus connu se nomme "développement", quelque fois suivi de qualificatifs tous plus hypocrites les uns que les autres, tel celui de "durable", pour mieux tromper. Un "oxymore" disent les spécialistes comme Rist, Latouche ou Rahnema !

Tout cela me rend furieusement optimiste. Il n' y aura que quelques milliards de morts, avec la fin du pétrole et des ressources minières, mais un peu partout des insurgés vont se révolter, tourner le dos au "développement" et redonner force à la belle vie sauvage.
Vive les Sylvilisations ! A bas les civilisations ! L' avenir est à l' "enveloppement" ou art de vivre modestement de façon autarcique, en petits groupes anars, sans hiérarchie, à échelle humaine, pour le plus grand bonheur des enfants.
Le "marronnage" va se généraliser, une mouvance "rap- écolo" nous soutient avec Kenny Arkana (de Marseille) et Bams, de "Respect Magazine". En espagnol "cimarron" signifie retourner à l'état sauvage. On va organiser des caravanes pour aller en Ukraine, le lieu européen pour faire connaissance dans la nature avant le Grand Départ.
Vite ! le Titanic coule !
Me contacter
blancimarron@gmail.com
en présentant longuement votre autobio de révolté(e) convaincu(e) qu' il n' y a plus rien à faire dans ce monde voué à l'autodestruction, plus rien dans l´ordre des classiques actions politiques. Tout est à inventer pour réapprendre à agir dans le contexte inconnu à l´époque de Marx et autres adeptes des révolutions en incitant au ressentiment, cette frustration des personnes mystifiées par le modèle de vie des "riches", et qui donc dénigrent leur mode de vie traditionnel en le qualifiant du fait de leur ethnocide de "pauvre". Alors que le contexte écologique inconnu des théoriciens socialistes et communistes du 19 e siècle rend désormais caduc cette partition entre "riches" et "pauvres", notions à totalement ré interroger comme le démontre Rahnema dans ses deux derniers livres. Il faut sortir de l´économicisation du monde comme de son historicisation : croire à la linéarité de l´Histoire, y mettre abusivement un grand "H" et en réalité ne placer là qu´une légende occidentale à la gloire des Européens. Nous sommes encore loin en Occident d´être sorti de la mentalité raciste et coloniale != voir le dernier livre de Pichot sur Darwin et les origines du racisme en Occident...
Le réformisme est inutile. Trop tard. La situation est trop grave. Il y a désormais urgence !
Blanc Marron
Ecrit par libertad, à 18:34 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  satya
25-03-09
à 20:25

ce n'est pas de tapki?
Répondre à ce commentaire

  libertad
26-03-09
à 00:14

Re:

On dirait :-)
Répondre à ce commentaire

  satya
26-03-09
à 13:24

Re: 3000 à 6000 jeunes écolos attendus

et les vieux alors??
y'a que les jeunes et en bonne santé qui seraient "sauvés"?
et puis qui va se battre quand il va falloir le faire si les jeunes foutent le camp??
Répondre à ce commentaire

  libertad
04-04-09
à 19:02

Pourquoi venir achever les amères indiens ?

Si l'homme (blanc) doit disparaitre de la planète, qu'il le fasse ... sans nuir ou vouloir absolument survivre coute que coute.

Comment, avec notre lourd passé colonialiste, peut on encore vouloir faire de prévisibles et désastreux dégats ? Détourner des amerindiens de leur dure travail de construction identitaire, flux migratoires incontrolés nécessitant de bons gros 747, et je ne fais que réagir à chaud ... De telles idées doivent rester enfouies au fond de chacun, mais de là à esperer les mettre en pratiques ... quel gachi ! Lorsqu'on s'est rencontré, TS, tu me parlais de motiver les indiens à se maroner ... pas de venir les emm....

mabibi

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