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"Robin des banques" arrêté à Barcelone
Lu sur NouvelObs.com : "Enric Duran avait annoncé en 2008 avoir "volé" à 39 banques un total de 492.000 d'euros, à travers une accumulation de crédits. De retour d'exil, il a été interpellé.

Un altermondialiste barcelonais qui s'était vanté en septembre d'avoir escroqué près d'un demi-million d'euros à des banques dans un "geste individuel d'insoumission", a été arrêté à Barcelone (nord-est) à son retour d'exil volontaire, a indiqué mercredi 18 mars la police.
L'arrestation d'Enric Duran, 32 ans, s'est produite mardi à l'Université de Barcelone sur ordre de la justice.
Ce militant anticapitaliste, surnommé le "Robin des banques" par les médias, s'était fait connaître en septembre 2008 en annonçant avoir "volé" à 39 banques un total de 492.000 d'euros, à travers une accumulation de crédits à la consommation obtenus grâce à de faux justificatifs de revenus.

"Exil préventif"

"J'ai volé 492.000 euros à ceux qui nous volent le plus pour les dénoncer et construire des alternatives de société", expliquait le jeune homme dans une revue à numéro unique, baptisée Crise, élaborée en catalan et diffusée à 200.000 exemplaires grâce à l'argent soutiré aux banques.
Tout en dévoilant son geste, ce trentenaire avait pris soin de se soumettre "à un exil préventif" dans un pays étranger non précisé.
Il a fait son retour en début de semaine à Barcelone, donnant une conférence de presse lundi, pour annoncer la sortie d'une nouvelle revue anticapitaliste, "Nous pouvons!", diffusée à 350.000 exemplaires en catalan et espagnol, financée par son pécule et aussi par des dons.
Il explique sur son site internet (www.podem.cat) n'avoir "aucun remord" et appelle à l'insoumission économique: "Si tu veux te libérer du système, demande des crédits et ne les rends pas!".

La suite ici.
Ecrit par j0n, à 16:14 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  dadane
24-03-09
à 16:35

J'applaudis vigoureusement. Voilà un type qui prône comme moi et d'autres le refus de la collaboration avec le système. Je n'ai pas encore été jusqu'aux banques comme lui, mais j'approuve son geste sans réserve. Et je pose à nouveau la question : pourquoi tant de gens (dont certains anars -des gens qui sont forts en théorie mais qui ne font rien en pratique- que je connais) qui haïssent le système capitaliste acceptent encore d'en être les serviteurs craintifs ? Peur de perdre son job, sa maison ? Peut-être que la servilité est dans notre nature...
Répondre à ce commentaire

  parleur
24-03-09
à 18:09

Re:

la servilité n'est pas dans notre nature Dadane, il n'y a pas de nature humaine (certains evoquent simplement la condition humaine.) Par contre il semble bien que nous soyons tout a fait conditionnés pour l'obéissance et ce dans de nombreuses cultures... en témoignent les études et interprétations faites à partir et depuis les expériences de Milgram :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram

Répondre à ce commentaire

  dadane
24-03-09
à 19:30

Re:


Parleur, c'est exact, je crois que le mot " conditionnement " est plus approprié.
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
25-03-09
à 04:55

Re:

Oui, on parle aussi d'aliénation, dans le sens où l'on devient esclave des conditions qui s'imposent à nous. Même chez des anars, la prise de conscience de sa propre condition aliénée n'est pas une évidence et surtout, il nous faut composer avec ces conditions, au moins momentanément dans bien des cas (ceci dit "composer" c'est aussi souvent un argument des camarades pour ne pas changer de situation, c'est à double tranchant). L'anarchisme est un mouvement de libération, c'est bien parce que nous sommes bien enferrés dans des situations matérielles et psychologiques contraignantes indépendantes de nos volontés individuelles.
Répondre à ce commentaire

  j0n
28-03-09
à 04:59

Enric Duran : arrêté après avoir escroqué 39 banques, en pleine campagne anticapitaliste

Lu sur OCL :

Comme il l’avait annoncé, le 16 mars est réapparu publiquement le jeune activiste catalan Enric Durán, au cours d’une conférence de presse présentant la publication gratuite de la brochure « Nous Pouvons ». Avec ce document le collectif catalan « Crisi » veut faire faire connaître à la société son pari qu’il est possible de dépasser l’actuel système économique et créer “un système juste et soutenable qui, à la différence du capitalisme, puisse garantir la nourriture et l’habitat pour tous et toutes”.

Voir en ligne : Podemos vivir sin capitalismo

Enric Duran arrêté. La campagne “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” est lancée !

Le 17 septembre 2008, Durán avait publiquement déclaré qu’il avait escroqué 492.000 euros à 39 banques par des crédits personnels à travers une entreprise fictive. Avec une partie de cet argent, a été financée la publication de la revue gratuite « Crisi », dans laquelle il expliquait les causes de son action et critiquait durement le système capitaliste, en plaidant pour la construction d’alternatives économiques socialement, économiquement et environnementalement plus durables. Aussitôt le collectif qui a pris le nom de la revue précitée (« Podemos ») s’est mis au travail. La revue est liée avec les sites www.17-s.info et ww.sincapitalismo.net, actif depuis mercredi dernier.

Après son annonce, Enric Durán avait décidé de s’exiler du pays de manière préventive. Par la suite, celui que la presse a appelé « Robin des Banques » a annoncé son retour pour le 17 mars, en ajoutant qu’à cette date sortirait la deuxième publication du collectif et le lancement d’une grande capagne contre le capitalisme. Finalement, lundi passé, le 16 mars, Enric Durán a réapparu pour donner une conférence de presse à l’Université de Barcelone, où il a confirmé que le lendemain la revue gratuite verrait la jour. “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” qu’il est possible de trouver dans un format digital dans ce lien www.17-s.info/es (en castillan) Comme ils expliquent depuis le collectif, « Nous pouvons » accomplit une fonction différente de celle de son prédécesseur. Si « Crisi » était principalement centré sur l’explication des causes réelles de la crise économique, cette deuxième phase fait le pari de proposer des solutions. La diffusion est aussi beaucoup plus importante. Dans le cas « Crisi », 200.000 exemplaires seulement avaient été édités, écrits seulement en catalan. L’édition de « Nous Pouvons », véritable revue de 20 pages en couleur, a été pensée pour couvrir tout le pays. Au total il a été imprimé 130.000 exemplaires en castillan et 220.000 en catalan, grâce à l’argent "exproprié" à la banque et à la collaboration de différentes personnes collectifs, qui ont été présents dans toutes les phases du processus, de la rédaction à la distribution. Dans les premiers articles de la nouvelle publication les causes de la crise sont revues dans l’objectif de développer ensuite, dans les pages centrales, un “plan d’action pour que le capitalisme sorte de nos vies”. Le collectif « Crisi » affirme que “il faut changer d’attitude. Il ne suffit pas de protester, il faut agir”. Il s’agit de mettre en pratique un projet de transformation sociale qui s’adresse à l’ensemble des citoyens.

Le collectif « Crisi » regrette que les Etats insistent sur leur volonté de perpétuer “ce modèle invivable”, et parie par une “alternative de société basée sur l’autogestion populaire”. Il propose aux Gouvernements la nationalisation des banques et aussi donne un délai, qui expire le 30 juin de cette année, pour que les administrations présentent un “plan de transition post-capitaliste”.


Devant la prévision que ces demandes ne seront pas satisfaites, le collectif déclare entrer dans une nouvelle phase de la campagne le 17 septembre prochain, une date qui marquera le commencement d’actions “de désertion” du capitalisme. Durán propose aux citoyens qu’ils sortent tout l’argent de la banque et qu’ils ne paient plus ni leurs prêts ni les hypothèques. Les autres mesures citées dans la publication sont “de réduire le montant des a quotité des loyers ou d’arrêter de les payer, d’arrêter de travailler pour des entreprises capitalistes et de ne pas payer les factures des services basiques, en plus de collectiviser les ressources basiques que le système n’utilise pas ou de ceux dont on abuse”. Parallèlement, seront réalisées d’autres types d’actions autour de la construction “d’alternatives de vie”, comme la création de coopératives intégrales ou d’un réseau de solidarité contre les expulsions. Aussi à partir du 17 septembre, au moins chaque troisième jeudi de chaque mois sera consacré à débattre publiquement du nouveau modèle de société. Le premier débat sera le 15 octobre, le jour dans lequel le collectif « Crisi » sortira dans la rue et demandera à la population de s’arrêter pour que tout le monde puisse prendre un part au débat. Entre temps, Enric Duran a été arrêté par la police le 17 mars dans les locaux de l’Université Autonome de Barcelone lors d’une intervention policière visant à déloger des étudiants en grève (eh oui, il n’y a pas qu’en France…). Il a été placé en détention préventive le 19 mars, poursuivi pour « escroquerie ». Sur les 39 banques escroquées, une vingtaine auraient porté plainte au pénal, les autres devant des juridictions civiles. Le collectif « Crisi » a rapidement annoncé la convocation de rassemblements de soutien et de deux manifestations. La première sera le 26 mars à Barcelone. La seconde aura lieu le 28 mars aussi à Barcelone, contre la réunion du G-20 à Londres. Mais ce jour, il est prévu d’autres convocations similaires tant dans le reste de l’État espagnol qu’au niveau international.

Notes :

    * Le document « Podemos vivir sin capitalismo » est téléchargeable sur le site : http://www.17-s.info/es/. Site en catalan et castillan surtout. Quelques textes en français.
    * Une interview d’Enric Duran avait été publié dans l’excellent mensuel CQFD n°60, octobre 2008
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