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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

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Combattre pour nos vies.
Extrait d'une publication de Crimethinc Ce texte aurait pu paraître dans les traductions, mais "Pour comprendre" me paraît bien aussi.

Ce texte me semble beau. La traduction peut être améliorée

A suivre peut-être ...

Combattre pour nos vies.

Nous avons combattu dans cette révolution, dans la guerre civile espagnole, dans la résistance française et même dans la révolution russe - bien que ni pour les bolchéviques ni pour le tsar.

Sans prendre de repos et sous les intempéries, nous avons traversé à cheval les plaines d'Ukraine pour transmettre les nouvelles desconflits qui nous offraient une autre chance de combattre pour notre liberté.

Tendus mais sans trembler, nous avons passé en contrebande des affiches, des livres, des armes, des fugitifs, et nous mêmes, à travers les frontières du Canada au Pakistan.

Nous avons menti la conscience tranquille au détectives pour homicide de Reno, à la police militaire à Santos, à des grands-parents en colère à Oslo.

Nous nous sommes dit la vérité entre nous, même des vérités que personne n'avait jamais osé dire auparavant

Lorsque nous ne pouvions pas renverser les gouvernements, nous avons élevé de nouvelles générations qui goûteront à la douce adrénaline des barricades et aux pâtes de blé entier, qui poursuivront notre quête don quichottesque lorsque nous tomberons ou fuirons les attaques impitoyables des serviles et des poltrons.

Lorsque nous avons pu renverser les gouvernements, nous l'avons fait.

Nous nous sommes dressés, l'un après l'autre, décennie après décennie, siècle après siècle, à la barre des témoins et avons crié assez fort pour que le probe citoyen auto-satisfait le plus sourd au fond du tribunal puisse nous entendre “. . . et si cela était à refaire, je le referai ! ”

Au lever du jour, après des fêtes hivernales dans des squats sans chauffage, nous avons ramassé de grands sacs de verres brisés et lavé des piles de vaisselle dans l'eau glacée pendant que nos pourfendeurs, enfermés dans des appartements de luxe avec des serviteurs se posaient la question de savoir qui ramasserait les ordures dans notre soi-diadnte utopie.

Lorsque les bonnes intentions des libéraux et des réformistes sombrèrent dans la bureaucratie, nous avons collecté la nourriture jetée à la poubelle et l'avons distribué à ceux qui avaient faim, nous sommes entrés par infraction dans des bâtiments condamnés et les avons transformés en palaces adaptés pour les rois indigents et les reines brigands, serrés les malades et les mourants dans nos bras aimants.

Nous sommes tombés amoureux dans les décombres, gueulant nos chants dans le tumulte, dansant joyeusement avec les chaînes les plus lourdes qu'ils étaient capables de forger. ; nous nous sommes chuchotés nos histoires à travers le défi du silence, de la famine et de l'envoûtement, pour leur redonner vie encore et encore, comme des bombes et des coeurs qui battent ; nous avons construit des chateaux dans le ciel à partir des ruines de l'enfer sur terre .

L'un de nous a même assassiné le président des Etats-Unis

N'acceptant aucune contrainte de l'extérieur, nous n'en acceptons de même aucune au fond de nous, et nous nous apercevons que le monde s'ouvre devant nous comme des pétales de roses.

Je parle, bien sûr, des anarchistes —et quand des gens me questionnent au sujet de mes opinions politiques, je leur dis : la meilleure raison d'être un révolutionnaire, c'est que c'est tout simplement une meilleure façon de vivre . Leurs lois nous garantissent le droit de rester silencieux, le droit à un procès public devant un jury composé de nos pairs ( quoi qu'il ne viendrait pas à l'idée de mes pairs de m'intenter un procès - qu'en est-il des vôtres ? )— qu'en est-il du droit de vivre nos vies comme si nous n'aurions pas d'autres chances, d'avoir des raisons de rester éveillés toute la nuit pour une conversation urgente, de regarder derrière nous tous les jours sans regret ou amertume ? Ces droits, nous ne pouvons les réclamer qu'en notre nom — et ne devraient-ils pas constituer nos préoccupations essentielles plutôt que les arrangements protocolaires et de survie ?

Pour ceux d'entre nous nés dans une captivité ornée par le sang et la sueur de captifs moins fortunés, le défi de mener une vie qui vaille la peine d'être vécue , des histoires qui vaillent la peine d'être racontées, est le projet d'une vie et un projet formidable; mais pour relever ce défi, il est nécessaire à chaque moment, de contester cette captivité.  


Quand nous combattons, nous combattons pour nos vies

Traduction par Didier 56 d'un texte publié en anglais sur http://thecloud.crimethinc.com/pdfs/fighting_for_our_lives.pdf

Ecrit par Didier56, à 13:37 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  satya
15-03-09
à 14:23

un site intéressant en effet :)

http://www.crimethinc.com/
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