Sur
Indymédia.Nantes : "Voila que samedi dernier mu par mes envies de m’instruire en m’amusant avec mes amis, je me suis rendu joyeusement à la soirée/concert de soutien et d’information en vue du sommet de l’Otan à Strasbourg. Organisée a l’Usine un espace autogéré de plusieurs centaines de metres carrés rue Lazare Carnot au pré St Gervais 93310, la soirée s’est manifiquement passée jusqu’à 22h30.
En effet à 22h30 une armée d’une dizaine de videurs sont venus, ont
demandé aux musiciens de Stigmate (le groupe qui passait à ce moment la
) d’arrêter de jouer et nous ont demandé de sortir...
Ils nous ont expliqué avec une agressivité a peine contenue qu’il etait
temps de déguerpir du fait de l’imminence d’une soirée "trance" (qui
était sensée commencer a 00h00) en nous informant que nous pourrions
rester moyennant la modique somme de 20€... Imaginez : un espace
autogéré, une soirée magnifique, une ambiance bon enfant et là, sortis
de nulle part, une dizaine de gars l’air menaçant nous font
l’injonction de sortir ou de payer pour rester. Inutile de préciser la
violence du contraste entre la soirée de soutien a l’Otan (prix libre,
repas convivial, artistes sympas et accessibles) et la soirée trance
(20€ videurs violents et ambiance nauséabonde)
Et notre resistance n’a pas changé grand chose : malgré le sentiment
d’usurpation général, rares ont été ceux et celles qui ont osé dire
haut et fort leur désaccord profond...Et les rares qui l’ont ouverte se
sont fait insulter menacer de tabassage en règle par quelques videurs
virulents !
Moralité : Honte aux organisateurs de la soirée trance à 20 euros
Honte aux videurs serviles
Enfin honte à ceux qui démunis de toute idéologie contestataire gèrent
l’Usine (qu’ils affirment squatter de façon militante à travers les
évenements qu’ils hébergent) COMME UNE ENTREPRISE ne visant QUE LE
PROFIT !!!
Mais surtout et pour finir sur une note positive, un grand merci aux
organisateurs de la soirée (je le répète encore magnifique) pour le
"contre sommet" de l’OTAN qui eux non plus ne se remettront pas de
sitôt de leur expérience à l’Usine.