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Innover dans l’économie de marché des pauvres
Lu sur internetactu.net : "Des toilettes portables et abris d’urgence biodégradables, des meubles fabriqués à partir des débris que laissent les ouragans, ou encore les désormais célèbres LifeStraw (ces pipettes individuelles et portatives pour boire et purifier l’eau) et One Laptop Per Child… Partant du constat que la majeure partie des designers ne travaillent que pour les 10% des consommateurs les plus riches de la planète, le musée Cooper-Hewitt de New York a décidé d’exposer une trentaine d’innovations et technologies conçues pour les pays pauvres, et d’ores et déjà utilisées dans des pays émergents ou régions sinistrées :

* des textiles lumineux pour amener de la lumière là où il n’y a pas d’électricité;
* SolarAid un appareil auditif utilisant l’énergie solaire;
* StarSight, à la fois lampadaire d’éclairage public et borne wifi fonctionnant à l’énergie solaire;
* Q-Drum, une roue qui permet de transporter 50 litres d’eau en remplacement des traditionnels et peu ergonomiques calebasses et bidons;
* Motoman, un accès internet par moto et satellite…

Au-delà des crédos habituels (développement durable, responsabilité sociale et environnementale, faibles coûts…), l’exposition, Design for the Other 90 %, ouvre de nouvelles perspectives, non seulement pour les designers, mais aussi pour les entrepreneurs.


Innover pour travailler plus pour gagner plus

Interviewés par le Wall Street Journal, Martin Fisher, co-fondateur de KickStart, et Paul Polak, d’International Development Enterprises, tous deux engagés dans le développement économique et technologique des pays émergents, exposent ainsi leur vision d’une économie de marché de pauvres, et détaillent les difficultés rencontrées en la matière, et auxquelles on aurait pas forcément pensé d’emblée.

Alors que la technologie est souvent perçue, ici, comme un moyen d’en finir avec la pénibilité du travail, les populations des pays pauvres sont encore plus réticentes que les nôtres à utiliser ce qui, in fine, les empêchera de travailler et donc de gagner leur vie. Les pompes d’irrigation à pédales y ont ainsi beaucoup plus de succès que les pompes motorisées, d’autant que celles-ci coûtent également plus chers, et requièrent soit de l’essence, soit de l’électricité.


Dans les pays riches, les particuliers sont prêts à payer très cher pour des produits qui leur feront gagner du temps, ou leur faciliteront la tâche. A contrario, relève Martin Fisher, dans les pays émergents, les gens n’ont pas d’argent, mais du temps, et ils agissent plus comme des micro-entrepreneurs n’investissant que dans ce qui leur permettra de travailler et de gagner de l’argent.

Une bonne partie du problème réside donc dans le fait de parvenir à convaincre ces gens, dont le budget est bien souvent inférieur à 1$ par jour, d’acheter des produits qui valent parfois plusieurs centaines de dollars…

La suite ici.


Ecrit par j0n, à 19:26 dans la rubrique "Pour comprendre".



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