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L'En Dehors


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LE 21 FEVRIER, NOUS ETIONS DEVANT LA PRISON D’ENSISHEIM
lu sur ne laissons pas faire : "Plus d’une centaine de personnes venues de différentes régions françaises et de pays voisins s’étaient donné rendez-vous le 21 février 2009 devant la prison d’Ensisheim et ont manifesté pour la libération de Georges Cipriani et des militants d’Action directe incarcérés depuis 22 ans et plus, affirmant ainsi leur solidarité internationaliste.

Les manifestants ont fait plusieurs fois le tour de la prison. Sur les banderoles, on pouvait lire "Libérez Georges, J. Marc, Julien, Georges Ibrahim", "Abattre le capitalisme, construire la solidarité". On a entendu les slogans "22ans, ça suffit, libérez Cipriani  !", "Hoch die internationale Solidarität  !".

Des prises de parole ont rappelé la situation de Jean-Marc Rouillan, de Régis Schleicher et de Georges Abdallah, elles ont dénoncé les lois antiterroristes, le maintien en détention de Julien Coupat. Elles ont appelé à la mobilisation anti-Otan et, pour ne pas oublier Gaza, à la solidarité avec le peuple palestinien.

Les manifestants se sont séparés déterminés à rester mobilisés jusqu’à la libération des camarades. Rendez-vous a été pris à Strasbourg, le 4 avril, pour la manifestation contre le sommet de l’Otan.

En 2007, des mesures de semi-liberté avaient été décidées pour Nathalie Ménigon puis pour Jean-Marc Rouillan ; aujourd’hui, on constate un net durcissement des conditions faites aux prisonniers politiques révolutionnaires : ils ne parviennent même plus à obtenir dans les délais légaux la réponse à leur demande de libération conditionnelle, sous prétexte de nouvelles procédures fixées par la loi sur la rétention de sûreté.

Georges Cipriani a ainsi déposé depuis plus de 15 mois une demande de libération conditionnelle et il a subi aux mois de juillet-août 2008 six semaines d’"observation" au CNO de Fresnes. Or, à ce jour, il reste sans aucune nouvelle de son dossier.

Cela témoigne de l’acharnement de l’État contre ces militants qui, depuis leur arrestation, ont toujours été soumis à des mesures exceptionnelles, cela au nom de l’antiterrorisme, une idéologie sécuritaire qui connaît un regain sans précédent depuis ces dernières années.

Les militants d’Action directe encore emprisonnés partagent le sort d’un autre prisonnier politique révolutionnaire, Georges Abdallah, militant communiste libanais, détenu depuis 25 ans ans par l’État français alors qu’il est libérable depuis 1999 : en s’en faisant le geôlier, la France se charge des basses œuvres des États-Unis et de l’État sioniste.

Répression à l’intérieur, alors que la crise capitaliste la plus grave depuis les années 1930 accroît encore les inégalités et jette les travailleurs par dizaines de milliers au chômage et dans la précarité ; guerre à l’extérieur, avec le retour en grande pompe de la France dans l’Otan et sa participation active aux équipées impérialistes et (néo)colonialistes aux côtés de son « allié » étatsunien, ou pour son propre compte, en Afrique, au Proche-Orient et dans ses dernières colonies (Antilles, Guyane, Réunion, Kanaky, Comores...).

Le Collectif "Ne laissons pas faire !"

Paris, le 24 février 2009

nlpf@samizdat.net - http://nlpf.samizdat.net

Ecrit par CNT63, à 09:51 dans la rubrique "Actualité".



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