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L'En Dehors


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La psychiatrie , arme de domination politique et ideologique
Lu sur le blog du laboratoire : "Jeudi 5 février, une centaine de salariés du secteur psychiatrique de l'Hôpital de Bayonne Côte Basque de Camp de Prats ont mené une action de grève et se sont rassemblés pour faire part de leur mécontentement, à l'appel des syndicats CGT, Sud et UNSA.

Les salariés font part du manque de 65 postes d'infirmiers psychiatriques, de deux postes de psychiatres budgétisés mais non pourvus. Ainsi, un seul psychiatre travaille aux urgences psychiatriques.

Sur le plan hexagonal, la CGT pointe l'absence de 1 000 postes de psychiatres. Le manque de logique de formation est pointé par les salariés alors que, depuis 1992, les formations spécifiques pour la psychiatrie suivant l'obtention du diplôme d'infirmier ont été supprimées. Le manque de suivi global des patients et de structures extra-hospitalières découlerait lui aussi de ce manque de moyens.

Manque de moyens

Outre le manque de moyens, une revendication propre à tout le secteur public de la santé, les personnels pointent la dérive sécuritaire dans laquelle les entraîne Nicolas Sarkozy : bracelet électronique, chambres d'isolement... autant de mesures dont les budgets seraient mieux utilisés pour renforcer la présence humaine et la prise en charge des malades, soulignent les salariés.

À Bayonne, d'après la Semaine du Pays Basque, faute de moyens pour surveiller les malades, ceux-ci seraient attachés. Un retour à l'asile du XIXe siècle ?

Le plan Sarkozy critiqué

Le gouvernement n'a pas fait mystère de sa volonté de s'en prendre au secteur psychiatrique, en se saisissant de l'émotion suscitée par plusieurs faits divers, comme le double meurtre de Pau, notamment lors d'un discours de Nicolas Sarkozy à Anthony en décembre 2008. Cette politique est dénoncée par le secteur comme une tentative de transformer le secteur psychiatrique de l'hôpital public en annexe sécuritaire des prisons.

Si le ministère de la santé a mené une enquête diagnostique en 2007, suivi par la Mission ministérielle d'appui en santé mentale en avril 2008, et alors que la commission sur les missions et l'organisation des soins de la psychiatrie et de la santé mentale présidée par Édouard Couty, doit formuler toute une série de recommandations, les syndicats attendent le mois de mars où une concertation devrait s'engager entre les partenaires.

Mais le débat sur la psychiatrie déborde largement le cadre de l'hôpital. Avec un tiers de malades mentaux en prison, d'après les chiffres de l'Observatoire international des Prisons, le plan de Nicolas Sarkozy, axé sur la «sécurisation» des hôpitaux relèverait d'une vision de la santé mentale purement sécuritaire, centrée sur la supposée «dangerosité» des malades mentaux alors que ceux-ci sont 20 fois plus victimes de violence que le reste de la population. 
Ecrit par libertad, à 17:28 dans la rubrique "Actualité".



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