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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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“Au temps d’harmonie”
Lu sur la feuille charbinoise : "Titre curieux pour une chronique paraissant le jour où l’on “commémore” à grands coups de flonflons et de soldats inconnus, morts au champ d’honneur, l’armistice signée à la fin de la “grande boucherie” de 14-18. Eh bien ce titre est celui du tableau que je vous propose comme première illustration. La vision apaisante de cette scène idyllique compensera, je l’espère, les images de poilus en pantalons rouges déchiquetés par les mitrailleuses adverses, que nos médias ne manqueront pas de nous asséner. Elle vous permettra de supporter, je le souhaite également, les zallocutions zofficielles zincontournables sur le mérite de ces jeunes hommes, morts pour leur patrie, et morts surtout pour des motifs avec lesquels ils n’avaient pas grand chose à voir. Je pense en particulier aux profits réalisés, à l’occasion de ce conflit, par un certain nombre de grandes familles dont les noms prestigieux figureront, peu d’années après, au firmament de notre industrie (De Wendel, Péchiney et autres). Dans toute l’Europe, les couches populaires aspiraient au changement, les revendications fleurissaient, les syndicats grognaient, beaucoup pensaient qu’un monde meilleur était possible… Il était grand temps de calmer toutes ces ardeurs dangereuses. Rien de tel qu’un bon gros conflit généralisé pour mobiliser les esprits et les corps sur des idées plus saines. Beaucoup de ces jeunes gens fauchés par la mitraille, avaient dans la tête cette image d’un monde idyllique représenté par le peintre Paul Signac. Une autre raison pour expliquer mon choix : Paul Signac, lui-même, est né un 11 novembre, une cinquantaine d’années avant la première guerre mondiale, en 1863 très exactement. Il a commencé à peindre en 1882 à Montmartre et il n’arrêtera qu’à sa mort, en août 1935. 
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Ecrit par libertad, à 09:13 dans la rubrique "Culture".



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