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L'En Dehors


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prochain débat le 14 février avec Caroline Granier et Laurent Bilh
--> Maxime lisbonne et compagnie… Littérature et révolution à la fin du 19ème siècle
Lu sur bibliothèque la Rue : "Débat le 14 février à 15h30 autour du livre de Caroline Granier : Les Briseurs de formules.

1880-1900 : ils sont écrivains et croient à la force de la littérature ; ils sont anarchistes et veulent changer la société. Tout en restant indépendants des partis naissants, ils sont impliqués dans les luttes sociales et politiques et ont une notion précise de leur responsabilité en tant qu’« intellectuels ». Ils écrivent, manifestent, pétitionnent, combattent… Théoriciens, militants et littérateurs intéressés par les idées libertaires se rencontrent et polémiquent – dans les petites revues, les cabarets, les scènes de théâtre…

Tel Maxime Lisbonne (« ex-forçat », comme l’annonce sa carte de visite, car déporté en Nouvelle-Calédonie après sa participation à la Commune) qui, dans les années 1880, est directeur des Bouffes du Nord et se lance dans le journalisme avec L’Ami du peuple. Activiste, acteur et metteur en scène, il crée plusieurs cabarets montmartrois : la « Révolution française », la « Brasserie des frites révolutionnaires »… Au « Cabaret du bagne » (rue des Martyrs), c’est du théâtre permanent : les clients sont accueillis par un garde-chiourme et se voient offrir un « Nouméa » (absinthe), un « boulet » (bock) ou bien un « soda canaque » par des garçons coiffés de bonnets verts qui leur proposent aussi la Gazette du bagne, avant de prendre leur consommation puis de passer au greffe… Dans la « Taverne du bagne et des ratapoils », Lisbonne se met lui-même en scène dans des tableaux vivants, expliquant la vie des condamnés et développant le programme de la Commune.

Autour de lui, autant d’écrivains que de pratiques : depuis les auteurs « consacrés » (comme Octave Mirbeau ou Jules Vallès), jusqu’aux écrivains oubliés (Jacques Sautarel, André Veidaux), en passant par les militants plus ou moins connus (Louise Michel, Charles Malato, Émile Pouget) ou les écrivains fin-de-siècle tentés par l’anarchisme – ainsi que tous ceux qu’on appelle des « en-dehors », faute de savoir où les classer (Mécislas Golberg, Manuel Devaldès)… tous essaient de conjuguer littérature et révolution.

Venez découvrir cette période et discuter de l’engagement des écrivains, avec l’auteure et Laurent Bihl, écrivain et spécialiste de la période.


Caroline Granier, Les Briseurs de formules. Les écrivains anarchistes en France à la fin du XIXe siècle¸ Ressouvenances, 2008, 469 p., 35 euros.
Ecrit par libertad, à 18:49 dans la rubrique "Actualité".



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