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Le taux de mortalité des arbres a doublé en moins de trente ans dans les forêts de l’ouest américain
Lu sur ContreInfo : "Ce phénomène, qui concerne toutes les espèces, serait dû au stress hydrique, en corrélation avec le réchauffement climatique, estiment les chercheurs.

Contre Info, 24 janvier 2009

« Les données de cette étude portent sur nos espèces d’arbres les plus stables, les plus résistantes, » précise Jerry Franklin, l’un des coauteurs de l’étude publiée par le journal Science.

La mortalité a augmenté de façon spectaculaire, concerne toutes les espèces, et ne dépend pas de l’âge ou de la localisation des arbres. Elle a doublé dans les régions nord ouest en 17 ans, en Californie en 25 ans et dans les régions intérieures en 29 ans.

Les forêts sont plus clairsemées, constatent les chercheurs, ce qui écarte la cause d’une compétition entre espèces et cette mortalité accrue concerne également les jeunes sujets.

Les scientifiques attribuent ce phénomène à l’allongement des périodes de sécheresse durant l’été, en corrélation avec le réchauffement climatique. Ils ont étudié la possibilité que la pollution atmosphérique soit responsable de cette mortalité, sans résultat probant.

« Le réchauffement de la région et le déficit hydrique qui en résulte sont parmi les causes vraisemblables de cette augmentation de la mortalité des arbres, » écrivent-ils.

« Nous constatons les effets du réchauffement sur l’ensemble du continent, » déclare Tom Veblen, l’un des coauteurs de l’étude. « Il est très vraisemblable que la mortalité des arbres s’accroisse avec l’augmentation des températures. »

C’est la première fois qu’une étude de ce type est menée. M. Franklin estime que cette augmentation de la mortalité est générale et concerne également les autres forêts américaines.

Les arbres morts libérant du carbone dans l’atmosphère, si cette mortalité continue de croître, les puits de carbone que sont les forêts seront compromis. A l’heure actuelle, l’ensemble des forêts mondiales stocke autant de carbone que la quantité présente dans l’atmosphère.

« Au mieux elles captureront moins de carbone dans l’atmosphère, » indique M. Franklin. « Les forêts les plus anciennes, les plus stables, devraient être préservées. Nous ne devons pas accélérer ce processus. »

Les arbres âgés contiennent beaucoup plus de carbone que les jeunes, précise M. Franklin. Il n’y a aucun moyen de capturer ce carbone qui est libéré lorsqu’on les abat. Il faudrait tenir compte de cette réalité et s’engager à préserver les forêts anciennes lors du prochain sommet sur le climat à Copenhague, dit-il.

Depuis les années 1980, les scientifiques ont constaté que les forêts souffraient également de la pollution, des pluies acides, de l’augmentation du taux d’ozone en surface, ainsi que de l’accroissement du rayonnement ultra-violet. Le déclin des forêts américaine a été décrit dans l’ouvrage « La mort des arbres » publié en 1995 par le scientifique Charles E. Little. Il avait alors prévu que la désertification s’étendrait, et envisageait la disparition des érables dans les forêts du nord ouest du continent américain. Little estimait qu’une limite avait été franchie avec le réchauffement, mettant en péril les forêts.

Tous les experts s’accordent sur le fait qu’il est urgent de réduire les émissions de carbone et de combattre la déforestation.

sur le web :

Widespread Increase of Tree Mortality Rates in the Western United States

Phillip J. van Mantgem, Nathan L. Stephenson, John C. Byrne, Lori D. Daniels, Jerry F. Franklin, Peter Z. Fulé, Mark E. Harmon, Andrew J. Larson, Jeremy M. Smith, Alan H. Taylor, Thomas T. Veblen

Science 23 January 2009

Persistent changes in tree mortality rates can alter forest structure, composition, and ecosystem services such as carbon sequestration. Our analyses of longitudinal data from unmanaged old forests in the western United States showed that background (noncatastrophic) mortality rates have increased rapidly in recent decades, with doubling periods ranging from 17 to 29 years among regions. Increases were also pervasive across elevations, tree sizes, dominant genera, and past fire histories. Forest density and basal area declined slightly, which suggests that increasing mortality was not caused by endogenous increases in competition. Because mortality increased in small trees, the overall increase in mortality rates cannot be attributed solely to aging of large trees. Regional warming and consequent increases in water deficits are likely contributors to the increases in tree mortality rates


Contre Info avec IPS

Illustration : forêt du sud de la Californie

Ecrit par libertad, à 14:47 dans la rubrique "Ecologie".



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