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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Marchons, ne courrons pas car nous allons très loin

            Il y a 2 façons d'aborder les crises qui nous attendent. L'une consiste à rejeter la faute sur les capitalistes et à prédire l'effondrement du capitalisme alors que c'est notre mode de vie qui va s'effondrer ( bon courage aux partisans de la décroissance). L'autre consiste à voir dans la crise une faille qui laisse entrevoir d'autres futurs pas tous réjouissant d'ailleurs et d'agir pour créer un futur plus solidaire, plus coopératif, plus libertaire.

    Le capitalisme respire comme les êtres vivants, c'est ce que les économistes appellent des cycles économiques. Après une phase d'expansion appelé à juste titre mondialisation, il se rétracte pour consolider son avancée . Le sommet du G20 nous en donne un aperçu. Le socialisme pourrait devenir lui aussi un être vivant s'il savait profiter des phases d'expansion des mouvements sociaux pour s'étendre et des phases de repli pour se consolider.Pendant la phase de repli du capitalisme , nous devons nous développer sur les zones qu'il laisse à l'abandon : usine quartier, activité économique, sociale, culturelle. (Si le mouvement anarchiste s'était implanté dans les banlieues, il n'y aurait peut être pas cette rupture entre les jeunes prolétaires et les libertaires. Il est encore temps). Lorsque le capitalisme aura retrouvé ses forces , lorsque que sa phase d'expansion recommencera alors le vrai combat commencera comme nous l'enseigne le sociologue libéral Alexis de Tocqueville. Mais pour que nous ayons des chances de l'emporter, il faut montrer la validité de nos idées. Comme dit Vaneighem il faut que la théorie devienne pratique et que la pratique devienne théorie. A ce moment la population se dira que çà vaut peut être le coup de se battre pour cet autre modèle pour cette autre façon de vivre. Le comité de soutien aux 11 de Tarnac en est l'illustration.. Il ne faut pas attendre le grand soir, la grève générale , l'autogestion généralisée pour occuper un ensemble immobilier laissé à l'abandon pour cause de faillite et le transformer en coopérative d'habitation, . Il ne faut pas attendre l'autogestion généralisée pour occuper une usine délocalisée et la remettre en route. Il ne faut pas attendre la grève générale pour développer les solidarités au sein d'un quartier, apprendre à se débrouiller sans argent ou peu d'argent. Bien au contraire c'est ces pratiques qui feront penser à la population qu'elle n'a rien à craindre du grand soir , de la grève générale, de l"autogestion généralisée.

  Les capitalistes n'ont que faire de leur responsabilité dans les crises ( écologique, alimentaire, économique, et bientôt sanitaire). Ils défendent leur intérêt , leur peau, c'est nous qui ne défendons pas la notre. La lutte des classe existe bel et bien mais pour l'instant la classe révolutionnaire, consciente de ses intérêts c'est toujours les capitalistes. Ils font payer la crise aux salariés en diminuant les aides sociales, au profit des banques, et des grandes entreprises. Si nous revendiquons ils nous menaceront de délocaliser, et nous culpabiliseront en nous démontrant que si nous nous appauvrissons c'est que nous ne sommes pas assez productifs, pas assez compétitifs. Mais même si nous ne revendiquons ils délocaliseront, même si nous sommes plus productifs , plus compétitifs nous nous appauvrirons. Nous n'avons plus rien à perdre sauf l'espoir et notre dignité. Un exemple de cette logique, l'union européenne a décidé de remplacer les ampoules traditionnelles par des ampoules base énergie mais la production en europe est insuffisante. Une solution parait évidente c'est d'augmenter la production ce qui crée des emplois, des revenus etc...Mais les capitalistes ne raisonnent pas de cette façon. Ils estiment plus profitables de les faire venir de chine car cela présentent un double avantage: d'abord çà c'est classique elles leur coûtent moins chères donc plus de profit; mais d'autre part comme elles sont de mauvaises qualités , elles ne durent pas plus longtemps que les ampoules traditionnelles, alors que les ampoules base énergie sont vendues très chères sous prétexte qu'elles durent plus longtemps.Ceci pour illustrer si c'était nécessaire que les intérêts des capitalistes ne sont pas les nôtres.

  Mais revenons à la question qui nous intéresse que faire? Pour que le mouvement anarchiste se développe, il faut qu'il arrête de raisonner en terme de valeurs mais d'objectifs, de stratégies, de tactiques. Dans les années 70 bous étions un certains nombre à réfléchir à une organisation qui regrouperezles anarchistes et plus. De cette réflexion est née la renaissance de la CNT dont l'accroissement de ses adhérents était l'indicateur du succès de notre théorie. Vous connaissez la suite et comme beaucoup je me suis détourné des 2 syndicats. . Aujourd'hui nous devons développer des centres de documentation, voir des centres culturels pour ensuite les transformer en centres sociaux. Ne vous méprenez pas sur le terme centre de documentation. Il ne s'agit en aucun cas de enseigner proudhon , bakounine, kroptkine ou vaneighem. La culture c'est des valeurs, des normes et des PRATIQUES. Il s'agit de comprendre  les moyens et les limites de nos actions sinon nous sommes condamnés à répéter les mêmes erreurs. Pour nous anarchistes il existe trois stratégies.

1) L'alternative que je considère comme la seule vrai propagande par les faits par exemple l'école bonaventure, une coopérative de production, un restaurant autogéré, l'agriculture biologique, le végétarisme etc... qui sont l'expérimentation d'un autre futur. Je trouve que c'est notre honneur d'anarchistes d'expérimenter sur nous même nos idées d'en voir les limites avant de les proposer au reste de la population

2) l'anarchosyndicalime qui doit se différencier des autres formes syndicales par l'application de nos valeurs, de nos normes , de nos pratiques. Ainsi lors d'une grève lycéenne , j'ai incité mes élèves à pratiquer une norme, la rotation des porte paroles ( le but étant d'éviter l'apparition de leaders autoproclamés.) Non seulement cela à provoqué un esprit collectif ce que j'espérais mais çà a désorienté totalement les autorités du lycée et de la police qui ne pouvait plus s'appuyer sur des leaders pour contrôler le mouvement.

3) l'action directe

 Ces trois stratégies sont complémentaires et se devrait être le travail d'organisation de les mettre en oeuvre.

Comme dit Holloway, c'est le défi de notre combat , c'est pourquoi, il ne peut être question de revendiquer des aides sociales,des emplois, plus d'Etat. C'est perpétuer la domination du capitalisme. Ce n'est pas facile , ce n'est pas évident, mais c'est la direction que nous devons prendre.

Nous ne demandons rien, nous prenons tous 

Ecrit par leobilski, à 09:19 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  ferallamb
07-01-09
à 10:34

objectifs

Pourquoi ce "bon courage aux partisans de la décroissance" ? Vos objectifs n'incluent-ils qu'une remise en question du pouvoir et aucune remise en question de ce qui est fait, produit et consommé ?

Quant au futur plus solidaire et plus coopératif, je considère que le monde n'a jamais été aussi solidaire et aussi coopératif qu'à notre époque. Le fait qu'on ne connaisse plus notre voisin, que nos amis sont là juste pour les loisirs et que la famille a éclaté ne doit pas nous faire oublier la gigantesque solidarité mise en oeuvre par les assurances sociales, les mouvements sociaux financés par l'état, les associations caritatives, etc. Et le système fonctionne justement par la coopération bien réglée entre des millions d'individus. La liberté individuelle étant le prix à payer.

Je serais donc tenté de dire qu'on ne peut pas avoir, à complexité égale, à la fois un système libertaire et coopératif. En d'autre termes, il faut réduire la taille du groupe, et donc la complexité du système, et donc revoir à la baisse ce que ce système est capable de produire. Donc adieu les centrales nucléaires, les réseaux télématiques globaux, la production de masse, les transports et la recherche de pointe. (adieu aussi à l'armement nucléaire, les ogm, les pesticides, la destruction massive de l'environnement et des ressources).
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
07-01-09
à 11:17

Re: objectifs


"Donc adieu les centrales nucléaires, les réseaux télématiques globaux, la production de masse, les transports et la recherche de pointe. (adieu aussi à l'armement nucléaire, les ogm, les pesticides, la destruction massive de l'environnement et des ressources)."


je te rejoins en rajoutant que vouloir abolir les structures hierarchiques de pouvoir tout en ne remettant pas en question le système de production engendré par ce même pouvoir reviendrait finalement à vouloir autogerer le capitalisme lui même ! ..

ce qui est totalement absurde et va plus dans le sens d'une nouvelle sorte de réformisme libertaire sans structures de domination hiérarchique certes, mais qui nous pousserait finalement à autogerer et à entretenir un système de production engendré et inventé de toute pièce par les interêts expansionnistes et historiques du capitalisme et qu'une quelconque caste mafieuse pourrait un jour ou l'autre reprendre en main poursuivant ainsi après une pseudo période "libertaire" son entreprise de destruction et d'asservissement du vivant. Ce type d'autogestion n'aurait vraiment aucun interêt si l'ont prend bien sur en compte les interêts de l'ensemble des especes vivantes en dehors de toute attitude anthropocentriste.. attitude elle même issu de plusieurs millénaires de domination patriarcale.
Répondre à ce commentaire

  satya
07-01-09
à 11:26

 

Comme dit Holloway, c'est le défi de notre combat , c'est pourquoi, il ne peut être question de revendiquer des aides sociales,des emplois, plus d'Etat. C'est perpétuer la domination du capitalisme. Ce n'est pas facile , ce n'est pas évident, mais c'est la direction que nous devons prendre.

Nous ne demandons rien, nous prenons tous

nous prenons tous ou tout??
ensuite, je suis d'accord pour ne pas revendiquer plus d'état, ni des emplois, ni même des aides sociales par contre nous vivons (encore et ça risque de durer longtemps) dans un système monétaire et à moins d'être suicidaires nous avons je pense le devoir d'exiger un revenu d'existence correct.

quand on veut que ça marche vraiment il faut rester réaliste un minimum!.


Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
07-01-09
à 11:59

Re: objectifs

"reviendrait finalement à vouloir autogerer le capitalisme lui même ! .. "
On lit souvent cette idée, "autogérer le capitalisme", et je trouve cela plutôt confusionniste. Si on autogère de manière généralisée, a priori, on sort du système capitaliste. Je pense qu'il serait plus précis de parler "d'autogestion du productivisme" lorsque que l'on souhaite parler de l'autogestion du système de production actuel.

Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
07-01-09
à 12:03

Re: objectifs


bonjour rakshasa,

le productivisme répondant aux seuls besoins d'enrichissement d'un capital monétaire sans limites je reiteire donc mon propos en insistant sur le fait qu'il s'agit bien d'une forme certaine  d'autogestion du capitalisme ! .. et sans confusion aucune dans ma pensée..
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
07-01-09
à 15:13

Re: objectifs

Je pigne juste sur la formule, parce qu'à mon avis, là où il y a encore capitalisme il ne peut y avoir vraiment d'autogestion. L'économie de marché propre au capitalisme, ne me semble pas compatible avec l'autogestion, puisque là où il y a concurrence il n'y a pas coopération. Par contre, on peut concevoir l'autogestion d'un système productiviste (on est ici dans de la politique fiction...), ce que je ne souhaite pas non plus.
Le capitalisme est un système qui ne tient que par la hiérarchisation des taches et des rôles, or l'autogestion vise à abolir ces spécialisations. L'autogestion généralisée n'implique pas l'obligation de dégager une plu-value à contrario du capitalisme. Non, vraiment, par quelque bout que je prenne la question, je pense que capitalisme et autogestion, quand il est question de système entier, sont antinomiques.
Le capitalisme n'est pas juste un système de production, mais un système économique et politique qui génère certains types de systèmes de production.
L'autogestion est aussi une proposition politique et économique qui implique nécessairement le changement du système de production actuel, pour un système qui lui est propre.
Et puis, dans l'autogestion, nous aurions aussi notre mot à dire, donc je vois mal comment il se pourrait que nous autogérions le système de production dans son état actuel ;-).
En fait, si je tique sur ce qui m'apparait être un oxymore "autogérer le capitalisme", c'est que ce n'est pas la première fois que des anars font état de leur craintes vis à vis de cette "possibilité". J'ai plus l'impression que c'est un épouvantail illusoire que l'on s'agite, car le système actuel est ce qu'il est, capitalistique, justement parce qu'il n'est pas autogéré, et que la décision de tout revient à une poignée de crevures.
A mon avis, pas de risque d'autogérer le capitalisme, c'est une fausse question...
Après, on peut "autogérer" une entreprise en système capitaliste, mais là non plus il ne s'agit pas d'autogestion du capitalisme, mais de capitalisation autogestionnaire (genre scoop...).
Je ne sais si je fais bien comprendre où je mets les nuances...
Répondre à ce commentaire

  ferallamb
07-01-09
à 15:31

Re: capitalisme et autogestion

J'ai de la peine à saisir la nuance...

Il me semble, je suis loin d'être un expert, que le capitalisme a plus à voir avec la propriété des moyens, la prééminence du capital sur la force de travail et la forme de financement que sur le mode de gestion hiérarchique ou autogéré.

Le système capitaliste n'empêche pas l'autogestion. Il n'empêche pas un groupe de gens d'aller emprunter de l'argent, monter une affaire où tous seraient égalitaires et où toutes les décisions seraient prises après consultation de tous (ce qui limite à mon avis la taille de l'entreprise, mais c'est un autre problème).

Mais pour faire vivre l'entreprise, il faut acheter des matières premières, vendre ses produits et potentiellement entrer en concurrence avec d'autres entreprises, autogérées ou pas, créer une bourse (autogérée), etc.  Au final je ne vois pas de grande différence.

Les exemples de prise de contrôle avec autogestion comme on en voit en Amérique du Sud sont sympathiques, mais amha ils fonctionnent parce qu'autour d'eux il y a un système capitaliste qui s'accomode tout à fait de ce genre de singularités, mais de là à devenir la règle...

Ca pourrait fonctionner dans un monde idéal où TOUT serait autogéré et où TOUT le monde serait angélique, prêt à jouer le jeu dans le respect des règles et d'autrui et où il serait impossible à une poignée de crevure de prendre le contrôle (ça partirait d'une bonne intention). Mais je ne crois absolument pas à ce genre d'utopie.
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  Rakshasa
07-01-09
à 15:41

Re: objectifs

Et en somme je pense que l'expression "autogérer le capitalisme" produit l'idée fausse que l'autogestion pourrait être un outil du capitalisme, alors que c'est la plus grande crainte de ce système puisque, généralisée, c'est sa mort annoncée, amha.
L'autogestion implique la démocratie directe, or je ne pense pas qu'une société basée sur la démocratie directe puisse envisager la conservation du capitalisme, de sa concurrence, de ses rapports de hiérarchie, de son mode de production imbécile. Je n'en vois pas les raisons...
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  satya
07-01-09
à 16:32

Re: objectifs

il me semble que vous oubliez deux éléments liés directement au capitalisme:
- l'exploitation du travail des personnes (ils s'enrichissent toujours sur le dos des autres)
- la surproduction de produits non indispensables à la subsistance.
je ne pense pas qu'aucun collectif autogéré agisse dans ce sens, je rejoints donc Rakshasa.
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  TOLKIEN
07-01-09
à 16:35

Re: objectifs


nous sommes donc tous d'accord sur le fait qu'il est totalement absurde de vouloir autogérer une société tout en gardant le mode de production capitaliste qui est justement en totale opposition avec une société autogestionnaire..
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  Rakshasa
07-01-09
à 16:45

Re: objectifs

Ouiii !!!! :-)
Répondre à ce commentaire

  ferallamb
07-01-09
à 16:57

Re: objectifs

"je ne pense pas qu'aucun collectif autogéré agisse dans ce sens"
Les gentils collectifs oui, mais les méchants ?

Blague à part, on tourne en rond tant qu'on a pas défini le contexte dans lequel tout ça se produit: situation des états, moyens d'échange, propriété des ressources et de la terre, pression démographique, immigration, etc. Malheureusement c'est une tâche immense, il faudrait quasiment écrire un roman avant de commencer la discussion.
Répondre à ce commentaire

  satya
07-01-09
à 18:05

Re: objectifs

non, il ne s'agit pas de tourner en rond, ni de penser en termes de "bien" et de "mal" (gentil etc); il s'agit plutot de reprendre les points 1 et 3 du texte ci dessus cad la mise en pratique d'abord en local et non pas l'organisation à un niveau massif/global.

se contenter de penser au global est inutile et cela est prouvé depuis longtemps


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  leobilski
07-01-09
à 19:41

quand je dis bon courage au partisan de la décroissance , c'est qu'il en faudra vraiment dans un monde où les taux de croissance s'effondreront et où la population ne rêvera que de l'époque mythique des trentes glorieuses. Il faudra le même courage que les socialistes ( au sens large pas social démocrate) prônant l'union des prolétaires à la veille de la première guerre mondiale et s'opposant aux nationalismes montants. Par contre ta remarque sur la coopération et la solidarité me sidére sans me surprendre. Tu dis toi même que si le monde tourne malgré le capital qui prône la concurrence et l'intérêt, c'est grâce à la coopération  et la solidarité donc on peut se débarasser du capitalisme le monde ne s'écroulera pas car ce n'est pas grâce à lui que le monde existe mais malgré lui. Quand à la remarque sur le fait que les capitalistes pourront s'accaparer les réalisations faites dans un cadre autogestionnaire mais c'est vrai pour toutes les situations même dans le cas où la décroissance serait mis en oeuvre. Il y a des camarades qui retape un village dans le sud de la france croit-tu qu'on hésitera à les expulser dés que leur vallée deviendra intéressante. Doivent-ils arrêter leur projet pour autant où se battre pour faire vivre leur "utopie". Et le seule moyen de gagner cette bataille c'est d'avoir la population à nos côtés comme on réussit à le faire nos camarades à Tarnac.

 Je dis d'autre part qu'elle ne me surprend car si au sein de la classe capitaliste on constate cette coopération et cette solidarité c'est loin d'être le cas au sein du prolétariat où chacun revendique pour sa propre catégorie sociale et surtout ce qui m'intéresse le plus parmi les anarchistes. la multitude des scissions en est la preuve. Dans les années 70 , il y avait une plaisanterie sur les troskistes disant que quand deux troskistes se rencontrent, ils fondent chacun leur propre parti. Cette plaisanterie s'applique tout à fait au mouvement anarchiste aujourd'hui. La CNT AIT dit à juste titre à l'opposition de la FA : ce dont nous avons besoin aujourd'hui ce n'est pas d'unité mais de solidarité.

  Enfin je finis sur ta remarque sur les petites communautés et la liberté individuelle. Alors là je me marre, as tu vécu dans des communautés moi je l'ai fait et dans différentes, pro situ, en marge, artistique, je peux te dire que la liberté individuelle est réduit au minimum et qu'il faut vraiment se battre pour l'acquérir avec risque d'être rejeté par les autres membres de la communauté.

 Une dernière remaque à propos du revenu , la question n'est pas anodine elle est essentielle, déterminante. Qu'est qui fait capoter une grève le manque de revenus. Aujourd'hui on sait très bien qu'on ne peut plus trop compter sur la solidarité des autres travailleurs par uniquement par égoisme mais parce que eux aussi sont dans la merde alors  ce que je propose c'est dans ce cas procéder à des achats collectifs tant qu'on a un peu d'argent ce qui à pour avantage de souder un peu plus le groupe des grévistes avec le même rique qu'évoquer précédemment celui de la remise en cause de la liberté individuelle comme dans toute communauté. Mais aussi favoriser la création d'un sel qui présente l'avantage de se passer d'argent. Bien entendu quand on le peut remettre en marche la production pour le compte des grévistes.

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