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L'En Dehors


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Téléphones portables sur écoute : tous fichés ?
 lu sur .raidh.org : "  RAIDH apprend avec stupéfaction les pratiques en cours dévoilées par le Canard enchaîné dans un article du 5 décembre 2007 curieusement passé sous silence en matière d’écoutes sur les téléphones portables...

Un article signé de Jérôme Canard dévoile que l’ouverture d’une commission rogatoire accordé par un juge adressé à un opérateur de téléphonie portable suffit pour être placé sur écoute par la police.

Une fois l’accord donné, ne reste plus qu’à débourser la modique somme de 700 euros à l’opérateur !

Tous les services de police judiciaire seraient équipés d’un matériel permettant d’écouter en direct les conversations passées et les enregistrer.

Plus grave, car la pratique ne serait pas contrôlée sous l’autorité d’un juge, un officier de police judiciaire peut sur simple fax à un opérateur, recevoir la liste de l’ensemble des numéros appelés et reçus sur un portable donné sur une période d’un an...

Le policier dispose alors d’un logiciel permettant de recouper les informations et identifier en un clic les personnes les plus souvent appelées etc...

Ainsi pisté, le policier peut également savoir où vous vous trouvez et où vous vous êtes rendu avec une précision de 20 mètres selon les endroits, ce, un an durant, l’opérateur conservant ces données.

Le logiciel permet également de savoir qui s’est rencontré où en croisant les informations de plusieurs téléphones portables...

Ce n’est pas tout. Votre téléphone portable peut se transformer en mouchard. Il suffit que l’opérateur entre un code informatique pour déclencher le mode "écoute discrète", qui permet d’activer le micro de votre téléphone et d’écouter vos conversations passées en dehors du téléphone !

Au total, 4 millions de réquisitions téléphoniques (identification de numéro sur liste rouge, liste des personnes appelées, géolocalisation) et 27000 écoutes autorisées auraient lieu tous les ans...

Depuis l’entrée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur en 2002, les écoutes auraient été multipliées par cinq, passant de 5845 en 2001 à 27000 aujourd’hui !

A ces écoutes, il importe d’ajouter les 5985 écoutes "administratives" autorisées par le premier ministre pour le compte du ministère de l’Intérieur, de la défense et des finances, qui elles ne sont pas contrôlées par les juges, mais par une commission indépendante, composée d’élus de tous bords, mais qui n’aurait "retoqué" que 38 d’entre elles...

Last but not least, la DST, la DGSE mais aussi les renseignements généraux seraient également dotés d’un matériel permettant de procéder à des écoutes hertziennes, une valise d’interception permettant de récupérer toutes les écoutes téléphoniques des portables autour d’un point donné...

Si les écoutes téléphoniques constituent sans nulle doute une activité permettant aux policiers de faire leur travail, à la justice d’être rendue, aux menaces les plus graves d’être prévenues, encore importe-t-ils qu’elles soient contrôlées, en toute connaissance de cause par les parlementaires et avant toutes choses par les citoyens qui ont de bonnes raisons de s’inquiéter de la capacité de 3 compagnies de s’intéresser de près aux 49 millions de français disposant d’un téléphone portable...

Une nécessaire régulation des écoutes téléphoniques s’impose. RAIDH demande à toutes les associations et à tous les individus souhaitant se mobiliser pour initier une campagne d’information en vue d’une plus grande transparence en matière d’écoute téléphonique de bien vouloir nous contacter.

Plus d’informations :

- l’article du canard enchaîné de Jérôme Canard, sur portable d’écoutes, susmentionné
- Portables, agendas, ordinateurs - Le scandale des écoutes, Le point, 28/04/2005, un article qui fait état des pratiques en cours
- Ecoutes : ce qui est possible avec votre téléphone portable, article de Rue 89
- Partie sur les écoutes du rapport du Sénat sur La mise en oeuvre de la LOLF dans la justice judiciaire, qui mentionne notamment les montants que rapportent pareille pratique aux opérateurs (9 euros pour l’identification d’un numéro de téléphone ou d’un abonné !!!)




Sur portable d’écoutes
Ecrit par , à 08:46 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  OgRuR
03-01-09
à 14:40

"Portables, agendas, ordinateurs - Le scandale des écoutes

Espionner un portable est un jeu d'enfant. L'Etat et des sociétés privées en profitent. La justice procède à des dizaines de milliers de branchements quasi sans contrôle. Enquête.

I maginez une France surveillée par 38 millions d'indics. Des agents dormants qui, sur ordre, pourraient écouter toutes vos conversations, épier vos déplacements, savoir qui vous croisez dans la rue et qui vous rencontrez. S'y ajouteraient 24 millions de taupes planquées dans votre salon ou dans votre bureau, qui intercepteraient vos courriers électroniques, fourreraient le nez dans vos comptes, vos brouillons de lettres ou liraient votre agenda électronique. Ce cauchemar orwellien est déjà une réalité. Grâce aux téléphones portables, aux ordinateurs, aux agendas électroniques dont nous ne pouvons pratiquement plus nous passer. En « géolocalisant » votre portable, par exemple, on peut déjà vous suivre à la trace à 20 mètres près (voir page 64)"

Combien de suicides et d'internement sur des propos d'une telle ambiguïté?....

 

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  TOLKIEN
03-01-09
à 15:08

Re:



n'oublions pas quand même que l'electricté alimentant l'oeil inquisiteur de Big Brother demeure une energie aux pieds d'argiles...
Répondre à ce commentaire

  satya
03-01-09
à 15:14

Re:

tu veux dire qu'il suffirait tout simplement de couper l'électricité?? ;)
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
03-01-09
à 16:38

Re:

bonjour satya

oui ça parait tellement simple que personne n'y pense.. mais à défaut d'avoir un "gros interrupteur" ON/OFF permettant d'eteindre la machine, il pourrait s'agir aussi d'un phénoméne naturel provoqué par une perturbation electro-magnétique terrestre de grande ampleur dans le cadre par exemple d'une explosion solaire de grande envergure ... hélas jusqu'à aujourd'hui les multiples petites explosions solaires n'ont que trés peu affecter les différents appareils eletriques présents sur terre.. mais qui sait la nature nous réserve peut être de belles surprises...

 dans tout les cas sans source d'energie pour l'alimenter, Babylon et ses camps de travail forcés s'effondrent..
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  dadane
03-01-09
à 17:07

Re:

Tolkien, c'est pourtant l'électricité qui permet à votre ordinateur de fonctionner et à votre témoignage de nous parvenir. Cette source d'énergie est vitale. Comment faire autrement ?
Répondre à ce commentaire

  satya
03-01-09
à 18:13

Re:

comme dit dadane, un ordi c'est tout de même bien pratique :)

je me demande ce qu'est cette histoire de haarp, tu connais??
ps: j'ai pas de portable, c'est déjà ça !
Répondre à ce commentaire

  dadane
03-01-09
à 18:24

Re:

Bonjour Satya, et mes plus sincères et virtuelles salutations, et j'espère que la santé est bonne ( je souhaite rarement bonne année, je trouve cette formule un peu hypocrite et rapide, surtout avec l'année 2009 qui s'annonce très dure). Bref, je répondais au message de Tolkien parce que j'avoue que je ne comprends pas très bien où il veut en venir  ;p Parle-t-il de l'électricité en terme global, est-il un "anti-electricité" (j'espère que non, ce serait dur à imaginer). J'espère que Tolkien m'éclairera (facile). Et je confirme qu'on pc est assez utile, ne serait-ce que pour l'information, ça évite de bouffer sans réflechir la pâtée officielle. Cordialement.
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
03-01-09
à 18:37

Re:


non ce qui est vitale c'est la préservation de notre environnement et du vivant dans sa globalité face à l'entreprise de destruction massive capitaliste à laquelle nous participons tous de par notre dépendance et notre soumission au salariat, lui même issu du manque totale généré par la propriété marchande ou non.

pour moi ce n'est pas la "civilisation" issu du patriarcat que nous devons préserver mais le vivant ! l'être humain n'est qu'une composente du vivant pas un être d'exception dont les interêts ou les besoins passeraient au desssus des autres espèces vivantes qui elles aussi ont droit à la preservation de leurs environnements immédiats tout en vivant leurs vies autrement que pour finir domestiqués ou dans nos assiettes..

Le détournement provisoire et temporaire des moyens technologiques développés par le système capitaliste et réclamant une source d'energie electrique ne constitue absolument pas une fin en soit pour qui aspire à la liberté individuelle et collective donc à la réappropriation de sa propre vie, mais uniquement un moyen parmis tant d'autres de retourner les armes de la désolidarisation, de la division et du manque de communication contre le capitalisme engendré et défendue par l'état. (pour l'état peu importe qui posséde pourvu que soit maintenue la privation et le manque..)

ce qui aujourd'hui nous semble êtres illusoirement "des besoins vitaux" (ordinateur etc...) ne seraient que des futilités sans importance dans un monde passionnant et débarassé des conditions de la privation et du manque générant la frustration et le besoin de compensation dans de faux bonheurs artificiels..

me concernant le véritable bonheur se trouve dans l'accés libre et sans contrainte à la terre et à l'autonomie alimentaire résultant de la libre association entre individus. liberté fondamentale trés difficilement accessible aujourd'hui de par le prix des terrains ou encore par les expulsions dont sont victimes de nombreux squatteurs..

(je suis totalement solidaire des luttes que mènent actuellement les zapatistes du chiapas revendiquants justement "la terre et la liberté".)
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  satya
03-01-09
à 19:50

Re:

bonjour dadane :)
merci pour les salutations que je te renvoie :)
bien contente que ces f****** fêtes soient enfin terminées, moi ça me rend triste !!
gamine j'étais obligée d'aller à la messe de noel et je détestais ça et je pleurais comme une madeleine à chaque fois, les gens ne comprenaient pas et moi je leur disais que c'était cruel de vouloir fêter la naissance d'un mec qui se faisait torturer et tuer.
j'en ai désespéré plus d'unE avec ce genre d'argumentations surtout que je rejetais totalement toute idée de résurrection, ils ont jamais réussi à me faire gober tout cela.
alors  je suppose qu'avec les années j'ai conservé une sorte de tristesse de noel à vie?
quand à 2009, en effet, pas de quoi se réjouir sauf peut être si le système se casse la figure à un tel point que nous aurons enfin un peu d'espace de vie et de vivre?

pour l'éclairage, t'inquiètes il restera encore les bougies :D :D
(bien qu'avec la destruction des abeilles...)
mais qui sait, s'il n'y avait plus de lumière pendant l'hiver, d'une part nous serions alors poussés les unEs vers les autres (ce qui ne nous feraient pas de mal - moi y comprise) et d'autres part cela nous obligerait enfin à être un peu plus créatif(VE)s
;)
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  dadane
03-01-09
à 22:55

Re:

 rebonjour Satya et Tolkien. Pour ce qui est des fêtes de fin d'année, mon opinion est exactement la même alors je ne m'étendrai pas trop sur le sujet, même si je suis toujours admiratif (c'est ironique) de la manière qu'ont les gens de mettre leurs vies entre les mains d'idoles, d'instruments de torture (la croix) et j'en passe. Les hommes préhistoriques voyaient les comètes comme des dieux, aujourd'hui on les prendraient pour des fous. Pour terminer avec le témoignage de Satya, je suis en revanche très inquiet par le sort que connaissent les abeilles, ce dont peu de gens se doutent. Si tout le monde connaissait la conséquence de leur disparition, là on aurait une vraie mobilisation. Pour la plupart des gens, les abeilles ça fait du miel et c'est tout :c On verra bien. Je reviens à l'électricité, et je demande à Tolkien en particulier, sans ariière pensée, ce quon pourrait faire sans elle. Certains qui ont des positions extrêmes prônent un tournant radical, c'est à dire éoliennes, géothermie, hydraulique, etc. Je ne suis pas scientifique ou autre, mais je me demande comment on peut "satisfaire" autant d'humains avec ça. Ca me semble impossible. Je suis le premier à admettre que l'électricité "facile" que nous avons est tirée de ressources qui ne sont pas infinies, et en même temps je me demande si nous tous (les Occidentaux, pour faire court), nous serions prêts à faire marche arrière. Ca me semble également impossible. Alors on fait comment ? Se limiter aux besoins "vitaux" ? Qui décide de ce qui est vital ou pas ? Ce qui est vital pour nous ne l'est pas pour d'autres. Ayant des gênes de chat, je pourrais me contenter de manger peu, boire, dormir, jouer et faire des galipettes, mais puis-je imposer cette manière de vivre à une masse ? Ca me semble impossible. Alors nous devons accepter de vivre avec des choses et des activités futiles, et après tout, nous en avons aussi besoin (on finirait pas s'ennuyer , non ?). Je précise (pour me présenter), que jesuis un lecteur historique de ce site, je ne suis pas spécialement anarchiste, pas du tout adepte d'un parti ou d'un syndicat, je suis juste un type qui a roulé sa bosse en ayant les yeux et les oreilles grands ouverts. J'ai appris à vivre en ayant une vision globale dans l'espace et dans le temps.
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  ferallamb
05-01-09
à 17:36

Re:

Je plussoie complètement avec TOLKIEN.

Par rapport aux aspects "collatéraux" évoqués par dadane, je pense que c'est de toute façon hors de notre sphère d'influence. Personne ne peut décider de nous faire revenir collectivement en arrière, en tout cas pas volontairement.
Et même si c'était possible, les dégats causés sur le moment seraient de toute façon bien moindres que les dégats que le système causera immanquablement en continuant sur sa voie.

L'extinction des lumières est en revanche plus probable, même sans tempête solaire. J'ai discuté récemment avec une personne dont le métier est l'entretient des infrastructures électriques. Il dit qu'elles arrivent toute en bout de course et qu'il faudrait des investissements importants pour les mettre à jour. Il m'a aussi dit que tout était interconnecté (au niveau européen) et qu'il était impossible de faire fonctionner longtemps un sous-réseau et il m'a confirmé qu'il y avait beaucoup de points faibles qui, s'ils étaient détruits ou en panne, causeraient des black-out monstrueux.

Notre avenir énergétique est des plus incertains...mais selon le point de vue c'est une bonne nouvelle.
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  satya
05-01-09
à 18:15

Re:

et oui, je suis bien d'accord avec toi, la question est actuellement de savoir comment s'organiser pour être autonome lorsque ça va craquer.
pour vivre en milieu rural, je peux déjà dire que le mauvais état des lignes est déjà évident, coupures fréquentes, souvent des mini coupures, il m'est arrivé d'en compter plus de 30 dans moins de 4 heures.

ce qui m'inquiète c'est que seuls les plus riches pourront se permettre des alternatives tandis que les plus pauvres se retrouveront vraiment dans le noir!
cela m'est arrivé et franchement le temps est long quand tu ne peux plus même pas lire..

j'ai vécu plus de 5 ans sans électricité et cela sans problème mais nous utilisions des bougies et des lampes à  pétrole.
aujourd'hui les bougies aussi bien que le pétrole sont très chers, et surtout aujourd'hui avec l'âge c'est l'isolement qui prime dans le noir!
heureusement les jours rallongent en ce moment ;)
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  dadane
05-01-09
à 21:40

Re:

La question que je pose est toute simple : peut-on vivre aujourd'hui sans électricité ? 100 fois non. Même les adeptes de la décroissance comme moi admettent qu'on peut se délester progressivement de beaucoup de choses, mais que certaines activités restent dépendantes de l'électricité. J'ai comme Satya vécu sans électricité, on s'y habitue mais bon tout de même ! Avoir du courant chez soi est vital. Lire à la bougie (qu'on prend plaisir à fabriquer) c'est bien, mais ça ne dure qu'un temps. Sans vivre dans l'opulence, il faut admettre qu'il y a un minimum de confort à avoir tout de même, non ? J'ai personnellement un mode de vie spartiate mais j'ai besoin de mon pc pour mon boulot, même si pour certains ce n'est pas vital d'avoir un pc. Voilà, sinon je suis d'accord pour dire que la gestion du courant est nettement améliorable, surtout dans les villes. On pourrait faire beaucoup d'économies.
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  ferallamb
05-01-09
à 21:47

Re:

Le confort minimum, c'est vraiment une notion très subjective. Mon idée du confort minimum ferait pâlir d'envie la majorité des gens de cette planète ;-)
Il est sûr qu'on ne peut vivre sans électricité, c'est d'ailleurs, je trouve, la faiblesse principale du système.
Répondre à ce commentaire

  satya
05-01-09
à 22:05

Re:

je ne suis pas totalement sure que vivre avec du courant chez soi est vraiment vital.
en fait pour tout ce qui était basiquement vital, ce n'était pas un problème et j'étais même étonnée de voir à quel point cela s'est fait sans heurts pour tous et toutes présentes.
les premiers heurts et problèmes en fait ont commencé quand j'ai eu envie d'écouter la radio, la musique, les jeux, les discussions, le théatre que nous pouvions faire ne me satisfaisaient pas pleinement.
je me suis souvent demandée si cela était lié au fait que nous vivions sur une île car lorsque je partais me balader voir mes amiEs dans le reste de l'europe je n'en ressentais plus le besoin alors que j'étais de retour dans "la civilisation".

aujourd'hui, j'apprécie internet, cela est vraiment pour moi une fenêtre sur le monde et je crois qu'aucun espace collectif me permettrait de voir ou de discuter avec des personnes de tant de pays. j'aime entendre parler les gens de leur vies, de leur présents.

je constate qu'en fait, le vital peut être vécu sans électricité, par contre la communication très ouverte non.
je n'aurais donc plus envie de me passer d'internet.

la question que je me pose c'est comment faire cette électricité, en sachant d'une  part qu'avec la privatisation absolue dans laquelle nous sommes projetés, les pannes seront de plus en plus fréquentes et les entreprises privées ne feront pas les travaux indispensables sur les réseaux.
je doute que les politiciens aient la capacité de continuer à forcer la population à payer pour ces réseaux afin de profiter aux entreprises privées, les gens sont c***s jusqu'à un certain degré et ils sont de plus en plus informés et conscients.

donc, le véritable problème aujourd'hui c'est comment créer cette électricité à un niveau local à moindre cout.
quelques décroissants semblent construire leurs propres éoliennes, panneaux solaires mais qu'en est-il de la population la plus pauvre?
qui leur apprendra??
des entreprises privées se sont déjà engouffrés dans ce "marché" des particuliers, les plus riches ont déjà des subventions d'état, mais absolument rien pour ceux qui en auront vraiment besoin: les plus pauvres.
si vivre avec de l'électricité est "vital" aujourd'hui, cela signifierait donc que ces pauvres verront leur "processus vital" diminuer encore plus???


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  dadane
05-01-09
à 22:11

Re:


Ferallamb : quelle est ton idée du confort minimum ?? La mienne c'est un endroit plat de 2x1m pour dormir, un point d'eau, une table, une chaise, un pc, du papier et des stylos. Et de quoi faire du café =D Voilà, pas besoin de plus.
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  TOLKIEN
06-01-09
à 02:39

Re:


"La question que je pose est toute simple : peut-on vivre aujourd'hui sans électricité ? 100 fois non"


bonsoir dadane,

heu .. en fait je crois m'être fait mal comprendre.. pour moi la question n'était pas de savoir si l'ont peut ou pas se passer d'electricité mais de savoir quels sont les moyens qui permettraient de stopper la machine d'autodestruction capitaliste pendant qu'il en est encore temps et avant que nous plongions officiellement dans une société techno-totalitaire auto-proclamé et légitimé par les exploités eux mêmes.. 

maintenant dans une société libéré de la domination capitaliste et de l'état, et ou l'individu est en totale possession de son temps de vie,  il appartient à tout à chacun de par le partage des compétences et la libre association de mettre ou non en place des energies alternatives ou de s'en passer pour les plus primitivistes qui soit dit en passant ont aussi le droit au respect de leurs modes de vie...
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
06-01-09
à 05:03

Je me pose la question de savoir si c'est bien nous qui possédont des ordinateurs et toutes les technologies qui dépendent d'une alimentation electrique ou si ce ne sont pas ces mêmes technologies résultats et  fruits du vol de nos vies qui finalement nous possédent en nous faisant oublier par quels injustices et cheminements historiques celles ci ont été développés et sont parvenues jusqu'à nous dans ce que nous appelons depuis le 19éme siècle : le "progrés" ... car pour notre plus grand malheur beaucoup d'entre nous encore aujourd'hui n'envisage des alternatives techniques que sous leurs formes de production capitaliste et industrielle.. c'est à dire sous leurs forme fondamentalement inhumaine et alienante enrobés à la sauce "développement durable" de la domination..

pour moi le détournement et l'utilisation d'ordinateurs ne devrait pas nous empêcher parralélement de les mépriser pour ce qu'ils représentent sans avoir forcément l'intention de se les réapproprier en cas d'abscence totale d'electricité.. tout ceci si l'ont part bien sur du principe que nous ne sommes jamais à l'abri de la plus infime forme d'alienation et d'embrigadement inconscient qui nous aurait échappé... et si l'ont part aussi du principe qu'il ne se passe pas un seul jour, ni un seul instant sans que le système capitaliste ne tente d'acheter individuellement et intimement notre colère sociale pour mieux nous enfermer dans des bonheurs illusoires devenues hélas, il faut le reconnaître, presques indispensables moralement de par l'immense inhumanité et froideur du système qui nous environne et ne cesse de vouloir nous alienner..

Répondre à ce commentaire

  dadane
06-01-09
à 11:31

Re:

Bonjour Tolkien, en fait je n'avais pas mal compris vos propos, je me suis juste mis à dériver un peu, et de fil en aiguille on en est arrivés à sortir du sujet, mais bon... Ca me fait toujours revenir aux mêmes questions : les gens dans leur ensemble sont-ils prêts au changement dont nous parlons ici ? Le veulent-ils ? Cette (r)évolution viendra-t-elle de notre fait, de manière concertée et réfléchie, ou bien par un évènement brutal ? Quelles alternatives à ce système qui s'est développé grâce au "progrès"  en question ? 
Répondre à ce commentaire

  ferallamb
06-01-09
à 12:08

Re: questions fondamentales de dadane

Les gens dans leur ensemble ne veulent pas de changement parce que notre système est le meilleur, en tout cas le moins mauvais. Toute autre option est forcément rétrograde, inférieure, terrifiante.

Par rapport aux conditions du changement, je te suggère de consulter les principes d'histoire énumérés par l'unabomber, je suis assez d'accord avec lui, on ne peut pas provoquer un changement profond sur le long terme et en même temps en prévoir les conséquences.

On ne peut pas non plus discuter des alternatives sans avoir effectué une critique radicale (à la racine) et exhaustive du système actuel. Il faudrait qu'on soit d'accords sur le constat pour pouvoir discuter sereinement de nos options et c'est loin d'être évident. J'ai l'impression qu'avec TOLKIEN et quelques autres je pourrais le faire, mais il y en a encore trop (sur les divers forums et en live) avec qui la discussion bute sur des détails.
Répondre à ce commentaire

  dadane
06-01-09
à 13:00

Re: questions fondamentales de dadane

Bonjour Ferallamb : justement puisque tu parles de ces points de son manifeste, je l'ai lu entièrement et globalement trouvé très juste, il touche souvent au but. Pour en revenir au système dans lequel nous vivons et dont nous alimentons les bons comme les mauvais côtés, je dirais qu'il a, d'après ce que j'entends chez les uns et les autres, également un côté "rassurant", parce que les gens n'ayant connu que lui, ils y ont des repères bien ancrés. Proposer une alternative c'est comme proposer un grand saut dans le vide. Je ne m'affranchis pas de ce système mais j'ai choisi d'y collaborer le moins possible. Je me sens bien ainsi mais je n'en tire aucune fierté ceci dit. Choisir une alternative quelle qu'elle soit demande des sacrifices et la plupart des gens ne veulent pas en faire, convaincus qu'ils sont d'en faire déjà assez dans leur vie quotidienne. Au cours de mes discussions je tombe parfois sur des nihilistes, des théoriciens ou des idéologues, et la discussion souvent ne va bien loin non plus.
Répondre à ce commentaire

  satya
06-01-09
à 13:51

Re: questions fondamentales de dadane

bonjour,
je pense que les gens en fait sont soumis à une méga propagande mais beaucoup sont insatisfaits dans leur vies, dans leurs corps et dans leurs émotions aussi.
la propagande du système est puissant: soit disant que c'est le meilleur, mais pour qui?
les vérités sont cachées, mais pour qui reste ouvert ou se trouve confrontéE à ces réalités on voit facilement le bluff et les mensonges organisés.
je pense qu'internet justement permet à beaucoup de voir l'arnaque et que petit à petit les consciences évoluent et souvent par force. nous l'avons vu en amérique du sud et je pense que nous commençons à le voir aussi ici chez les plus pauvres, ceux qui enfin commencent à briser leur carcans et pour qui justement des changements ne représentent plus aucun sacrifice mais tout au contraire amène du mieux être !

la société dans laquelle nous vivons est en soi déjà terrifiante et brutale, des paliers ont été atteints qui font que des remises en questions basiques sont enfin de nouveau à l'ordre du  jour pour pas mal de personnes, mais l'évolution est souvent lente, les moments plus forts sont aussi porteurs mais cela fait partie intégrante des changements dont nous pouvons nous emparer.

dans les espaces et les périodes de crise et de chaos, c'est là que les nouveautés se crééent, que les gens redeviennent créatifs pour leur survies et leur vies et se posent des questions qu'ils avaient souvent oubliées.

la fanfaronnade traditionnelle franchouillarde est dépassée, sur beaucoup de points la france est bien en retard sur d'autres pays et les réalités explosent en plein jour.
par exemple: le rmi et l'ass sont à 400€/mois alors qu'en belgique comme aux pays bas, personne ne perçoit moins de 800€/mois: le seul de pauvreté officiel y compris les gens avec des petites retraites.
les choix politiques ont toujours des conséquences, apprendre à survivre nous entraine à réapprendre à vivre et à être au lieu d'avoir et je pense que c'est en cela que la véritable (r)évolution est en train de faire en ce moment en france aussi.

je le vois ici, les gens réagissent encore mal car ils ont été habitués à considérer leur valeur au travers du travail et de l'argent, mais ils sont de force confrontés à la dévaluation brutale de leur perte de salaire face à des obligations de travailler plus pour ceux qui ont encore un travail.
il faut qu'ils se retournent, dépassent la déprime, se déculpabilisent et retournent vers eux même pour commencer, vers leurs valeurs selon leurs qualités.

c'est donc essentiel effectivement de vivre et d'effectuer ce passage entre l'"avoir" et l"'être" et couper les liens d'avec les con-sommateurs qu'ils étaient. il faut du temps mais cela est en train de venir.
se concentrer sur sa survie ne signifie pas automatiquement "faire des sacrifices", il faut se donner les moyens d'assumer la survie et cela signifie entre autre retourner à la terre, retourner à l'auto gestion, l'organisation de groupes, de "tribus".
les modifications des pratiques usuelles sont assez immédiates et elles confirmes non pas des sacrifices mais bien que les choix sont les bons, les résultats sont positifs et en vivant ces changements cela nous transforme vraiment.

chaque action posée porte des conséquences et cela est essentiel, les sociétés de consommations actuelles clament toujours l'immédiateté de la "satisfaction" de l'avoir et sont en déni total face aux conséquences, c'est une de leur plus grave erreurs amha.

pour un enfant, faire un premier pas est terrifiant, mais dès qu'il l'a fait, il y a la surprise et le plaisir de faire, je pense que nos sociétés nous ont trop infantilisé et qu'il serait grand temps de réapprendre à marcher dans le plaisir et la surprise car chaque pas nous amènera vers des nouvelles formes que d'ailleurs sont souvent des valeurs essentielles que nous avons oubliés.
Répondre à ce commentaire

  ferallamb
06-01-09
à 13:58

Re: questions fondamentales de dadane

Le problème tel que je le comprends, est que d'un côté si on est conscients que notre système n'est pas durable, que la mégamachine va nous détruire, que Babylone doit brûler et toussa on ne peut évidemment pas proposer d'alternatives, de visions, de mythologies ou de rêves qui incluent Internet, 22°C en hiver, la voiture individuelle et les fruits exotiques dans les magasins.

L'alternative est forcément perçue comme une perte par rapport à la situation actuelle, parce quel que soit l'idéal proposé, la situation actuelle est (en tout cas pour nous) trop confortable. Que ce confort soit réel, qu'il n'est pas qu'une gâterie que le système nous octroie pour qu'on se tienne tranquille et qu'il soit surtout temporaire est une autre affaire.

Je pars donc du principe qu'il est impossible de proposer une alternative qui incite la majorité des gens à tout laisser tomber pour elle.

Je ne veux pas dire par là qu'il ne faut rien faire, bien au contraire. Il faut justement développer et propager ces visions d'un futur désirable. Il faut dénoncer les horreurs et les aberrations du système. Il faut s'en détacher au maximum. Il faut essayer de vivre les alternatives.
(Certains voudront aller plus loin, mais je n'ai pas vraiment d'avis définitif là-dessus.)
Il faut également, et c'est délicat, dénoncer les alternatives illusoires qui n'agissent qu'en surface ou ne se proposent que de remplacer des têtes au sommet, ou de remplacer le système par un autre.

Ce que j'espère par cette approche, c'est que lorsque les choses commenceront à se dégrader sérieusement (c'est en cours), que le confort, les attraits du système disparaitront, alors j'espère que les gens penseront aux alternative. Ce qui est important c'est que les gens ne s'accrochent pas au navire qui sombre, qu'ils n'essaient pas de colmater des brêches car ça n'en vaut pas la peine.

PS: La composante théorique et idéologique de la lutte me parait tout aussi importante que la composante pratique, il ne faudrait pas la dénigrer.
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  satya
06-01-09
à 14:10

Re: questions fondamentales de dadane

en effet, je ne pense pas qu'il existe une alternative à laquelle les gens devraient/pourraient se rallier, comme une idéologie imposée, mais au contraire que c'est un chemin individuel dans un premier temps que chacunE doit faire.

par contre, je  ne suis pas certaine que tu aies raison en ce qui concerne la perte de certains conforts, la construction ou l'isolation de maisons déjà construite en maison passives permet d'avoir un véritable confort et si les millions de maisons construites l'avaient été dans cet esprit depuis pas mal d'années, nous n'en serions pas là non plus.
donc, non je ne crois absolument pas qu'il soit nécessaire de "souffrir" pour vivre avec un confort agréable !
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  dadane
06-01-09
à 14:11

Concernant le commentaire de Satya "la société dans laquelle nous vivons est en soi déjà terrifiante et brutale", j'ajouterai que la vie elle-même est brutale. On en discutait avec un collègue qui idéalisait le mode de vie animal, qu'il jugeait parfait comparé au nôtre. Alors que les animaux vivent dans une violence et une lutte permanentes...
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  dadane
06-01-09
à 14:24

Re:

Ferallamb, je ne dénigre pas la composante théorique, je regrette juste que certains théoriciens et idéologues ne fassent que parler. Agir c'est bien aussi. Refuser de collaborer autant que possible c'est un bon début.
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