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suicides en prison

lu sur lejournalenvolee. : " « Une série de suicides en prison »... Les médias orchestrent un étonnement feint alors que l’on sait parfaitement que depuis de nombreuses années une personne se « suicide » en prison tous les trois jours dans des circonstances troubles.


L’important pour le pouvoir n’est pas tant de cacher un grave problème que d’habituer tout un chacun à cette réalité : comble de l’hypocrisie, plus on déplore ces morts suspectes, plus on les banalise. D’autant que Dati, bien formée aux stratégies de la communication, promet immédiatement une série de mesures supposées enrayer cette série noire : à leur arrivée, les prisonniers seront entendus par un psychologue qui évaluera leurs tendances suicidaires ; les surveillants feront une ronde nocturne supplémentaire, et un interphone sera installé dans chaque cellule... Si cela peut tromper le téléspectateur ignorant des réalités carcérales, cela ne peut qu’aviver la colère des familles qui ont perdu un proche à l’intérieur des murs.
Quant aux matons, du haut de leur cynisme syndical, ils prétendent que les suicides sont des actes « ludiques » ou des provocations à leur égard... Parmi ces centaines de suicides, combien restent inexpliqués, combien de morts suspectes dans les mitards ? La famille d’Eric Blaise, mort dans des conditions plus que mystérieuses au mitard de Fleury-Mérogis en novembre 2005, en sait quelque chose : deux ans d’instruction et d’enquête de la CNDS pour conclure à la responsabilité du corps médical qui aurait fait un mauvais diagnostic lors du placement d’Eric au quartier disciplinaire ; mais rien sur les traces de coups sur son corps, rien sur les motifs qui ont nécessité l’intervention des médecins... Mais la vie d’un prisonnier ou d’une prisonnière ne vaut pas tripette pour l’administration pénitentiaire ni pour le ministère de la justice. Le procès de l’évasion de Fresnes qui se déroule depuis un mois est révélateur : à la question posée par un avocat, « une évasion est-elle préférable à un suicide ? », l’ancien directeur de la prison, bien embarrassé, s’est réfugié derrière le sacro-saint principe de sécurité. Antonio Ferrara s’est évadé de l’emblématique mitard de Fresnes ; aucune violence physique, aucun blessé si ce n’est parmi les assaillants. « Un trou dans un mur et quelques tirs sur un mirador » pour intimider des matons qui n’hésitent pas, eux, à tirer dans le dos des candidats à l’évasion. Mais voilà, on ne provoque pas le pouvoir impunément : en dépit d’un dossier vide, d’un procès « à charge et à charge », comme l’a rappelé Me Ripert, de l’absence de certains accusés qui ont refusé de comparaître dans cette « farce judiciaire », la justice suit son cours vengeur. Elle veut condamner les prisonniers pour « tentatives d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique » : ce qui vaut la perpète... Peu importe qu’un homme purge une peine éliminatrice, l’essentiel pour ses geôliers, en uniforme bleu marine ou en robe de magistrat, est qu’il se soumette à sa condition d’emmuré vivant.
Les policiers, les procureurs, les juges ont tout pouvoir, toute légitimité, et ils s’en servent sans retenue : même quand certains de leurs collègues leur rappellent qu’il est préférable de sauver les apparences et de suivre les règles de déontologie de la profession, ils leur opposent leur intime conviction, l’immunité du système en place et la vengeance implacable de l’Etat sur ceux qui le défient.

Ecrit par , à 12:56 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  TOLKIEN
28-12-08
à 18:04




comme si l'enfermement et l'abscence de liberté ne suffisait pas à briser l'individu, un individu emprisonné doit aussi subir viols, coups, ainsi que différents bizutages comprenant écrasement et étouffement jusqu'à l'asphixie, pressions psychologiques et violences physiques de la part d'autres prionniers en cas d'insoumission au "chef" de cellule.. etc..

Contrairement aux apparences les meilleurs collaborateurs de l'état dans les prisons ne sont pas les matons eux mêmes qui ne sont que des capos, mais la minorité de bourreaux et autres nazis* se trouvants derriere les barreaux et qui volontairement sont mélangés par l'administration pénitenciaire avec la majorité d'individus victimes d'une société inégalitaire et malade de l'état et du capitalisme.


* déja en 39 certains des SS qui furent chargés de garder les camps de concentration furent stratégiquement recrutés par l'état allemand parmis d'anciens prisonniers ayant un passé de violeur ou ayant commis des assassinats sadiques et non politiques..
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