Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Les joyeux de Noël
lu sur quand-l-autruche-eternue. : " Tirant tête hors du trou, qu’entend-je ? Ici-même, la semaine dernière, on se permettait de signaler au ministre Darcos qu’il n’était pas certain qu’il ne reculât point face au mouvement lycéen. C’est fait. Une fois de plus, il a l’air fin. Mais puisqu’il parait que le ridicule ne tue plus, le monsieur s’autorise malgré tout des pérorages de paon. « Ce mouvement lycéen a pris un tournant très violent, pour des enjeux qui sont quand même modestes », assène l’hautain. Fatalement, il menace : « nous veillerons au mois de janvier à ce que les blocages ne se reproduisent pas. » Ça sent la flicaille à plein nez, d’autant que pour Darcos, la cause est entendue, tout ça c’est rien que la faute à cette satanée extrême gauche. D’ici à ce qu’on trouve une caténaire dans le cartable d’un gosse, y’a qu’un pas.


     L’extrême gauche, en cette fin d’année, admettons qu’elle a le dos large. « Julien Coupat pourrait être libre, pourtant, il ne l’est pas. » C’est son avocate qui parle, après que le Parquet, ulcéré d’entendre le juge des libertés se prononcer en faveur de la libération de son client, ait choisi la voie du référé-détention. Procédure exceptionnelle, rarement appliquée, mais qui permettra de maintenir en tôle Coupat et sa compagne. Joyeux Noël, monsieur Parquet !


      Un qui ne risque pas de jeûner le 24 décembre au soir, c’est le ministre dit « de la relance économique », l’inénarrable Devedjian. Assis sur quelques centaines de milliards, il n’a rien foutu depuis un mois. Il attend quoi pour se bouger ? « Je suis le plombier qui doit déboucher les tuyaux et le mécano qui doit resserrer les écrous », a déclaré l'intéressé. C’est sûr que si il passe son temps à bricoler dans son garage, on est pas prêt de voir la couleur d’un billet qui, de toute façon, ne nous est pas destiné. Joyeux Noël, banquiers ! Mais le problème, comme d’habitude, tiendrait en certaines lourdeurs de certaines administrations. Le problème, explique Devedjian, « c’est quand les mammouths d’un troupeau se mettent à suivre des chemins différents. » Etes-vous sûr, Président, de bien lui avoir expliqué son nouveau taf au Devedjian ?


      Trève de galéjades, l’heure est grave, l’autruche en péril. Copé, Jean-François, Ump, prépare un bêtisier de l’assemblée nationale. Concurrence déloyale ! Comment voulez-vous que je lutte, alors que lui, les bouffons, il les fréquente tous les jours ! Pas d’inquiétude cependant, vous connaissez Copé : drôle comme un képi, jovial comme une moule, ce qu’il prépare c’est une attaque contre le Ps. C’est d’un fun… Il entend par son bêtisier « dénoncer la violence inouïe, anormale, injustifiée » dont l’opposition ferait preuve. « Le parlement doit être un lieu de débat, pas un ring de catch. » Ah ah ah, quel humour !... Vivement le bêtisier, qu’on se marre.


      Dans la famille j’ai-laissé-mon-humour-en-bas-dans-la-bagnole, la Bruni elle aussi fait fort. La voilà qui se met à râler parce que pas contente de sa marionnette aux guignols. Elle lui reproche, en outre, de trop ressembler à Ségolène. « Ils auraient pu faire une marionnette pour moi », se lamente la dame. Décidément, marier Sarko laisse bien des loisirs. Joyeux Noël, pleureuse !


      A Rama Yade on ne souhaitera rien, enterrée vivante qu’elle est par ses petits copains, dont le dernier en date, Estrosi, maire de Nice, n’y va pas avec le dos de la pelle : « Rama Yade existe parce que Nicolas Sarkozy l’a fabriquée. » Précisant sa pensée de fossoyeur hilare, le bonhomme ajouta, en référence au refus de Yade d’être candidate aux européennes, « on fait un placement, on le fait fructifier, et au moment où on veut en tirer les bénéfices, voilà… » Paraîtrait que la Yade a très moyennement apprécié d’être comparée à un placement bancaire, qui plus est vermoulu. Peu importe, c’est une battante ! Si elle n’a pas envie de l’Europe, elle a par contre « très envie de repartir au combat électoral. » Comme à Colombes, Hauts-de-Seine, en mars ? Parachutée là-bas telle la potiche de base, elle réussit à perdre une mairie réputée imperdable. A ce propos : Sarko-le-candidat n’avait-il pas promis que ses ministres, si ils étaient battus au suffrage universel, seraient tenus de démissionner? On se souvient que Juppé avait appliqué cette règle, depuis… bin depuis Darcos, battu à Périgueux, Yade, battue à Colombes, sont encore là. Liste non exhaustive. Règle passée aux oubliettes.


      Un qui en rêve, des oubliettes, histoire qu’on le lâche un peu, c’est Julien Dray. Ce justiciable, bien connu des services de la rue de Solférino, est soupçonné d’avoir détourné la bagatelle de 351 027 euros, piqués dans les caisses de la Fidl, syndicat lycéen, et de SOS Racisme. « On bafoue la présomption d’innocence ! » hurle son avocat. Et de préciser que « Julien Dray est d’une sérénité totale. » Tu m’étonnes. 350 000 euros, ça nous fait du joyeux Noël.

 
Frédo Ladrissequand-l-autruche-eternue
Ecrit par , à 09:31 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom