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L'En Dehors


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Quand Luc Besson se fait un film

lu sur quand-l-autruche-eternue. : " Tirant tête hors du trou qu’entend-je ? L’inqualifiable Luc Besson qui, il y a quelques temps, venait pleurer sa mère dans les jupes médiatiques, faire part d’une intense déception. Tout en mettant sur pied, du côté de Saint-Denis, sa « cité du cinéma » (vaste usine à navets qui bénéficie des largesses sonnantes et trébuchantes du Conseil Général), il avait entrepris le tournage de son prochain film, à Montfermeil, dans le 93, toujours.

Las ! Quelques gosses, payés à la roupie et même pas de sansonnets pour des sous-emplois de vigiles, voire, au mieux, de figurants, se sont un peu agacés à la vue de tout le pognon claqué par ailleurs sur le tournage. Ils ont donc cramés une poignée de bagnoles. Lesquels véhicules, précision d’importance, étaient destinés aux cascades, c’est-à-dire à la casse. « Il s’agit d’une bande de gamins, commandités par les meneurs d’une guérilla urbaine », éructa l’artiste et néanmoins patron. Petit maître de la violence gratuite, prince des taxis qu’on casse pour rien, la vue d’une carcasse en feu aura suffit à Besson, Luc, à dénoncer une « guérilla », des « meneurs », ensuite plier bagages, sans autre forme de procès. Les « gamins » voulaient juste qu’on les paie à hauteur de ce qu’ils étaient en droit d’attendre. Ce qu’ils peuvent être ingrats, dans le 93…


     L’autre guérilla de la semaine enflamme, comme on sait, le Ps. Tous les coups sont permis, les sœurs ennemies se répandent en invectives hallucinées qu’il serait inutile de reproduire ici. Arrêtons-nous cependant sur les déclarations de miss Filipetti, ségoléniste par impulsion. « Le vieux Ps a tout fait pour empêcher la victoire de Ségolène Royal », lâche la pasionaria. Ce qui s’appelle respecter le vote des militants. Ce vote, dont on sait que les prétendus démocrates ne le respectent que quand ça les arrange, a, une fois de plus, prouvé ses misérables limites. 42 voix d’écart, puis 31, puis 12… Mais plutôt que de dénoncer un mode de scrutin qui, à l’évidence, ne fonctionne pas, la Filipetti préfère, elle, dénoncer les résultats de Martine Aubry, dans le Nord : « un score de maréchal. » Nous y revoilà ? « Nous avons des doutes », ajoute-t-elle. Manuel Valls, autre lieutenant de la Royal, cogne sans prendre de gants : « il y a eu tricherie. » Ambiance, entre camarades… Peillon, autre ségoléniste, propose alors un recomptage, voix par voix : « on veut passer l’aspirateur, tout nettoyer. » On ne saurait trop lui conseiller l’efficace Kärcher.


     Tandis que ces bouffons s’amusent à recompter leurs petits bouts de papier, squattant les Une de la presse et de l’espace médiatique, d’autres, privatisent la Poste. Repoussent la date de départ à la retraite à 70 ans. Ouvrent la boîte de Pandore du travail le dimanche, et préparent, à terme, la privatisation du système universitaire. Ainsi, pour la première fois, l’Europe va produire cet année un palmarès officiel de ses universités. « Ce classement va mettre les universités en concurrence, même si ce n’est pas l’objectif principal », a avoué Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur. Qu’elle s’autorise à le dire prouve assez que le pouvoir n’a plus à craindre, dans ce domaine, de résistance conséquente. Mieux encore, elle en remet une couche : « il y aura donc les meilleures [universités] et les moins bonnes. » Reste à savoir vers lesquelles se dirigeront les enfants des classes supérieures, et dans lesquelles s’entasseront les étudiants issus des classes défavorisées, des banlieues,… On en a une vague idée…


     Sinon, en pérégrinant sur le net je suis tombé sur le blog de Philippe Corcuff, sociologue, qui écrit je crois dans Charlie-H (je dis je crois, parce que je ne lis plus cette engeance Phillipe-Vallesque), et membre de l’inénarrable NPA. Son titre ?

« Quand l’hippopotame s’emmêle» … Pour tenir compagnie à une autruche qui éternue, c’est assez sympathique. Manque encore « quand la hyène baille », « quand le chacal se gratte » et « quand l’éléphant chie » pour que nous puissions ouvrir un nouveau livre de la jungle. Et le Luc Besson, comme animal, il fait quoi ?

                                                                                                      Frédo Ladrisse


Ecrit par , à 10:38 dans la rubrique "Actualité".



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