L'En Dehors

si je comprend bien pour les dirigeants capitalistes et leurs armée d'analyste l'opinion publique internationnale n'est pas encore suffisament prête à accepter volontairement la mise en place d'un gouvernement économique mondiale comme certains dirigeants politiques le proposent ? il faut encore la travailler en brandissant l'épouvantail de la récession ? quel farce  ! encore une fois tout est bon pour tromper l'electeur en lui faisant croire que les crises économiques sont le fruit du hasard dans un monde ultra contrôlé.. mais en cherchant bien à qui profite le crime ont se rend vite fait compte des interêts sous jacents car pour l'économie capitaliste que ce soit en déclenchant des guerres mondiales ou des crises économiques il est toujours profitable de savoir "perdre" pour gagner la mise au centuple.. et toujours au dépend de nos libertés individuelles et de l'indépendance des pays du monde entier.

salut,
veux-tu dire que cette crise est voulue?! Que les catastrophes renforcent le pouvoir central, oui, mais qu'il créé une crise de ce genre de toute pièce, ça m'a l'air peu probable. Ils se sont fait attraper à leur propre jeu. Je ne pense pas que tout soit voulu à ce point dans le capitalisme. On voit en ce moment que le système peut être autophage. Je suis le premier à dire que la bourgeoisie complote contre les peuples, du fait de ses pratiques claniques, mais là, je crois que tu lui prêtes trop de pouvoir dans un système qui dépasse tout le monde.

bonjour totof


il est vrai que je m'emporte peu être un peu trop mais je garde toujours en tête cette phrase de roosevelt qui gaffeur comme chirac*  proclama : "qu'en politique tout comme en économie rien n'arrive jamais par hasard"

quand à ma reflexion sur le fait que le capitalisme sait parfois "perdre pour gagner", je fonde mon raisonnement sur le résultat des deux guerres mondiales qui à chaque fois virent l'établissement d'un nouvel ordre économique capitaliste renforcé et plus puissant correspondant commme par hasard aux besoins d'expansions hégémonique d'une économie avant tout fondé sur la conquéte territoriale et marchande permanente, mais toutefois contrainte de sauvegarder les apparences "démocratiques" dans les pays constituants l'arrière base de son expansion mondiale. Il en va de même aujourd'hui avec le fameux "droit d'ingérence" conceptualisé par les nazis et si souvent invoqué par nos "démocraties" et qui consiste par toutes les ruses possibles à faire passer une armée d'invasion pour une armée de "libération" auprès de l'opinion publique..

"Je suis le premier à dire que la bourgeoisie complote contre les peuples,"

je ne crois pas du tout à une quelconque théorie complotiste, mais tout simplement au machiavelisme historique propre aux structures de pouvoir dont la logique depuis les premières civilisations n'à pas changé aujourd'hui et à toujours visé à l'imporalité absolu du pouvoir par le contrôle totale du vivant sous toutes ses formes.

c'est pourquoi je crois que la bourgeoisie actuelle ne complote absolument pas mais n'est qu'un rouage suivant la logique d'un système étatique dont ils sont pour moi autant privilégiés qu'esclaves mais dont les racines et la finalité déja institué par les premiers tyrans aspirant eux mêmes à l'intemporalité et au contrôle totale leurs échappes.








* chirac : "les promesses electorales n'engagent que ceux qui y croient"

( je me trompe peut être complétement dans mon analyse, car il s'agit avant tout d'interrogations personnelles que j'exprime et aucunement de certitudes)


juste pour dire qu'à défaut de croire totalement en une crise financière que même une armée d'analystes au service de l'économie capitaliste n'aurait pas réussi à anticiper, je pense cependant qu'il existe aujourd'hui une réelle crise de confiance des populations exploités en l'économie capitaliste et en la fausse valeur "argent", un réel manque de foi" pourraient même dire certains.. selon moi la "valeur" argent et le système monétaire ne sont que des concepts qui puisent leurs existence dans deux facteurs sociaux principaux : la peur de se réapproprier la marchandise (objet de convoitise et de manque défendue par l'état), et un deuxième facteur découlant directement de cette peur c'est à dire l'espèrance illusoire que l'argent puisse permettre de compenser notre abscence réel de bonheur en échange de la soumission au salariat instrument du vol de nos vies, ainsi il suffit qu'une majorité grandissante d'individus ne pensent plus que l'argent puisse leurs permettre d'accéder au bonheur ou au paradis immédiat (dans la consommation) pour qu'il y ait crise de confiance ou manque de foi, et que ce géant au pieds d'argiles que l'ont nomme le capitalisme en subisse les conséquences*.

*(mais ne craignons rien les chefs politiques des partis politiques régulateurs de la colère sociale, c'est à dire obama et bientôt ségoléne seront la pour nous redonner confiance en nos chaînes d'esclaves, ceci en échange d'une petite rallonge de la chaîne de l'exploitation..)