Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

La Tiqqounerie, "positiviste" ? Éléments de critique de l'Insurrection qui vient, par Clément Homs
Lu sur Decroissance.info : Communes pour l’insurrection : la question de la fascination pour la violence et le désastre.
La perspective libératoire développée dans L’insurrection qui vient doit être elle aussi renvoyée aux textes préexistants. Avec les Tiqquns, « l’appropriation de l’oubli de l’être », c’est-à-dire la libération de nous, les Blooms, ne se pose plus comme chez Heidegger sur un plan métaphysique (après l’expérience du néant, on se réconcilie dans l’être dans une « pensée remémoratrice » d’ordre physico-mythico-poétique), mais pratique. Ils ont en effet cherché à « inscrire la logique de son accomplissement au sein même de l’histoire dans un style purement hégélien » [1] . Le schéma central posé pour définir la libération (le Tiqqun) est défini triplement par un mélange de la pensée heideggerienne, la pensée kabbaliste et la pensée du nihilisme politique. Ceci explique d’ailleurs beaucoup le type d’écriture qui est posée dans L’insurrection qui vient, comme les formes de cette insurrection.

Le schéma de libération est en effet strictement hégélien : il faut que quelque chose se soit réalisé complètement jusqu’à la nausée, pour voir surgir son dépassement : c’est là la structure de l’insurrection qui vient... « La métaphysique marchande est la métaphysique qui nie toute métaphysique et d’abord elle-même comme métaphysique » (Tiqqun, n°1). C’est donc par le développement total de la société marchande, que le désert se répandra dans la totalité de l’existant. Et permettant l’expérience du néant, cela engendrera la reconnaissance de l’oubli de l’être communautaire, et donc le réveil, l’arrivée du Tiqqun.

Les Blooms jouent là un rôle essentiel dans ce schéma : « nous voyons apparaître un type d’homme dont la radicalité dans l’aliénation précise l’intensité de l’attente eschatologique » (Théorie du Bloom). C’est donc les Blooms qui portant le dégoût destructeur dans leur vide total, sont la pure négation de la société marchande : « par l’expérience absolue de son aliénation écrivent P. Garrone et D. Caboret, il se rend capable de se réapproprier son essence métaphysique et donc de se supprimer comme Bloom ».

Pour les Tiqqun, c’est donc parce que le sujet du Bloom est vide du fait que son être communautaire est projeté hors de soi, qu’il faut considérer le Spectacle et la Biopolitique, comme le faisait Max Stirner, dans une vision toute idéaliste et vouloir le détruire entièrement, dans un geste libératoire et purificateur : c’est là le moment et le rôle de l’insurrection. La perspective est simplement l’opposition d’une vision du monde à une nouvelle vision du monde qui doit dans l’insurrection et dans la constitution des « communes », s’y substituer [2] . Des insurgés s’insurgent toujours contre une « conscience de soi », et ils le font dans le vivre même de cette « conscience de soi », jusqu’à la catharsis de son écœurement nihiliste.

Lire la suite sur Decroissance.info.

Ecrit par ElVirolo, à 22:18 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  satya
17-11-08
à 23:47

bon, je vais mettre les pieds dans le plat...
et je vais essayer de faire bref.

en dehors du fait que ce genre de propros me fait mal aux cheveux assez rapidement, je trouve qu'il fait directement allusion à l'imaginaire états-unien fortement propagé (j'allais écrire "propagandé"!) de l'armaggédon: la destruction totale et finale qui est une trouvaille totalement religieuse et politique.

cette image permet dans les faits justement d'éviter totalement toute discussion réelle et effective concernant les violences et le fait qu'elles sont totalement humaines et terrestres.
c'est pour moi un déni de notre humanité et un refus d'accepter de nous connaitre vraiment de façon essentielle.

or jamais aucune action non-violente essentielle et effective dans ses résultats ne sera accomplie; ni aucune (r)évolution, tant que nous ne nous aurons pas réapproprié nos violences; les violences que nous infligeons aux autres et les violences qui nous sont faites et que nous avons (et sommes encore) entrainés à accepter.

c'est donc encore une fois un sujet qui est détourné par du religieux et du philosophique alors qu'il serait important de commencer enfin à le traiter à un niveau terrestre, humain et politique.

Répondre à ce commentaire

  OgRuR
19-11-08
à 19:52

Re:

Il y en a des applications terrestres et humaines satya, à travers certains artistes notamment
Répondre à ce commentaire

  satya
20-11-08
à 22:06

Re:

ah oui? qui ça par exemple?
Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom