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L'En Dehors


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La saga du vilain terrorisme anarcho-autonome continue ...
Lu sur Indymédia Nantes : "Ce matin, une vingtaine d'arrestations ont été effectuées à Paris, à Rouen, à côté de Nancy et à Tarnac (dans le centre) par la direction antiterroriste dans le cadre des sabotages sur les lignes SNCF qui ont eu lieu la semaine dernière.

C'est le retour des vilain-e-s anarcho-autonomes sur la scène: perquises, arrestations, articles dans les journaux à l'occasion des sabotages de la semaine dernière sur les lignes de la SNCF.

Nos gentils médias parlent de terroristes anarcho-autonomes, ayant des liens avec des mouvements en Europe, et qui seraient sous surveillance depuis longtemps (genre huit mois). Les vilains auraient fait des choses (en vrac) pendant la lutte ("contestation" si vous causez le journaliste) contre le CPE, pendant le G8 en Allemagne de l'année dernière et "auraient été actifs pendant la lutte contre le fichier EDVIGE" (comme quoi y'a pas de hasard, hein ?).

En tout cas, y'aurait eu vingt interpellations dans quatres lieux différents (Paris, Rouen, près de Nancy et à Tarnac sur le plateau de Millevaches), et apparemment dix personnes auraient été libérées maintenant. Le seul chef d'inculpation dont parlent les médias, c'est "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Vu que c'est de l'anti-terrorisme, les gardes-à-vues peuvent durer 144 heures (les médias disent 96, mais d'après les divers guides juridiques, ça peut aller jusqu'à 144). Les médias mentionnent étrangement (ça leur parait important) entre 3 et 7 filles.

Les journaleux disent que les arrestations ont été faites avec toute l'artillerie lourde: bouclage complet des environs, SDAT (section spéciale anti-terroriste), DCRI (nouveau nom de nos chers RG).

Evidemment, Alliot-Marie et Sarko sont contents du résultat, et MAM dit qu'elle avait prévenu depuis longtemps d'une "résurgence de l'extrême-gauche terroriste" (toi-même !). Le patron de la SNCF et les syndicats disent "vous voyez, c'est pas des cheminots, parce que les cheminots, ils sont gentils". La LCR "dénonce toutes les provocations", demande "à qui profite le crime" et rappelle que le sabotage n'est pas une forme de lutte acceptable pour eux (au moins, c'est clair). La FA dit qu'elle réclame quand même la libération des gens, mais que c'est pas des actions avant-gardistes comme ça qui font avancer le schmilblick. Bourseiller, un journaliste auteur d'un très mauvais bouquin sur l'ultra-gauche, intervient dans un reportage pour étaler sa pseudo-expertise, pour la joie des petits et des grands.

Au niveau des preuves c'est pas clair: les keufs disent qu'ils ont des élements de police scientifique (genre ADN, empreintes, images, ...) mais rien de plus précis. On a un micmac de dépêches qui parlent de "traces ADN" retrouvées et de signalements aux alentours des lieux des sabotages.

Pour celleux qui veulent mettre ça en lien avec les histoires qui se déroulent depuis quelques mois autour du "terrorisme" et des méchants "anarcho-autonomes", vous pouvez lire la brochure "Mauvaises intentions" ici: https://infokiosques.net/spip.php?article597 .

Ecrit par libertad, à 16:26 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  satya
12-11-08
à 16:56

j'ai lu ceci sur ce site; reuters est normalement considéré comme donnant des infos sérieuses non??

Sabotage SNCF : les informations données par la presse étaient fausses

REUTERS | 12.11.2008 | 12:48 | Gardes à vue prolongées dans l’affaire des sabotages à la SNCF

Je cite :

"Les policiers du renseignement intérieur et de la sous-direction antiterroriste ne disposent pas pour l’instant de preuves. "

"Il n’y a pas d’élément matériel qui permette de les rattacher directement aux actes de malveillance, dit-on de source policière."

"Par coïncidence, les policiers de la sous-direction antiterroriste surveillaient depuis avril certains des suspects, ce qui leur a permis de voir certains d’entre eux s’approcher, dans la nuit de vendredi à samedi, d’une voie ferrée en Seine-et-Marne.
Les policiers n’ont cependant pas constaté de visu qu’ils avaient mis en place un dispositif de sabotage et n’ont rien remarqué d’anormal sur le coup."

"La police ne dispose pas encore, par ailleurs, des résultats des comparaisons entre les empreintes digitales et génétiques des suspects et les traces relevées sur les mécanismes utilisés pour les sabotages. La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie avait évoqué des éléments comme preuves possibles."

"La police n’a retrouvé ni horaires de train, ni carte détaillée du réseau SNCF, ni explosifs, a déclaré cette source policière, démentant des informations de presse."

"Aurait en revanche été découvert, selon plusieurs médias, un manuel décrivant la conduite à tenir en cas de garde à vue, mais ce type de document circule largement parmi les activistes habitués aux interpellations après des manifestations."

Michèle Alliot-Marie avait pourtant déclaré à la sortie du conseil des ministres. "Les perquisitions ont permis de recueillir beaucoup de documents très intéressants".
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
13-11-08
à 10:43

anticipation...

un petit scénario d'anticipation..

il est assez surprenant de constater que déja sous vichy l'état français et les médias de l'époque qualifiait les actes de résistance et d'insoumission au fascisme d'actes "terroristes" et de constater que quelques 60 après, l'état français rend hypocritement hommage à cette même résistance à laquelle degaulle s'empressa de retirer les armes.. en partant de ce constat serait il donc fou d'imaginer que d'ici quelques décennies et autres catastrophes sociales et environnementales de grande envergure, l'état français avec un autre guignol à sa tête ne puisse pas comble de l'hypocrisie la plus totale rendre un "vibrant et larmoyant hommage" à cette résistance anarcho autonome "incomprise" de ses contemporains ? ( à condition bien sur que celle ci ait été préalablement et  définitivement enterré si vous voyez ce que je veux dire..)
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
13-11-08
à 11:05

Re: anticipation...


un petit rappel historique en correspondance avec ce qui se passe en ce moment vis à vis de toute forme de résistance, mais surtout un rappel de ce dont est capable un etat quelque soit son masque du moment  :


Lu sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_Reichstag

L’incendie du Reichstag, ou Reichstagsbrand en allemand, est l'incendie criminel du Palais du Reichstag, siège du parlement allemand à Berlin, dans la nuit du 27 au 28 février 1933.

Immédiatement exploité par les nazis à des fins politiques, il est suivi par la proclamation de la Reichstagsbrandverordnung qui suspend sine die les libertés individuelles et par une campagne de répression dirigée contre les communistes allemands.

L'identité du ou des incendiaires a fait l'objet de nombreux débats. Les historiens sont toujours partagés entre la thèse l'attribuant au seul communiste hollandais Marinus van der Lubbe et celle l'imputant aux nazis pour qui il s'agissait du « début de la révolte communiste » selon Hermann Göring.


L'exploitation politique de l'incendie [modifier]

Rudolf Diels, chef de la police prussienne, arrivé immédiatement sur les lieux est alors persuadé que Marinus van der Lubbe a agi seul.

Les nazis décident d'exploiter immédiatement l'évènement, et présentent l'incendie comme le signe avant-coureur d'un vaste « complot communiste ».

« C'est un signe de Dieu, Herr Vice-Chancelier ! Si ce feu, comme je le crois, est l'œuvre des communistes, nous devons écraser cette peste meurtrière d'une main de fer ! »
    — Hitler au vice-chancelier von Papen, le 28 février 1933[5].

Dès le lendemain de l'incendie, le 28 février, Hindenburg signe un décret présidentiel « pour la protection du peuple et de l'État » : le Reichstagsbrandverordnung, qui suspend sine die les libertés individuelles et lance la chasse aux communistes. Dans la foulée, le gouvernement fait arrêter plus de 4 000 militants du KPD, le parti communiste allemand, dont son président Ernst Thälmann, ainsi que plusieurs dirigeants socialistes et intellectuels de gauche, au total plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le journaliste vedette Egon Erwin Kisch est aussi arrêté. Ces opposants sont internés dans les premiers camps de concentration nazis, essentiellement à Dachau. La peine de mort est introduite avec effet rétroactif. Ce décret qui marque la fin de la démocratie reste en vigueur jusqu'en 1945.

Le procès s'ouvre le 21 septembre 1933 à Leipzig. Marinus van der Lubbe est condamné à mort et décapité le 10 janvier 1934. Le 21 avril 1967, un tribunal de Berlin, à titre posthume et symbolique, transforme la condamnation à mort de van des Lubbe à huit de prison pour « tentative d'incendie avec infraction ». En 1980, Robert Kempner, un des procureurs américains des procès de Nuremberg, convaincu de l'innocence de Marinus van der Lubbe, obtient son acquittement, mais ce verdict est cassé un an plus tard en appel. Finalement, le 10 janvier 2008, les services du procureur fédéral allemand, jugeant la condamnation officiellement « illégale » annulent le verdict soixante-quinze ans après [6].


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