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L'En Dehors


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Vichy : récit à vif de la mobilisation...
Lu sur Rebellyon : "Description brute des événements de cette journée du 3 novembre.

Au départ de Lyon...

Le départ prévu au alentours de 13h30 se fait en très forte présence policière ! 4 ou 5 camionnettes de flics sont sur place.
Très vite l’ensemble des camarades qui ont prévus de se rendre à Vichy se voient dans l’obligation de se soumettre à des contrôles d’identités, fouilles, etc..
Le convoi est bloqué jusqu’à ce que toutes les personnes sur place se soumettent à ce contrôle, dont l’objectif est de trouver des prétextes pour baillonner la constestation du sommet de Vichy !

14h30
Des journalistes sont sur place....
Un premier bus est "autorisé" à partir avec des contrôles et des fouilles modérés
A Vichy

Dès le matin tous les trains en provenance de Paris sont bloqués. Le baillon "démocratique" se met en place...

14h40
Blocage des rues vers le parking universitaire de Vichy
Manifestation sauvage entre la gare et l’hotel de ville (entre 60 et 80 personnes)

Les mouvements sont sous hautes surveillance policière avec la présence de 3 hélico qui cadrillent le ciel de Vichy, ainsi que plusieurs cars de CRS.
Ecrit par libertad, à 16:45 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  leslibertaires
04-11-08
à 05:05

les journalistes

deux voitures cramées d'après les journaleux-ses


afp :

Manifestants à Vichy contre la politique européenne d'immigration: deux voitures brûlées

Deux voitures ont été incendiées lundi en marge d'une manifestation qui a rassemblé à Vichy 2.000 personnes venues dénoncer la politique européenne d'immigration, discutée le même jour dans la ville lors d'une conférence européenne controversée, a constaté une journaliste de l'AFP.

Un groupuscule de "casseurs", selon les organisateurs d'une manifestation qui se voulait pacifique, serait à l'origine des incidents qui ont entraîné des tirs de gaz lacrymogène par des CRS en faction, près de la gare de Vichy.

Dans une certaine confusion, le cortège s'est dispersé vers 19H30, le gros des manifestants ayant regagné Cusset, en banlieue de Vichy.

Le cortège (de 1.700 manifestants selon la préfecture, 2.500 selon les organisateurs) avait démarré peu après 18H00 de la banlieue de Vichy avant d'être momentanément bloqué par un cordon de CRS.

Des manifestants de la mouvance anarchiste ont alors jeté des projectiles vers les policiers, qui ont réagi en tirant des cartouches de gaz lacrymogènes. La manifestation, qui se veut pacifique, a ensuite repris par une autre rue.

La banderole de tête, qui indiquait "Collectif pour une Europe des droits de l'Homme", était portée par un représentant de chacune des organisations appelant à la manifestation (Attac, Solidaires, FSU, RESF, LCR, PCF, CGT, PS et Verts) dont Cécile Duflot, secrétaire national des Verts et Francis Wurtz, député européen communiste.

Certains des manifestants scandaient:


"C'est pas les immigrés, c'est pas les sans-papiers, c'est (Brice) Hortefeux  qu'il faut virer" ou


"Français, immigrés, égalité des droits",



d'autres portaient symboliquement des masques blancs désignant par un mot une minorité ethnique ou sociale.

Tout aussi symbolique, la présence d'enfants de déportés rassemblés sous la banderole de l'Union des Juifs Français pour la Paix (UJFP), indiquant "Non à l'Europe forteresse, non à la criminalisation des sans-papiers...oui, cette politique nous rappelle Vichy".


Répondre à ce commentaire

  leslibertaires
04-11-08
à 05:09

Re:

Les premières manifestations sauvages ont donné lieu à huit arrestations. http://juralibertaire.over-blog.com/
Répondre à ce commentaire

  leslibertaires
04-11-08
à 05:12

Re: Re: la suite sur rebellyon

Environ 150 personnes viennent gonfler les rangs rue de Paris.
Les premières manifestations sauvages ont donné lieu à 8 arrestations.

17h15
Les gens commencent à arriver. Les flics contrôlent au compte goutte.

18h15
Début de la manifestation. Environ 1 millier de personnes. Début assez calme. Quelques fumigènes sont lancés sous les slogans de "Des papiers pour tous ou tous sans papiers !" "Sarko collabo".

Les bus ne sont pas encore tous arrivés. Certains sont encore bloqués par les barrages policiers.

18h50
La manif gonfle (environ 2000 personnes). toujours quelques fumigènes. Collages, graffitis, etc... L’ambiance reste calme.

19h00
Le service d’ordre tente d’empêcher la manifestation de faire face à un barrage de police. Mais des manifestants parviennent à s’en extirper. Un cortège compact de manifestants, postés derrière une banderole, se forme et se met face aux CRS, planqués entre les barrières anti-émeutes. L’accrochage est violent. De nombreux projectiles sont lancés sur la police, dont des bouteilles en verre et des fumigènes. Une corde est accrochée à un mur anti-émeute afin de le déstabiliser, mais la tentative avorte. La police lance quelques grenades lacrymogènes et le cortège se dissout dans les rues adjacentes.

19h15
Le gros de la manifestation se réorganise. Il se dirige vers la gare. Une partie des manifestants (100 à 200 personnes) continue de se faire gazer et se réfugie vers les chemins de fer, qu’elle traverse par la passerelle - non sans avoir au passage brisé des vitres de magasins et de voitures "de riches" ainsi que des panneaux publicitaires -, afin de rejoindre le gros de la manifestation. Ce qu’elle parvient à faire à temps, puisqu’un véhicule munis d’une lance à eau était sur le point de se mettre en travers du chemin.

19h45
Le cortège se trouve maintenant avenue de Gramont depuis plus de 30 minutes. Les flics font toujours barrage et balancent quelques lacrymogènes. Une mini barricade se forme et une nouvelle voiture est incendiée.

20h00
Les hélicoptères viennent éclairer la foule. Une arrestation a lieu, a priori un peu musclée.
Les flics font toujours face à la foule qui progresse difficilement.

20h45
Les hélicoptères sont toujours là. Le cortège est très dispersé, éclaté en petit groupe. Certains sont aux environs de l’espace Chambon. La BAC circulent :
plusieurs témoignages sur l’arrestation de deux personnes qui se trouvaient dans un groupe en retrait du cortège car ils aidaient une personne handicapée. Dans le groupe deux personnes portent un masque blanc. Les flics les arrêtent pour "portage de masque blanc interdis".

21h15
Au moins une dizaine d’arrestations à Cusset a proximité de l’espace Chambon. Parmi les personnes arrêtées 7 bleges ( belges ?), 1 roannais et 1 Lyonnais.
Les hélicoptères films toujours.

21h30
Espace Chambon : les CRS commencent à tirer au flashball alors que le meeting était sur le point de commencer. Une trentaine de coups sont tirés. Des barricades sont formées pour se protéger des tirs.

22h00
La zone devant l’espace Chambon se vide. Certains ont rejoins les bus. Les flics ont reculé d’une centaine de mètres. Ils sont devant le portail. Deux barricades enflammées les séparent du reste des manifestants. Ils attendent... Le militant lyonnais arrêté a été relâché.


commentaire sur rebellyon  ::  Le lyonnais a été libéré.

Au niveau des arrestations, au moins une quinzaine, dont beaucoup de Belges, qui ont été gazés au visage alors qu’ils et elles levaient les mains face aux flics. Violences policières, en particulier sur un arrêté.

Deux personnes de Clermont ont été arrêtées parce qu’elles portaient des masques blancs ! Elles ont été relâchées.

Vers 1h15 le camping du contre-sommet a été violemment expulsé par des flics bien hargneux. Les gens sont dehors dans le froid. Un hébergement sur place est en train d’être trouvé.

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  CNT63
05-11-08
à 09:32

5/11/08: Vichy-Comparutions immédiates au tribunal de Cusset à 14h

Vichy-Comparutions immédiates au tribunal de Cusset à 14h

mercredi 5 novembre 2008 Vichy-Comparutions immédiates au tribunal de Cusset à 14h

L’équipe légale pour le contre-sommet de Vichy appelle à ce qu’une solidarité en parole et en acte s’exprime en vue d’éventuels procès et à ce que soit mis en place des mobilisations publiques face à la répression

Le 3 novembre, plus de 2000 manifestant-e-s se sont retrouvées dans les rues de Vichy pour protester contre les politiques de répressions des migrants. Il est rapidement apparu qu’une bonne partie d’entre eux souhaitaient ne pas se cantonner à un simple défilé et voulaient tenter de bloquer les rues et de perturber le sommet. Divers moyens ont été utilisés pour essayer d’atteindre la zone rouge et de dépasser les barrages policiers : cordes attachées aux grilles et tirées, projectiles, barricades. La réaction des policiers mobilisés massivement (plus d’un millier de CRS, gardes-mobiles, polices montée, Brigade-Anti-Criminalités) a été immédiate. Ils ont inondé les rues de gaz lacrymogène et ont refoulé petit à petit les manifestant-e-s jusqu’au meeting officiel à l’Espace Chambon dans Cusset. C’est là que des barricades ont été remises en place face aux tirs de flashballs de la police.

Plus tard dans la nuit, des policiers sont venus au camping attribué aux manifestant-e-s. La quinzaine de personnes qui y dormaient en ont été expulsés par surprise à coup de pied dans la tête à travers les tentes, puis suivis dans les rues de la ville. Mardi matin plusieurs groupes de personnes ont été arrêtés, simplement parce qu’elles se rendaient à la gare ou marchaient dans les rues.

En tout et pour tout, une quarantaine d’interpellations ont été effectuées à notre connaissance par les forces de police. Certaines sont arrivées lors de course-poursuites et de nombreuses autres à l’occasion de fouilles sur des manifestant-e-s, lorsque ceux-ci détenaient par exemple des masques en carton pour se protéger des gaz lacrymogènes. Plus d’une vingtaine de personnes ont été relâchées assez rapidement après des contrôles d’identité renforcés. Une quinzaine d’autres ont vu leurs Garde à Vue prolongées de 24h. Le parquet n’a pas décidé s’ils passeront en comparution immédiate, si leur procès sera reporté ou s’ils seront mis en examen ultérieurement. Nous ne connaissons pas encore les conditions d’arrestation exactes de toutes les personnes arrêtées. Les éventuels chefs d’inculpations n’ont pas encore été rendus publics. Pourtant, les témoignages concordent pour dire qu’une dizaine des personnes encore retenues ont été prises au hasard par la BAC. Les policiers en civil courraient en effet après une partie du cortège se rendant à l’Espace Chambon et ont arrêté ceux qui étaient le plus à la traîne, en les gazant et matraquant au sol. Pourtant, même en l’absence de faits avérés répréhensible par la justice du côté des manifestant-e-s, il est tout à fait possible que le parquet cherche à les inculper lourdement.

L’équipe légale pour le contre-sommet de Vichy s’est constituée pour soutenir les manifestant-e-s face à la répression policière et organiser une solidarité collective vis à vis de tou-te-s les inculpé-e-s. Elle a aussi pour objectif de donner une autre version des faits que la vision policière qui filtre à travers la presse et s’étalera dans les tribunaux.

Nous rappelons à ce titre que des tactiques de blocage et de perturbation sont reprises massivement depuis plus de dix ans internationalement à l’occasion des grands sommets (G8, Banque Mondiale, FMI, sommets européens...). Elles ont été très présentes ces dernières années en France lors de manifestations d’étudiant-e-s, de lycéen-ne-s, de salariés et de soutiens aux sans-papiers. Rappelons aussi qu’en ces temps sarkoziste, la répression de la contestation sociale est de plus en plus dure aussi bien dans la rue que dans les tribunaux..

Si il est vrai que les tactiques de perturbation du sommet ont fait hier débat au sein des manifestant-e-s, il était clair aussi qu’une large partie d’entre eux sont restés aux côtés de ceux qui voulaient pénétrer dans la zone rouge et qu’ils comprenaient très bien leurs objectifs. Dans les rues couvertes de fumées, on retrouvait aussi bien des groupes non-encartés, que des syndicalistes et militant-e-s de diverses organisations, participants au blocage ou observant à minima avec une certaine bienveillance et ne pas laisser cours à la répression policière.

Alors que la solidarité est plus que jamais de mise, on regrette que certains des porte-paroles des collectifs qui appelaient par ailleurs avec tous les mots les plus indignés à s’insurger contre "le sommet de la honte", semblent prêts à condamner les centaines de personnes venus dans la dynamique de perturber concrètement ce sommet, et qui ont pour beaucoup participé activement à la mobilisation. En tentant de les faire passer pour de "mystérieux casseurs" sortis de nulle part, isolés et irréfléchis, ils rejoignent et cautionnent le discours policier.

En cherchant à dénier un sens à des actions politiques par ailleurs amplement argumentées dans certains des appels à la mobilisation, les voies officielles relayées par les médias tentent d’invisibiliser et de neutraliser les démarches qui sortent du cadre acceptable pour Hortefeux et consorts. Elles se portent ainsi garantes d’un processus de criminalisation des mouvements sociaux et participent directement à la légitimation d’éventuelles condamnations.

L’équipe légale pour le contre-sommet de Vichy appelle à ce qu’une solidarité en parole et en acte s’exprime en vue d’éventuels procès et à ce que soit mis en place des mobilisations publiques face à la répression.

Nous continuerons à recueillir des témoignages sur la manifestation et les arrestations et à assurer un relais dans les temps à venir. Un soutien financier est à prévoir en cas de procès.

Les comparutions immédiates auront lieu demain (mercredi) à 14h au tribunal de Cusset (rue Gambetta). Il est important qu’un maximum de personnes puisse s’y rendre pour les soutenir dès demain matin.

L’équipe légale recherche en urgence des garanties de représentations (certificats d’études, de travail et de domicile, promesses d’embauches etc…) de la part des proches des personnes inculpées. Les garanties doivent être faxées le plus rapidement possible à maître Borie : 04 73 36 37 65.

contact tel pour plus d’informations : 06 43 78 77 98 contact mail : vichy2008 bPo riseup.net

Pour envoyer des témoignages écrits et des soutiens financiers : Caisse de solidarité c/o La lutine 91 rue Montesquieu 69 007 Lyon

http://nantes.indymedia.org/article/15214

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