Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Moi je n'ai jamais été guévariste
--> et je ne le serai jamais
Moi, je n’ai jamais été Guévariste.
J’aurais pourtant bien aimé m’identifier au héros romantique de la révolution cubaine mais je n’avais le droit qu’à l’image de papi Léon., nettement moi sexy.
Pour moi il n’était pas question d’être un admirateur du Che puisque la secte trotskiste que j’avais intégrée jeunot, faute de trouver mieux à proximité, avait des consignes strictes : On n’aime pas Che Guevara parce que c’est un néo-stalinien comme ceux qui le défendent dans l’organisation trotskiste ennemie, la LCR.
Ce dont je me suis aperçu au bout de quelques années de loyaux services c’est que mes chefs qui dénonçaient le stalinisme en étaient eux-mêmes les meilleurs représentants : On ne parle bien que de ce que l’on connaît.
Revenons au Che .
Lorsqu’en 1959, il entre victorieux dans Santiago avec Castro et ses partisans, ils renversent la dictature de Batista . Les généraux de l’ancien régime sont alors punis pour les crimes qu’ils ont commis contre le peuple.
Le pacifisme est une belle idée à condition de ne pas avoir eu ses proches affamés ou tués par l’ancien régime.
Mais tout va vite se compliquer pour la révolution cubaine puisque marxisme-léninisme oblige, celle-ci empruntera le passage obligé de l’Etat avec un Fidel Castro qui le dirigera d’une main de fer jusqu’au moment où, prés de 50 années plus tard, il passera le pouvoir pour raison de santé à son frère.
A l’époque de la révolution cubaine, l’équilibre mondial vacille entre l’impérialisme américain et le bloc de l’Est stalinien. Ceux qui défendaient un 3ème front, celui des travailleurs autogérés à la base sans planification étatique, étaient bien peu nombreux dans le monde. A Cuba, la poignée d’anarchistes qui défendaient cette option furent vite réduits au néant et les dirigeants du Parti Communiste Cubain manièrent avec un brio propre aux staliniens la répression des opposants au nom de la défense de la révolution.
Le Che a été partie prenante de la défense de cet Etat confondu avec la révolution , confusion savamment orchestrée.
Mais cet Etat n’est que le remplacement de la hiérarchie de l’ancien régime par une autre.
Telle est la supercherie géniale et meurtrière du léninisme.
Guevara , le chef, a participé à la répression. Il prenait même, selon certains témoignages, un certain plaisir à l’organisation de simulacres d’exécutions.
Comme tous ceux qui ont goûté à cette drogue dure qu’est le pouvoir, il y a succombé et l’a entretenu.
Aujourd’hui nous assistons à un autre scénario de reproduction des rapports de domination du capitalisme avec les gouvernements Chavez ou Morales.
Alors , « l’Etat ouvrier » est-il un passage obligé vers le chemin de l’émancipation ou celui qui mène à une impasse au bout de laquelle on doit faire obligatoirement demi-tour ?
Che Guevara est-il une icône révolutionnaire ou juste une image marketing imprimée sur le Tee-shirt encore bon marché ?

 


Ecrit par kuhing, à 20:06 dans la rubrique "International".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom