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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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N’attendons pas qu’il soit trop tard pour résister !
Lu sur groupe Nada/Toulon : "Ils prennent, ils prennent, ils pillent, ils nous lardent pour cumuler le max de richesses possibles dans leurs poches. Ils ne s’arrêteront pas d’eux-même. Ils ne s’encombrent pas avec les conséquences de leur pillage frénétique généralisé, ils comptent et ils encaissent. Plus nous les laisserons faire, et plus ils en prendront davantage. Pire, plus ils mesureront l’ampleur de ce qu’ils ont pu reconquérir en si peu de temps, déjà énormément, plus ils seront près à prendre des mesures extrêmes pour garder le pactole. Demain, ou dans dix ans, tir à balles réelles dans les foules européennes ? “Toutes les options sont sur la table” comme aiment souvent le dire les conquistadors du capital. Et un jour ils en auront pris tellement qu’ils tireront sans hésiter pour garder leur beefsteak d’une taille jusque-là inespérée. Lutter au plus tôt et par millions est notre seule chance d’arriver à respirer et à les désarmer. Parce que le jour où l’armée viendra maintenir l’ordre dans nos rues, il sera bien tard pour réagir et ça sera parti pour les pires heures sombres de l’histoire.

Le compteur s’est comme déréglé. Nous passons à rebours du 20e siècle non vers un éventuel 21e siècle, mais direct au 19e. Ce qu’ils appellent “réformes” est en réalité une authentique restauration, dans le sens de celle qui s’écrit avec une majuscule en référence à la Restauration de la monarchie en 1815. Là, c’est le 19e siècle social que l’on nous retaure droit dans la gueule. Mais elle est également politique, la reprise en main totalitaire de la société ne pouvant être mise en doute. Nous sombrons jour après jour de plus en plus vers la dictature, et ce au niveau de l’Europe entière, les référendums (France, Irlande, Pays-Bas) torpillés et envoyés par le fond en étant les preuves les plus accablantes.

État des lieux sous le régime de la Restauration. Sitôt élu, M. Sarkozy et sa junte UMPienne mettent en place un régime dictatorial contre les immigrés sans-papiers. Plus de faux-semblants. Les droits de l’Homme sont ravalés au rang d’archaïsmes, “droits-de-l’hommiste !”, le nom de ceux qui s’en réclament devient même une injure !

Et voilà le ministère de l’Identité nationale en place. Et aussitôt des morts, des personnes préférant se jeter dans le vide plutôt que de se laisser prendre par la police.

La dictature s’abat ensuite sur les chômeurs. Flingue sur la tempe, mise sous régime militaire de la recherche d’emploi où il ne reste qu’obligation de se soumettre totalement au bon vouloir de l’employeur potentiel et aux exigences administratives unilatérales. Tu te soumets ou tu te démets (de tes allocations). Donc tu crèves ? Recrudescence du stress, des maladies, dépressions et suicides sont à prévoir. Et aussi une délinquance obligée pour les isolés, ceux qui n’auront personne pour les aider. Ben oui, t’as plus d’allocs, tu voles, qui se laisserait crever de faim ? Il est à prévoir un emprisonnement de plus en plus large et massif des pauvres, avec son cortège de stress, de violence, de dépressions, de suicides. Cette politique va se payer elle aussi cash en vies humaines et en désastres personnels qui feront rarement la Une des médias, sauf dénaturés de leurs causes sociales et politiques et maquillés en fais divers si ils sont bien sordides et sanglants. Qui cherchera à compter le nombre de vies humaines broyées par les récentes mesures de guerre contre les chômeurs prises par les députés et sénateurs ?

La dictature évidemment n’épargne pas les salariés. Les conditions de travail deviennent extra-physiologiques. Cela veut dire que l’application de ces conditions honteuses ne peut se faire qu’au détriment de la santé, de l’équilibre psychologique et de l’espérance de vie des salariés ! Pire qu’un changement de Constitution dont on n’a que faire (monsieur Sarkozy peut bien aller parader devant les parlementaires une fois l’an entre yacht et jet privé, qu’est-ce qu’on s’en fiche hein ?), combien de vies également broyées par l’anéantissement des 35 heures ? Trente-cinq heures dont il ne faut pas oublier qu’elles portaient en elles le germe de ce qui se passe aujourd’hui, la “flexibilité” et la “souplesse” du temps de travail étant des principes acquis par le patronat et introduits dans le monde du travail par la “gauche plurielle” de l’époque Jospin. Les lois Aubry ont été une courte-échelle à la Restauration antisociale actuelle ! Un vaste marché de dupes, au final. “Échange réduction du temps de travail contre flexibilité”. Et puis... “reprend le temps de travail, le réaugmente, mais garde la souplesse”...

Les 35 heures ne sont plus qu’un seuil de calcul d’heures sup “libérées” selon le bon vouloir de l’employeur-souverain. Le recours aux heures sup est une aubaine pour l’employeur qui a aujourd’hui les mains libres pour faire carburer ses esclaves salariés jusqu’à 78 heures par semaine 6 jours sur sept pendant plusieurs semaines par an, le plafond des heures sup annuelles étant de plus en plus élevé. Là aussi, cela se paiera en dépressions, en stress, en suicides, en morts.

Traditionnels ennemis à abattre de la vieille droite réac et revancharde, car tous d’emblée considérés comme des gauchistes-athéistes-décadents barbus [1] antipatriotes qui, depuis 1968, oeuvrent dans les fantasme extrêmement de droite à la subversion de la jeunesse, voilà aussi les enseignants mis au pilori. Ça tombe bien, il y a une éducation nationale à détruire, dans le sens de la plus abjecte régression évidemment, et non déconstruire pour mieux reconstruire, c’est-à-dire émanciper l’individu, accès égalitaire à l’éducation et autres principes libertaires ou du moins progressistes (dans le sens du progrès social). Avec la vielle droite réac et revancharde, la seule éducation (populaire) qui vaille, c’est lire et compter [2] juste ce qu’il faut pour obéir efficacement à son tyran d’entreprise, pour le reste, la dite “morale”, t’as monsieur le curé !

Désolé, on n’a pas de bonnes nouvelles à vous apprendre. Pour cela, va falloir qu’on se bouge le cul par millions, et plus on attends, plus ce sera difficile et dangereux de résister. Car le jour où ils seront mûrs pour prendre l’habitude de nous abattre à balles réelles dans la rue, le cas est désormais envisageable en Europe d’ici quelques années (une décennie ?), il sera trop tard. La tyrannie et le règne de la peur, ça peut durer longtemps.









Notes

[1] “Barbus” dans le sens “anarcho-gauchiste” et non islamiste bien sûr !!!

[2] Quoi qu’il ne faudra pas trop savoir compter les heures payées.

Ecrit par libertad, à 18:30 dans la rubrique "Actualité".



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