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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Le Toboggan expulsé
Lu sur Brassicanigra : "Ca y est, les flics ont pris leur revanche sur le toboggan : depuis hier (mercredi 2) à 16h, jusqu’à au moins ce matin 8h, ils ont pris position en force autour du bâtiment (laissé vide par les squatteurs depuis quelques jours). Une équipe d’ouvrier du BTP travaille à "dévitaliser" les locaux, pour empêcher toute réoccupation.
Un récit de l’expulsion bientôt sur brassica.
La lutte continue...

Mardi 24 juin, à 15h15, les flics tentent en vain d’expulser le squat du Toboggan.

Peu après 15h, ce mardi 24 juin 2008, une soixantaine de CRS a bloqué la rue Charles Dumont, pour tenter de procéder à l’expulsion du squat "Le Toboggan".

Les policiers ont défoncé les portes du bâtiment à l’aide de béliers, grimpé quatre à quatre les escaliers jonchés d’obstacles et répandu sans vergogne du gaz lacrymogène à l’intérieur du grenier dans lequel étaient barricadés les occupant·e·s.

Cependant, ils n’ont pas réussi à venir à bout des barricades du dernier étage, ni à gagner le toit de la maison, sur lequel s’étaient retranché·e·s la petite vingtaine de squatteur·euse·s.

Dépitée et jugeant manifestement l’évacuation techniquement impossible dans ces conditions, la police a sonné la fin de l’opération et a quitté les lieux, non sans casser et renverser tout ce qui se trouvait sur son passage.

En parallèle, la police s’attaquait au Mât-Noir alors qu’aucun occupant ne se trouvait sur les lieux. Les issues du bâtiment ont été murées, le toit démonté.

Le Toboggan a été rebarricadé après le passage énergique mais sans succès des CRS. Un an après la première expulsion du Toboggan, la résistance collective a permis aujourd’hui une joyeuse revanche ! Merci encore aux voisin·e·s solidaires et celleux qui se sont déplacé·e·s dans la rue.

Contre la gestion capitaliste du logement, et contre l’accumulation de biens sans usage par des propriétaires ou institutions, nous continuerons à occuper des espaces vides pour en faire des lieux de vie et d’activités autonomes, hors des logiques de profit et de consommation !

Le Toboggan et le Mât-Noir, c’est quoi ?

La première occupation du Toboggan remonte à septembre 2006, quand une dizaine de personnes avaient investi ce bâtiment abandonné depuis de nombreuses années, appartenant à la Mairie de Dijon. Celle-ci avait alors mené campagne pour tenter de criminaliser une occupation fort bien accueillie par le quartier, et d’en expulser les habitant·e·s, prétextant l’urgence d’un projet sur le bâtiment. Le premier Toboggan fut expulsé le 24 mai 2007, et de nouveau laissé à l’abandon.

Le 18 avril 2008, soit un an plus tard, le Toboggan était réoccupé, dans le cadre des journées internationales de soutien aux squats et espaces autonomes. Outre la création d’un lieu de vie et d’activités (restaurant végétalien, projections vidéo, débats et réunions, concerts, etc.), l’occupation avait pour but de mettre à nu les mensonges et manipulations de la Mairie, prête à tout pour se débarrasser d’un lieu jugé "dérangeant" par sa remise en cause de la politique institutionnelle.

De son côté, le Mât-Noir avait ouvert en décembre au 19 rue de l’Île dans une maison elle aussi laissée à l’abandon par la mairie de Dijon. Depuis l’occupation, les habitant-e-s du Mât-Noir proposaient aussi diverses activités publiques : repas de quartier, ciné-club, concerts, recyclage collectif, débats...

Les quartiers du Mât-Noir et du Toboggan sont plein de maisons vides (il y a plus de 8000 logements vides dans l’agglomération dijonnaise) alors que nombre de personnes sont en galère de logement, à la rue ou recherchent des espaces pour développer des activités.

Démonstration en est faite une nouvelle fois ce jour : en parallèle des grands discours sur le droit au logement auxquels se livre la municipalité, c’est par l’expulsion et la répression que la mairie répond à l’initiative, quand certain·e·s recyclent ce qui est sciemment abandonné, mettent en pratique leurs idées, et explorent collectivement d’autres façons d’habiter, de résister.

Ecrit par libertad, à 23:08 dans la rubrique "Actualité".



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