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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Activités à venir pour le mois de juin de la bibliothèque Acrata de Bruxelles
--> AGENDA DES ACTIVITES ET QUELQUES NOUVELLES PUBLICATIONS
Soirée de discussion autour des récentes explosions sociales et de la répression en France

« Les lucioles, on les voit parce qu'elles volent la nuit. Les anarchistes font de la lumière aux yeux de la répression parce que la société est grise comme la pacification. Le problème, ce n'est pas la luciole, mais bien la nuit. » La différence actuelle n'est pas que le brouillard de la pacification se soit levé, mais que les lucioles se sont multipliées.

De la révolte en novembre 2005 en passant par le mouvement dit «anti-CPE » et l'agitation autour des présidentielles aux révoltes récentes dans les centres de rétention, l'antagonisme quotidien en France se fait plus intense et ouvert depuis au moins deux ans. L'Etat, bien sûr, présente l'addition : militarisation des quartiers, perquisitions massives dans les cités (comme à Villiers-le-Bel) ou les foyers d'immigrés et rafles pour déporter ceux qui ne possèdent pas de documents valables. Au même moment,
c'est le spectre du terroriste que l'Etat fait entrer sur scène pour couper et isoler de la guerre sociale les idées antiautoritaires et leurs pratiques. Ainsi plusieurs personnes ont récemment été incarcérées, accusées d'« association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste », entre autre dans le cadre de la lutte contre les centres de rétention.

Face à l'intensification des conflits et à l'Etat qui montre ses dents, la discussion sur la solidarité sous toutes ses formes reste urgente et nécessaire. Des compagnons de France viendront parler avec nous de toutes ces questions.

Le mardi 17 juin à 20h


Soirée de discussion autour du livre 'A problem of memory; stories to end the racial nightmare' introduit par l'auteur Taylor Sparrow

… utiliser la transmission d’expériences de lutte du passé comme instrument pour comprendre et aiguiser les conflits sociaux actuels. 'A problem of memory' manie cette vision sur l’histoire pour mettre en avant quelques développements historiques à partir de la perspective de la résistance des opprimés.

Vers 1650, des milliers d’Irlandais sont déportés vers l’Amérique du Nord et les West-Indies pour y travailler comme servants pour les colonisateurs anglais. Ces déportations massives résultaient directement de la guerre d’expansion et d’expropriation que le capitalisme anglais menait contre les habitants de l’île irlandaise. Vers la même période se développe le commerce et les déportations massives des africains vers les différentes colonies. Se basant sur l’idéologie raciste, les servants blancs sont à leur tour inclus dans l’exploitation brute d’esclaves noirs. Le livre raconte l’histoire des diverses révoltes armées d’esclaves contre leurs maîtres. Même quand l’esclavage est formellement aboli et quand les capitalistes du Nord imposent le système économique du travail salarié, la résistance continue. Parce que le travail salarié s’est avéré n'être qu'une forme embellie de l'esclavage ; parce que la même idéologie raciste persiste, quoique légèrement adaptée…

La vie quotidienne dans les quartiers noirs d’une ville comme la Nouvelle Orléans, où l’auteur Taylor Sparrow a habité pendant longtemps, continue d’être déterminée par ce racisme oppressant. Quand un hurricane a dévasté une grande partie de la ville en août 2005, cette réalité était péniblement palpable.

Le samedi 21 juin à 17h



Projection du film 'La Lengua de las Mariposas'

Fin de l'hiver 1935. Dans un petit village galicien, Moncho, un enfant de huit ans va à l'école pour la première fois. Sa rentrée a été retardée par une crise d'asthme. Moncho a peur. Il a entendu dire que les instituteurs frappaient les élèves.

Le premier jour de classe, Moncho s'enfuit dans la montagne : Don Gregorio, le maître qui ne frappe pas, va à sa recherche. Le jour suivant, il est reçu à l'école sous les applaudissements. Moncho s'initie à l'apprentissage du savoir et de la vie. Son nouvel ami, Roque, lui fait découvrir les amours passionnés de O'Lis et de Carmiña.

Le printemps arrive et les cours se font en plein air. L'observation de la nature regorge de nombreux secrets.

Le 18 juillet éclate avec toute sa violence et sa sentence de mort à la liberté.

Le vendredi 27 juin à 20h


Quelques nouvelles publications

Mauvaises intentions – mai 2008 – brochure – français
Au début de l’année, plusieurs personnes ont été arrêtées et incarcérées en France sous l’égide de la loi anti-terroriste, entre autre, pour leur participation à la lutte contre les centres de rétention. Cette brochure compile textes, tracts et autres, qui ont été diffusés à propos de cette tentative répressive, en insistant sur le fait que les terroristes sont l'état, ses laquais et les exploiteurs de tous genres!

El Cono Sur ardiente – mai 2008 – brochure – néerlandais, français, espagnol
Cette publication à numéro unique compile différents textes à propos de la guerre sociale dans le Cono Sur, traitant de différents thèmes comme, les journées de lutte et le terrorisme d’Etat au Chili, l’implantation des usines de cellulose en Uruguay, la répression contre les compagnons de l’athénée anarchiste Angela Fortunato en Argentine et les révoltes face la misère quotidienne (autour des transports publics, de la question de l’avortement, de l’exploitation,…).

Où en sommes-nous? et autres textes par Miguel Amorós – mai 2008 – brochure – français
Cette brochure recueille plusieurs articles et comptes rendus des causeries, écrits par Amorós. Ces textes traitent de l’histoire contemporaine espagnole, de la technologie et des rapports sociaux, du lien entre les luttes contre les nuisances, de l’histoire de la lutte des classes et de la critique des différentes formes que peut prendre l’aliénation moderne, y compris la fausse contestation. Les traducteurs ont fait une vaste introduction qui pose clairement les limites des textes d’Amorós. Ils posent notamment leurs divergences à propos des perspectives de révolte, et également à propos de la question d’organisation, de la conception de l’Etat et du développement capitaliste de l’exploitation.
Ecrit par libertad, à 23:22 dans la rubrique "Actualité".



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