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La fonte des glaces du pôle nord devrait atteindre à nouveau des records cet été
Lu sur ContreInfo : "Selon les climatologues américains, la saison d’été 2008 devrait être marquée comme l’année dernière par une fonte record de la calotte glacière au pôle nord. L’Antarctique, qui est pour le moment dans l’ensemble préservé, pourrait aussi connaître un sort semblable avec la résorption du trou de la couche d’ozone, avertissent-ils.

Par Randolph E. Schimd, AP, 2 mai 2008

La glace en Arctique continuera à diminuer d’épaisseur, et le réchauffement climatique devrait commencer à affecter également l’Antarctique, avertissent les scientifiques. « Le pronostic à long terme n’est pas très optimiste, » a déclaré Jennifer Francis, climatologue de l’Université Rutgers, lors d’une réunion d’information qui s’est tenue vendredi.

L’été dernier, la diminution de la glace au pôle a atteint un niveau record, phénomène que de nombreux observateurs attribuent au réchauffement de la planète.

Mais bien que le rayonnement solaire et le niveau des gaz à effet de serre dans l’atmosphère soient les mêmes aux deux pôles terrestres, à ce jour ces régions ont réagi différemment, peu de changements ayant été constaté dans le Sud, remarque James Overland océanographe à la National Oceanic and Atmospheric Administration.

Les conclusions des chercheurs indiquent que dans le Nord, le réchauffement climatique et la variabilité naturelle du climat se sont renforcés l’un et l’autre, créant en Arctique un situation nouvelle caractérisée par une calotte de glace bien moindre étendue que par le passé.

« Il y a très peu de chances pour que le climat revienne aux conditions d’il y a 20 ans », ajoute-t-il.

D’autre part, M. Overland indique que le trou d’ozone dans l’Antarctique y a modifié la situation en maintenant des températures plus faibles sur la majeure partie du continent excepté la péninsule pointant vers l’Amérique du Sud.

« Il y a donc une explication scientifique donnant la raison pour laquelle nous ne constatons pas d’importants changements dans l’Antarctique tels que ceux que nous voyons dans l’Arctique », note-t-il.

Mais M. Overland ajoute que lorsque le trou d’ozone diminuera dans les années à venir, le réchauffement de la planète commencera à influer également sur le pôle Sud.

Cette réunion d’information portait sur de nouvelles données qui feront l’objet d’une publication la semaine prochaine dans la revue Eos, de l’American Geophysical Union.

M. Overland déclare qu’il avait jusqu’alors fait partie des sceptiques quant aux effets du changement climatique mondial. Ces nouvelles données, qu’il a qualifiées de « surprenantes », ont été établies récemment dans un atelier de recherche, précise-t-il.

Il existe un concordance entre les observations météorologiques, les résultats des modèles climatiques informatiques et les prévisions des scientifiques décrivant ce qui devrait se produire, note Mme Françis.

Tous les éléments de preuve pointent en direction d’une cause humaine pour le changement climatique aux pôles, déclare-t-elle, et c’est là une conclusion qui « affaiblit davantage les arguments de ceux qui insistent sur le fait qu’il n’y a pas à s’inquiéter sur le changement climatique d’origine humaine. »

Le climatologue Gareth Marshall de la British Antarctic Survey précise que, bien que le terme de réchauffement de la planète soit largement utilisé, les choses sont plus compliquées au niveau régional.

Dans l’Antarctique, explique-t-il, le changement climatique a renforcé les vents soufflant autour du continent, y piégeant ainsi de l’air froid. Mais cela diminuera à l’avenir, et permettra alors l’apparition de conditions climatique plus chaudes.

M. Marshall ajoute que désormais toutes les études montrent que les activités humaines sont la cause du changement climatique dans l’Antarctique.

Questionné sur l’éventualité que la disparition des glaces au pôle nord cette saison puisse être semblable au record de l’année dernière, M. Overland a jugé que c’était probable.

« Les estimations indiquent que la couverture minimale de la banquise en septembre prochain, serait la même que celle que nous avons eu l’été dernier, soit 40% inférieure par rapport à il y a 20 ans », prévoit-il. M. Overland ajoute que la glaciation hivernale a connu un démarrage tardif à l’automne dernier.

Mme Francis remarque que « au total, depuis l’automne, l’hiver et jusqu’à aujourd’hui, la concentration de glace, la quantité de glace dans la zone Arctique, a été en dessous de la normale à chaque moment. »

« Toutes les indicateurs présagent, non pas d’une reglaciation, mais de quelque chose de semblable à ce que nous avions l’été dernier et peut-être pire », prévoit-elle.

Ecrit par libertad, à 23:10 dans la rubrique "Ecologie".



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