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Pouvoir d’achat : voir au-delà du salariat
Lu sur A voix autre : "Revendiquons, ici et maintenant mais ne perdons pas de vue qu’au-delà de l’amélioration ponctuelle de nos conditions de vie se pose la question fondamentale du salariat et du mode de production…

Revendiquons, ici et maintenant mais ne perdons pas de vue qu’au-delà de l’amélioration ponctuelle de nos conditions de vie se pose la question fondamentale du salariat et du mode de production…

Ces dernières années, on a observé dans les luttes un glissement de revendications sur les salaires vers des revendications sur le pouvoir d’achat, un glissement au terme duquel l’attention se focalise non plus sur la question du travail et de son organisation mais sur celle de la capacité de consommation des salariés. En se limitant à réclamer plus d’argent sans parler du partage des fruits du travail, on élude la question cruciale des rapports d’exploitation et de l’inégalité sociale. On crée l’illusion d’une communauté d’intérêt entre les patrons et les travailleurs, et on nie la lutte des classes.

La notion de pouvoir d’achat mêle l’idée de subvenir à ses besoins à celle de pouvoir acheter tout et n’importe quoi. Le pouvoir d’achat est un hymne à la croissance, au primat de la quantité sur la qualité, qui pousse à une consommation effrénée, incite à accumuler le superflu (une foison de gadgets technologiques) au lieu de cultiver l’essentiel : le contact humain, la politique, l’imaginaire…

Il faut rompre avec l’équation « plus d’argent = plus de bonheur » et voir qu’il y a une différence entre les moyens d’acheter et les moyens de vivre. C’est parce que nous sommes privés des moyens de satisfaire directement nos besoins par l’autoproduction qu’il nous faut de l’argent pour acheter des marchandises produites ailleurs dans des conditions qui nous échappent totalement.

Une critique du développement urbain consumériste et des faux besoins générés notamment par le système publicitaire se révèle nécessaire également pour limiter le temps de la production aliénée, dont le joug pèse sur les travailleurs ici et ailleurs.

Finalement, la question est de savoir pourquoi et pour qui nous produisons, de réfléchir à ce qui vaut la peine d’être produit et à la façon de le faire de façon égalitaire tout en assurant un cadre de vie sain pour toutes et tous.

Sortons des logiques capitalistes et combattons ceux qui en profitent, relocalisons les activités essentielles tout en éliminant celles qui sont nuisibles. Luttons pour garantir à chacune et chacun au minimum un toit, de quoi se vêtir et se nourrir correctement, se soigner, mais aussi le temps de construire sa vie, de faire des rencontres et discuter, de faire de la politique (de la vraie). Luttons pour vivre au lieu de nous tuer au travail.

[Offensive libertaire et sociale]
Ecrit par libertad, à 22:18 dans la rubrique "Actualité".



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