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L'équipement des policiers s'alourdit encore après les émeutes de Villiers-le-Bel

Lu sur Le Monde : "n bouclier "balistique souple" qui se plie et se replie comme une valise plate, des lunettes transparentes prévues pour être portées sous le casque pare-balles, en plus de la visière, un nouveau lanceur de balles de défense de 40 mm de diamètre destiné à remplacer le flash-ball : tels sont quelques-uns des nouveaux équipements présentés par la police, vendredi 21 mars, pour lutter contre les violences urbaines.

Lire la suite ici

Ecrit par baccata, à 13:39 dans la rubrique "Extrême-droite".

Commentaires :

  ferallamb
01-04-08
à 15:25

Répression qualité suisse

L'armée suisse joue à la guerre civile
REPORTAGE · L'armée a présenté son nouveau scénario de conflit en Suisse.
Les 500 militaires n'ont pas lésiné sur les moyens terrestres pour neutraliser l'ennemi.
E R I K R E U M A N N , WA L E N STA DT

Quatre chars Léopard II font leur apparition au loin. Ils ouvrent immédiatement le feu sur un pâté de maisons d'exercice. Le vacarme est assourdissant. Des chars transporteurs de troupes surgissent, foncent vers ces maisons et débarquent leurs grenadiers qui les prennent d'assaut. A quelque 150 mètres des spectateurs invités jeudi dernier par l'armée sur la place d'exercice du Centre de formation des Forces terrestres de Walenstadt. Le but de cette démonstration de force baptisée Demoex? L'élimination d'un groupuscule armé dans le cadre d'un engagement de sûreté sectorielle. La sûreté sectorielle: un concept central de la doctrine d'Armée XXI qui reste confus dans de nombreux esprits. Pour éliminer les malentendus, le nouveau chef de l'armée Roland Nef a organisé cet impressionnant exercice, réunissant 500 militaires de l'infanterie, des troupes mécanisées et de la sécurité militaire. Officiers supérieurs, représentants des autorités civiles et politiques ainsi qu'attachés militaires étrangers ont pu ainsi se faire une idée de la sécurité sectorielle. «Nous voulons vous fournir des images pour éviter que cela reste une lettre morte de nos règlements militaires», explique Roland Nef à l'assistance.

Hypothèse de base du scénario: dans toute l'Europe et en Suisse les tensions et les incidents violents se sont multipliés. Dans certains coins du pays, dans le cas présent ce village d'exercice, les autorités civiles ne parviennent plus à maintenir l'ordre. L'armée est appelée à la rescousse. L'image de l'ennemi reste volontairement vague: terroristes suisses, étrangers? L'essentiel est qu'il soit détruit. «Nous devons être en mesure de penser l'impensable», répète inlassablement le colonel Reber durant toute la démonstration. Le scénario commence un jour de marché, quelque part en Suisse. L'armée marque sa présence et patrouille. Casque et arme en bandoulières, les soldats tentent d'engager le dialogue avec la population civile. La tranquillité règne, mais tout peut rapidement déraper. Il suffit parfois d'un accident de la circulation. Un cycliste percute le capot d'une voiture. Le ton monte, l'armée fournit les premiers secours et tente de calmer les esprits. La police militaire fait les constats et c'est une ambulance civile qui évacue le blessé. Une compagnie d'infanterie isole tout ce secteur du reste du village en déroulant des barbelés au pas de course. Quelques minutes, plus tard, c'est l'assaut des blindés. «Limiter au maximum le secteur d'engagement, l'isoler du reste de l'agglomération et exécuter l'assaut le plus rapidement possible, c'est ce qui est essentiel ici», martèle le colonel EMG Alex Reber, directeur de l'exercice de démonstration.
Il faut calmer la population dans la foulée de la conflagration décrite du début. Deux véhicules équipés de haut-parleurs se glissent dans les rues. «Ici l'armée suisse. Nous vous demandons de vous rassembler sur la place du marché. Sinon nous serons obligés d'utiliser des mesures de contrainte», annoncent-ils. L'affaire tourne mal. Les figurants insultent la troupe, lancent des bouteilles et refusent d'obtempérer. Quelques instants plus tard, les soldats prennent une à une les maisons dont les habitants opposent une résistance. Des chiens sont engagés. Les rebelles sont proprement ficelés à l'aide de serre-câbles et embarqués par la police militaire. Elle les soumet un peu plus loin à une identification judiciaire dans les règles. Un peu plus tard, la police militaire engagera son équipement anti-émeute contre la population en colère: boucliers, balles de caoutchouc, lacrymogènes.

Même si c'est une fiction, l'ambiance est lourde. On ne peut s'empêcher de penser à Lhassa ou à Grozny. Confronté à ces sombres pensées, Dominique Andrey, le patron des Forces terrestres, se veut rassurant: «Cela ne représente qu'une partie infime des engagements possibles», souligne-t-il. D'une fenêtre, une équipe TV qui fait partie des figurants filme l'armée en action. La question fuse: «Allez-vous vraiment laisser les médias travailler dans ce genre de situation?» Les médias font inévitablement partie de ce type d'environnement, explique le commandant de corps Andrey. «Mais quelle est la doctrine de l'armée? Allez-vous laisser travailler les journalistes sur le terrain?» Hésitation. Puis: «Oui, bien sûr...» Espérons qu'il ne faudra jamais vérifier ces propos... LA LIBERTÉ
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  baccata
02-04-08
à 00:14

Re: Répression qualité suisse


étrange car ce genre de pratique est aussi appliqué par l'armée française : tout une ville reconstitué dans le nord de la france sert de camp d'entraînement pour les forces repressives de l'état équipés.. d'armes de guerre !?, si ont ajoute ce genre de pratiques au projet de création de nouveaux camps de rétention à travers toute l'europe lors de la présidence française du parlement européen, et qu'en ce moment même aux états unis des citoyens américains s'étonnent de la construction de nombreux camps vides sans que personne ne sache à quoi ils serviront, ont ne peut que s'interoger sur ce que nous reserve l'avenir dans un monde en proie à la pénurie et à l'épuisement des ressources naturelles.
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  baccata
02-04-08
à 01:48

Re: Répression qualité suisse


est il possible de penser que le film d'anticipation "soleil vert" passe d'ici quelques décennies au statut de film documentaire ?
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  ferallamb
02-04-08
à 09:03

Re: Répression qualité suisse

Si j'étais un oligarque ou une élite privilégiée, je saurais que la population, le jour où elle prendra en pleine face la réalité de l'épuisement des ressources, des multiples pollutions et empoisonnement, de la prise en otage du vivant par l'OMPI, des changements climatiques dévastateurs, du hold-up bancaire et des inégalités pharaoniques et de tout le reste, alors la population se révoltera. Si j'étais oligarque donc, je me préparerais de mon côté, et si la population bien anesthésiée se tient tranquille, il y aura toujours le problème de l'afflux massif de réfugiés de la faim et du climat.

Je me demande si le scénario Soleil vert est encore possible, à l'époque ils ne connaissaient pas le prion et Kreutzfeld-Jacob et les corps humains n'étaient pas encore saturés de pesticides, pcb et autres cochonneries.
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  ferallamb
02-04-08
à 09:07

Re: Répression qualité suisse

Ce qui me semble de plus en plus clair, c'est que la lutte violente, la manifestation musclée, voir même le terrorisme sont voués à l'échec, les moyens de contrôle et de répression mis en face sont complètement disproportionnés et à moins de pouvoir cloner les activistes ou inoculer la rage au citoyens, tout action ne peut mener qu'à l'affaiblissement du mouvement.

Qu'est-ce qu'il reste comme moyen pour affaiblir le système voir précipiter sa chute ? Subversion ? Sabotage ? TAZ ?
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  baccata
02-04-08
à 14:16

Re: Répression qualité suisse


me concernant je considère que la désertion du marché aux esclaves du travail et l'autonomie individuelle retrouvé grâce au retour à la terre est encore l'une des meilleurs solutions qui puisse nuire concrétement au système, ce qui manque par contre c'est une structure globale sur toute la france, qui permettrait de mettre en contact différents individus aspirants à mettre en commun leurs maigres économies afin de pouvoir récupérer à plusieurs un terrain avec une construction ou une ruine, même sans que ceux ci ne recherchent des affinités particulières mais qu'ils soient simplement unis par la désir féroce de ne plus être esclave du salariat. (je précise terrain avec une construction étant donnée les dernieres lois et arrêtés anti cabanisation et anti caravane empêchants de vivre à l'année sur un terrain nu.)

il s'agit aussi pour les individus conscientisés et en lutte de ne plus se réclamer du prolétariat mais seulement du vivant ou de l'espèce face à la marchandisation totale du vivant qui déja cherche à prendre possession de nos propres gênes.

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  baccata
03-04-08
à 12:12

Re: Répression qualité suisse


l'idée serait peut être aussi de créer un réseau regroupant l'ensemble des offres d'individus occupant déja un terrain et une maison et qui se proposerait de briser le concept de propriété privé en accueillant d'éventuels deserteurs volontaires du marché du travail tout en leurs cédant solidairement un bout de terrain ou une partie de leurs maison inocupé, c'est à dire un lieu de vie et d'intimité ou ceux ci puissent s'installer, faire un peu de maraîchage, et s'épanouir librement tout en continuant à lutter.

pour qu'un tel projet réussisse il faudrait partir de l'idée fondamentale que les deux parties seraient principalement unis par une prise de conscience et une volonté commune de nuire et de participer à l'affaiblissement des structures de domination même si par la suite il n'y a pas développement d'affinités particulières, en tout cas si j'avais un terrain et une maison à ma disposition ce serait l'attitude que j'adopterai.
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