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Réflexions autour du nouveau parti anticapitaliste
Lu sur A voix autre : "Nous ne pouvons pas ignorer les appels du pied répétés de Besancenot vers les anarchistes : ils sont évidents, et souvent explicites. Cela n’empêche pas la LCR de se référer aussi au Che, icône mondiale du modèle révolutionnaire.

Il y a eu la chute du mur de Berlin et l’évanouissement des régimes communistes, il y a eu les chutes des tours à New-York et le début de la guerre en Irak, tout cela sur fond de mondialisation et d’échec du marxisme-léninisme.

En même temps, il y a eu l’émergence de manifestations géantes autour des G8, de mouvements sociaux revendicatifs, ouvriers ou étudiants, et même de luttes sociétales.

Tous, sous des formes apparemment différentes, ont mis en oeuvre des pratiques que l’on peut décrire comme libertaires à un moment ou à un autre, c’est-à-dire privilégiant l’auto-organisation et l’action directe.Si cette évolution réjouit les anarchistes, elle ouvre l’appétit à bien des généraux en mal de troupes.

Une place de libre à gauche

L’arrivée de Sarkozy au pouvoir a fait éclater une gauche qui ne s’était pas relevée de sa disqualification à la présidentielle de 2002, ni de son désarroi devant le référendum sur le Traité constitutionnel européen. La présidentielle de 2007, avec le « hold-up » de Royal sur le Parti socialiste, a fait éclater les structures politiques encore en place.

L’appétit sarkozien assumé pour un pouvoir tous azimuts et le succès de sa tactique de débauchage ont eu pour conséquence de faire apparaître les organisations de gauche pour ce qu’elles étaient : des écuries de prétendants au pouvoir et seulement à cela.

Elles sont toutes en faillite. Elles ne sont pas discréditées par leur incapacité de gérer le pays, mais par l’absence totale de différence fondamentale entre leur programme et le tsarkozisme.

Le seul message que le PS et le PC comme les Verts sont désormais capables d’émettre est le suivant : « Gardons nos places à défaut d’en conquérir d’autres. » Il n’y a plus de programme politique, si tant est qu’il y en ait eu un. Une place traditionnelle, celle que l’on nomme « tribunicienne », longuement occupée par le PC dans le passé, est donc à prendre.

Ce rôle est tenu aujourd’hui par la Ligue communiste révolutionnaire.Jamais elle n’a été aussi importante et avec autant de personnes capables de tenir des débats. Jamais un leader trotskiste n’a été aussi haut dans les sondages : Besancenot est actuellement la principale personnalité de gauche à passer dans les médias bourgeois ; il est dans ce contexte le politicien le plus féroce contre Sarkozy.

La caractéristique fondamentale de la Ligue, c’est, à défaut d’être une organisation nouvelle, de rassembler un grand nombre de jeunes gens représentatifs d’une société où la classe ouvrière s’est diluée dans une multitude de sous-divisions sociologiques. Elle est en train de créer une« nouvelle orga » : le Nouveau Parti anticapitaliste pour affirmer cette image « jeune », « récente ». C’est l’une des clés de son succès.

Elle devient de fait la référence visible pour tous ceux qui, venant du mouvement contre le CPE ou bien contre le référendum européen ou encore des grèves sans débouchés, cherchent une issue « constructive ».


Olivier Besancenot 

Un nouveau parti ?

Le PS n’offrant plus de perspective transformatrice de la société, la LCR pense avoir un créneau dans la recomposition de la gauche : celui délaissé par un PC toujours en crise.

Cette vision traditionnelle de la classe politique et une pratique autoritaire au sein de l’organisation sont en fait les seuls restes de sa référence au trotskisme.

Pour le reste, elle vise à présenter un visage rénové à un public jeune qui n’a plus les références idéologiques des « anciens ». Les conséquences idéologiques sont la dilution de la contestation dans la référence « 100 %à gauche » ; ce faisant, la LCR espère capter ceux et celles qui sont révoltés sans références idéologiques nettes. Dans ce cadre, le mot « libertaire » a la même fonction que « féministe » ou « écologiste » : il vise d’abord à rassembler autour du parti des pratiques qui existent de fait dans la société.

Dans ce contexte, nous ne pouvons pas ignorer les appels du pied répétés de Besancenot vers les anarchistes : ils sont évidents, et souvent explicites. La mise en avant de ses propres références libertaires, culturelles ou politiques (Louise Michel, les Bérurier noir, etc.) s’accompagne de nets clins d’oeil idéologiques. Il affirme ainsi la dimension individualiste comme déterminante dans sa propre réflexion ; Philippe Corcuff, qui est un des membres idéologiquement influents de la LCR aujourd’hui, ne cesse de mettre en avant l’héritage de Proudhon. Cela n’empêche pas la LCR de se référer aussi au Che, icône mondiale du modèle révolutionnaire. En oubliant de mentionner ses crimes, commis autant contre le peuple cubain que contre tous les autres révolutionnaires, dont les anarchistes.

Pour créer cette nouvelle organisation, les dirigeants de la LCR n’ont pas hésité à solliciter Alternative libertaire qui s’en est tirée par une pirouette : d’accord pour créer un parti anticapitaliste mais non à l’électoralisme.

Penser que cela pourrait être une opération sans lendemain serait ne pas voir la réalité.

Cette démarche doit nous alerter. L’objectif de créer un « parti révolutionnaire » qui serait un creuset de toutes les sensibilités révolutionnaires, du marxisme à l’anarchisme, n’est pas nouveau. Ces rassemblements ne se sont guère soldés par des réussites jusqu’à maintenant, même si les raisons des échecs sont diverses.

En revanche, ils se sont toujours accompagnés de la neutralisation et de l’affaiblissement des forces libertaires au bénéfice des autoritaires.


Olivier Besancenot

Eux et nous

S’il peut sembler exclu de voir ce NPA participer un jour au pouvoir national, rappelons nous pourtant la participation formelle de la LCR aux pouvoirs régionaux. Malgré cela, on peut s’attendre à ce que le slogan « Autogestion ! » redevienne d’actualité, de la même façon que les revendications écologistes sont devenues des mots d’ordre du capitalisme moderne. En effet, comment le capital ne souhaiterait-il pas avoir des ouvriers, des techniciens et des employés qui assumeraient volontairement sa loi d’airain ? Quand Philippe Corcuff cite Proudhon, il le fait dans le cadre d’un concept politique qu’il baptise du nom de « social-démocratie libertaire ».

Quand Daniel Bensaïd, autre mentor de la LCR, critique les positions de John Holloway, il dénonce en fait les conceptions anti-étatistes libertaires. Il les qualifie de « fétichisme » ou « d’illusion symétrique » au socialisme étatique et dont « les ultimes conséquence seraient ce paradoxe libertaire de l’individualité absolue dressée contre « la tyrannie de l’entraide » et contre toute forme d’organisation collective ».

On touche alors du doigt ce qui fait notre singularité. Nous ne sommes pas uniquement anticapitalistes ou antifascistes ou anti quoi que ce soit,nous sommes anarchistes ! Si nous nous élevons contre l’exploitation économique, nous n’oublions pas non plus de dénoncer la domination étatique. Nous ne sommes pas naïfs au point de croire qu’il suffirait de ne plus avoir de patrons pour ne plus avoir d’État. Car, au fond, ce que pensent ces nouveaux généraux en quête d’armée, c’est qu’il faut conquérir l’État pour se défaire du capitalisme. C’est le retour de la vieille illusion qui, de Lénine à Mitterrand en passant par Castro ou Chavez, n’en finit pas d’accumuler les démentis et, plus grave, de discréditer l’idée même d’un changement social.

Nous sommes d’accord avec les dirigeants de ce futur parti : la conquête de l’État nécessite une organisation structurée efficace et disciplinée !

Mais ce sera sans nous. Les anarchistes ont payé par le passé un trop lourd tribut à ce genre de conception pour s’y fourvoyer.

Les divergences entre la LCR et les anarchistes ne sont donc pas seulement idéologiques ; elles se retrouvent dans les finalités mêmes des combats où nous sommes souvent amenés à côtoyer les militants trotskistes.

Notre démarche y est résolument tournée vers l’autonomie des individus et l’autogestion des mouvements sociaux en lutte. Nous ne voulons pas de parti qui parle et agit en notre nom, pour mieux institutionnaliser nos aspirations, dans des mécanismes dont la seule fonction est de gérer l’intolérable capitaliste et étatique. En outre, nous savons le prix des trahisons et des renoncements politiques autant que syndicaux. C’est bien pour cela aussi que les stratégies de prise de pouvoir nous laissent froids, car l’essentiel est ailleurs : il est de réhabiliter l’idée, le projet et les pratiques révolutionnaires, de faire naître et durer les oppositions aux capitalistes et aux gestionnaires de l’État et de ses rouages, de fédérer les secteurs de la société qui sont en lutte, à partir de modalités porteuses d’émancipation individuelle et collective, pour aujourd’hui et pour demain. Et, surtout, loin des écuries électorales.

En conclusion

Nous pensons que la rupture ne peut arriver que par l’auto-organisation des luttes. Pour cela, il faut chercher et construire des alternatives autogestionnaires. Celles-ci doivent être anticapitalistes et tendre à nous émanciper des tutelles institutionnelles qui, sous le manteau de la social-démocratie, participent à la gestion d’un système qui ne profite qu’aux puissants et à leurs complices. Les anarchistes ont été et sont toujours acteurs de ces alternatives dans les champs syndical, culturel,pédagogique, féministe, associatif, écologique. Nous continuerons à rencontrer dans ces diverses luttes des militants du futur NPA – s’il voit le jour – quand ils ne seront pas, malheureusement, accaparés par des tâches politiciennes. Et si nous ne devons pas faire l’économie d’un examen critique de nos cultures, de nos organisations, de nos pratiques,de nos partenariats, etc., il est certain que nous ne gaspillerons pas nos efforts à construire le NPA.

[Daniel (Nîmes), François (Rennes), Guy (Paris), Pierre (Strasbourg)]
membres de la Fédération anarchiste
in « Le Monde libertaire » n°1506 du 28 février au 5 mars 2008

Sur le même thème, lisez :
- « France - Anticapitalisme, les deux méthodes », par deux membres d’« Alternative libertaire »
- « Anticapitalisme - Olivier Besancenot (LCR) répond à Alternative Libertaire »

Ecrit par libertad, à 22:25 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  ThierryLode
29-02-08
à 17:30

Les anarchistes ont toujours été très présents dans les luttes sociales, et à chaque fois, trahi et bien pire, par les étatistes. Et cela depuis la création de la première Internationale. Bien sur, l'histoire ne dit rien de l'avenir, elle souligne seulement les écueils des raprochements naifs. Vous avez raison, la création d'un nouveau parti signifie seulement que certains voient une place à prendre, une manoeuvre à fromenter. Peut-être y-t-il une sincère idée de changer le monde chez Besancenot, mais il suffrira pas de revendiquer l'héritage de Louise Michel pour que la LCR deviene soudain autre chose que ce qu'elle est. .. dans ce vieux monde...
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  baccata
01-03-08
à 14:19

Re:


je trouve que c'est une perte de temps pour les anarchistes de s'interesser à la LCR, qui n'est qu'une mouvance ultra minoritaire dont l'objectif principale est l'encadrement des luttes lui permettant de flirter avec le pouvoir.

encore une fois pourquoi les anarchistes seraient ils condamnés à rejoindre éternellement les membres de partis politiques ? et pas le contraire ? quel est cette folie qui pousse certains "anarchistes" à ne pas saisir la chance qui nous est offerte de propager nos idées en profitant de la perte de crédibilité des partis politiques d'avant garde.
quand cesseront nous de tomber dans le piège médiatique qui pousse encore certains à se précipiter aveuglément vers une organisation autoritariste qui n'à d'existence que grâce au soutien de l'état lui même.
Il quand même triste de constater, que des anarchistes ou renvendiqués comme tel,  soient encore si aliénés pour ne pas voir que la LCR n'attire notre regard, que grâce à la propagande médiatique que lui accorde l'état, et il est même désespérant de constater qu'à chaque fois que les partis politiques de gauche semblent en perte de crédibilité aux yeux de leurs electeurs, voir menacé de disparition comme c'est le cas aujourd'hui, ce sont les individus conscientisés eux mêmes qui viennent au secours de ces partis d'avant garde, en empêchant ainsi l'idéale d'émancipation anarchiste de se propager dans les consciences, cette attitude de certains anarchistes est proche du sado-masochisme pur et simple !

Nous savons pourtant tous, que sans ces partis dits "d'opposition" qui furent intégrés et financés stratégiquement par l'état dans le jeu electorale, aujourd'hui il n'y aurait pas d'illusion démocratique ni de paix sociale, si cher à la stabilité et à l'expansion économique du capital, et donc à la violence qui chaque jour est exercé sur les populations du monde entier.

encore une fois la FAF (fédération "anarchiste" française), cette avant garde auto-proclamé de l'anarchie, nous montre son véritable visage, celui du réformisme libertaire, ou plus concrétement, et n'ayons pas peur des mots, celui de la collaboration justifié par la peur d'une véritable prise de conscience généralisé des populations.

en tant qu'anarchistes notre rôle devrait être de participer à l'enterrement définitif de ces partis politiques de gauche ou d'extrême gauche dont le rôle à toujours été et sera toujours d'empêcher l'éveil des consciences sur la fonction véritable de l'état. 
agir autrement serait criminel vis à vis des poputions du monde entier et une attitude suicidaire.






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  baccata
01-03-08
à 19:04

Re:


je tiens à préciser qu'il existe un abîme entre ce que proclame ce texte, et la réalité du fonctionnement interne de la FA, en effet j'ai pu moi même constaté que de nombreuses affiches estampillés FA demandait textuellement l'augmentation des salaires, quand ce ne furent pas des appels désespérés à voter, tout cela pour dire que la FA est en pérpétuelle contradiction avec elle même et navigue aussi bien de l'anarchisme au réformisme basique, sans complexe et suivant l'ère du temps.. 

certes ce texte  semble assez critique envers le NPA, mais la FA nous ayant habitué à de nombreux retournement de veste, mieux vaut rester vigilant !

pour moi ce texte ne vise qu'à prendre la température du milieu anar, et de par l'attention qu'il porte au NPA, ne fait que révéler le désir timide d'un rapprochement FA/LCR tout comme cela à déja eu lieu entre la CNT vignolles et la LCR.
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  libertad
01-03-08
à 19:32

Re:

baccata, je crois que sur ce dernier point tu fais complètement erreur, il n'y a aucun risque d'un rapprochement FA-LCR. Les deux cultures militantes sont complètement opposées, sans parler de la question électorale qui est un ciment de la FA même s'il y a eu quelques tentatives marginales lors de l'élection présidentielle Chirac-Le Pen. On peut repprocher beaucoup à la FA : de commémorer le glorieux passé, ou de n'avoir aucune alternative à proposer pour la période actuelle mais le rapprochement avec la LCR, aucun risque, ce qui n'est pas le cas d'une fraction d'Alternative libertaire qui fricote depuis trop longtemps avec la LCR.
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  baccata
01-03-08
à 21:47

Re:


je crois que d'une manière générale toute ces organisations réformistes ou même anarchistes s'opposent fondamentalement au développement d'une conscience propre à chaque individu, je crois que les organisations montrent aujourd'hui leurs limites en fixant des barrières à la conscience de chacun, l'organisation est en soit un être qui vise à digérer la volonté de l'individu et donc à imposer sa propre volonté pour exister en tant qu'entité pensante et agissante, ainsi lorsque qu'un individu s'exprime au nom d'une organisation, inconsciement et même contre la propre volonté de l'individu, c'est l'organisation elle même et dans sa globalité qui s'exprime et impose sa volonté à ses membres, pas ce qui est unique et propre à chaque individu.

pour moi l'organisation même "anarchiste" détiendra toujours en elle les germes de l'encadrement de par la pression sociale et le regard critique qu'exerce le groupe sur l'individu.

tout cela pour dire que l'anarchisme ne peut être véritablement une source d'émancipation et de liberté que s'il permet à chaque individualité de retrouver son unique et sa propriété.. donc en dehors de toute forme d'organisation visant à l'intemporalité.

si je rejette l'organisation anarchiste en tant qu'entité (genre FA, AL ou CNT), bien au contraire je ne rejette pas du tout la libre association affinitaire et le réseau de confiance.

clin d'oeil à max..
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  clown
05-03-08
à 16:25

Re:

salut à tous

Baccata a raison sur un point, le NPA fait couler beaucoup d'encre...Est-il nécesaire d'en discuter encore et encore, pour moi la question peut et doit être posée. Certes, la Ligue est juste un peu plus que groupusculaire, mais nombre de personnes pensent-et craignent, puisque nous sommes anarchistes- qu'il se trouve un certain champ politique dans lequel les trotskistes pourraient s'engouffrer et gagner une influence non négligeable. Le risque est d'autant plus grand que cette influence repose en grande partie sur le charisme et la bouille sympatoche du facteur.

Evidemment, nous ne devons pas nous focaliser sur la soupe que préparent les trotskistes, et plus globalement, toutes les organisations qui flirtent avec l'électoralisme et l'étatisme, il est important de réfléchir à notre propre vision politique, notre propre analyse du système d'oppression actuel, nos propres perspectives révolutionnaires et anarchistes. Mais l'Histoire est là pour que nous nous en souvenions, et il est des leçons que nous ne devons pas oublier, en particulier le sang qu'ont du verser les anarchistes pour n'avoir pas su être suffisamment vigilants vis-à-vis des organisations autoritaires.

Si le texte de clarification écrit par des membres de la FA est entièrement sincère, alors il est de bonne augure, indépendemment du positionnement politique de la FA, que nous déplorons tous.

Répondre à ce commentaire

  baccata
08-03-08
à 17:10

Re:


le gauchisme qu'il soit "révolutionnaire" ou social démocrate est non seulement la maladie infantile du communisme et de la révolution, mais à aussi toujours été le meilleur allié des structures de pouvoir, notamment durant les périodes de crises comme celles de 1936 et 1968, ou sans l'encadrement des forces de luttes par les partis et syndicats de gôche l'état n'aurait jamais tenu et le capitalisme n'aurait jamais pu s'acheter la paix sociale qui lui permis jusqu'à aujourd'hui d'assurer son expansion mondiale mais aussi et surtout de continuer à utiliser notre force de travail en nous faisant participer volontairement à notre propre futur asservissement et à la fabrication de nouvelles technologies de contrôle des populations, permettant aujourd'hui aux structures de pouvoir de révéler leurs véritables fonctions.

Ainsi nous pouvons dire un "grand merci" à tout ces mouvements "d'opposition révolutionnaires" intégré dans le jeu électorale et ayant permis à l'état pour la première fois dans toute l'histoire de l'humanité, de se donner un visage démocratique et ainsi de maintenir dans l'ignorance les populations grâce à l'illusion d'un interêt commun générale entre exploités et exploiteurs obtenue par le rallongement provisoire de la chaîne de notre exploitation.

chez les anarchistes de tels partis comme la LCR ou LO devraient éveillés en nous le plus profond dégoût autant qu'envers leurs homologues fascistes d'extrême droite, car ne sont ils pas encore aujourd'hui l'une des causes principales empêchant l'eveil généralisé des consciences quand aux structures de pouvoir et de domination ? ne sont ils pas les seuls et uniques responsables de la désolidarisation des forces de luttes et de la disparition de la conscience de classe faisant qu'aujourd'hui des individus exploités sont récupérés par les nationalistes ?

pour détruire les structures de pouvoir, il nous faut donc préalablement en finir avec les partis de gauche, car eux n'ont jamais hésités à en finir avec les anti-autoritaristes lorsque ceux  ci ne leurs étaient plus d'aucune utilité dans leurs quête du pouvoir.
tout ces partis d'extrême gauche sont d'ailleurs pathétiques lorsqu'ils tombent dans le piége du chantage éléctorale savamment instauré par l'état, en utilisant eux mêmes  la peur des individus dans le  but stratégique de les pousser vers les urnes et donc de légitimer le pouvoir à la tête duquel ils souhaitent eux mêmes accéder un jour.

je suis dégoûté que des anarchistes prettent aient encore une attitude douce et amicale envers ces organisations criminelles, alors qu'elles sont justement la cause de nos défaites historiques contre les structures de pouvoir, donc de la violence et des massacres que continuent à subir aujourd'hui les populations du tiers monde et du moyen orient.

ne peut ont aujourd'hui reconnaître l'hypocrisie totale d'organisations politiques autoritaristes se disant contre la logique guerrière capitaliste, mais dont les multiples traîtrises sociales historiques et actuelles en sont en l'une des causes principale ?

nous savons tous pourtant ce que signifie la prise de pouvoir par des partis révolutionnaires ne souhaitant pas l'abolition des structures de concentration du pouvoir économique et politique et réclamant plus d'état. ne pouvons nous pas encore aujourd'hui reconnaître quel est le véritable rôle pour le grand capital d'organisations d'extrême gauche comme la LCR et LO ? c'est à dire dernières cartes qu'utilseraient les structures de pouvoir en cas de crise majeure poussant les populations à stopper l'économie capitaliste mondiale ? est ce si dure aujourd'hui de ne pas pouvoir comparer LO et la LCR au PCF des années 50 et qui permis à l'état de maintenir la paix sociale en intégrant provisoirement cette organisation dans les structures de pouvoir ?

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