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La révolution verte selon Monsanto
Lu sur Hacktivist news service : "En octobre 2007, malgré la position de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) contre les barrières à l’importation, la Commission européenne prônait le principe de précaution face à l’introduction de deux nouveaux maïs transgéniques. Peu importe, pour les multinationales de l’agrobusiness, le processus économique est en marche et le politique ne l’arrêtera pas. Selon Ian Fergusson, PDG de Tate&Lyle, géant britannique de l’alimentaire, il va rapidement devenir trop cher de les éviter dans la mesure où les grands exportateurs ont fait le choix des OGM. De plus, devant le coût croissant de l’alimentation pour bétail, l’Union européenne n’aurait d’autres choix que de lever l’interdiction sur les OGM sous peine de voir l’élevage disparaître du continent.

Monsanto, le leader mondial de cette révolution technologique, est ravi, on s’en doute. En effet, en 18 mois, l’action du semencier américain a triplé, son chiffre d’affaires atteignant près de 8,6 milliards de dollars (août 2007). Selon ses propres prévisions, Monsanto pourrait doubler ses bénéfices (993 millions de dollars actuellement) à l’horizon 2012 grâce à son soja et son maïs résistants aux herbicides et aux pesticides. Seul grain de sable dans les chenilles du bulldozer agroindustriel : plusieurs études aux Etats-Unis et en Chine constatent l’apparition, chez les insectes ravageurs des cultures de soja, de maïs ou de coton transgéniques, de nouvelles capacités de résistance aux insecticides. Les insectes feraient de la résistance ? On aura tout vu.

Source : The Economist du 23 février 2008, Les Echos du 25 février 2008 et Le site 6Com des Métallos liégeois, le 26 octobre 2007.

Traitement Gresea : 26 février 2008.






Source/auteur : http://www.gresea.be/
Ecrit par libertad, à 21:12 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  baccata
28-02-08
à 13:37


petit rappel concernant les OGM :

pour le grand capital et les structures de pouvoir politique en générale, l'objectif principale de l'implantation des OGM dans le monde entier, vise avant toute chose à supprimer les derniers liens de libertés qui unissent encore l'humanité à une nature généreuse offrant gratuitement ses fruits. Pour le capital il s'agit donc de permettre la création de nouvelles conditions du manque générant le besoin. Cette future dépendance totale de l'humanité au grand capital permettant l'éclosion d'un immense marché de la faim sur lequel de nombreux actionnaires spéculent déja,  et parmis eux les dirigeants de grands groupes pétroliers souhaitants la mise en place rapide d'immenses cultures d'agrocarburants, principale source de déforestation à l'heure actuelle.

Afin d'obtenir ce monopole mondiale permettant la survie du système capitaliste sur une planéte en proie au chaos écologique globale, il est donc devenu indispensable pour les dirigeants capitalistes et les possédants, de se substituer totalement au cycle de reproduction naturelle des espèces, grâce à la brevetisation des gênes du vivant ajouté à l'effet de contamination génétique annoncé comme irreversible. Mais qui dit centralisation du pouvoir alimentaire, dit aussi nécessité d'une centralisation du pouvoir politique et repressif à une echelle mondiale. aujourd'hui comme nous pouvons le constater en france, la tâche principale des Etats nations est de pousser les populations à désirer volontairement la mise en place d'une tyrannie à plus grande échelle, grâce au replis sur soit et à la peur. N'oublions pas qu'au moyen âge par exemple, la monarchie absolue ayant permis la création d'un Etat puissant, ne put s'imposer qu'en utilisant stratégiquement la colère populaire vis à vis des seigneurs féodaux.

il s'agira donc pour chacun d'entre nous de ne pas céder aux conditions de la peur et du chaos qu'auront préalablement générés les actuelles structures de pouvoir. car n'oublions jamais que pour l'état la fin justifie toujours les moyens.
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