Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Un insecte parvient à résister au coton OGM censé l’éradiquer
lu sur Construire un monde solidaire : "Pour la première fois, un insecte est parvenu dans la nature à développer une résistance à une toxine produite par une plante génétiquement modifiée pour l’éradiquer. Helicoverpa zea, une noctuelle ravageuse du coton, vient d’administrer aux Etats-Unis une démonstration brillante de la théorie de l’évolution : quand une population est soumise à une pression de sélection, la survenue de mutations peut favoriser sa perpétuation.

Un tel phénomène de résistance aux toxines sécrétées par des OGM avait déjà été induit en laboratoire. Mais il n’avait encore jamais été détecté dans les conditions d’agriculture réelle, rapporte un article mis en ligne le 7 février par la revue Nature Biotechnology.

Bruce Tabashnik et ses collègues de l’université de l’Arizona y présentent leur compilation d’une décennie d’études conduites sur six espèces d’insectes visés par des toxines produites par des cotons et des maïs transgéniques cultivés en Australie, en Chine, en Espagne et aux Etats-Unis. A ce jour, notent-ils, seule Helicoverpa zea est parvenue à résister à une toxine, Cry1Ac, produite à partir d’un gène tiré de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt).

Les premières chenilles de papillon résistantes ont été détectées à partir de 2003, dans des champs de l’Arkansas et du Mississippi. Certaines étaient capables de survivre à des doses de toxine 500 fois plus élevées que celles tuant ces insectes, dans les mêmes parcelles, avant l’introduction de ce coton dit Bt.

MAINTIEN DE ZONES "REFUGES"

Pour faire face à ce phénomène de résistance, les promoteurs des OGM préconisent le maintien de zones "refuges", semées en plantes conventionnelles, où sont conservées des populations d’insectes sensibles à la toxine ayant pour avantage de "diluer" par croisement le caractère résistant des individus mutants.

Cette stratégie semble fonctionnelle, mais à condition que les refuges soient "abondants", prévient M. Tabashnik : en Arkansas, où 39 % de la population d’Helicoverpa pouvaient trouver pitance dans des champs non OGM, la résistance a pu apparaître et pourrait, au rythme actuel, être totale d’ici neuf ans.

Au contraire, en Caroline du Nord, où ce pourcentage de refuge était de 82 %, la fréquence de la résistance sera encore presque nulle dans dix ans, prédit-il.

Hervé Morin
Article paru dans l’édition du 09.02.08

LE MONDE | 08.02.08 | 15h21 • Mis à jour le 08.02.08 | 15h21


Ecrit par baccata, à 11:16 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  ThierryLode
27-02-08
à 19:09

L'évolution rattrape les OGM

Bien entendu, les lois de l'évolution viennent ainsi donner un cinglant démenti à ceux qui prônent l'usage des OGM aussi que ceux qui souhaitent prolonger l'utilisation des pesticides. Il n'y aura pas d'agriculture "raisonnée" avec des pesticides ou des OGM. Les insectes feront de la résistance. Il serait temps d'approcher d'une vraie écologie agricole en attendant bien sur, une vraie écologie sociale...
Répondre à ce commentaire

  baccata
28-02-08
à 14:15

Re: L'évolution rattrape les OGM

la vie résiste et se défend contre le néant capitaliste et étatique, c'est plutôt une bonne nouvelle, mais je pense qu'elle à aussi besoin de l'aide massive de nouveaux faucheurs volontaires qui enlisés dans les procés et saisies viennent à manquer. nouveaux faucheurs volontaires qui cependant sauront agir sans se sacrifier en plein jour, donc sans encadrements, ni médiatisations.

je sais qu'il y a énormément de fronts de luttes en ce moment, mais cette lutte contre les OGM, et pour le maintien du cycle naturelle de reproduction des espèces, est avant toute chose une lutte visant à préserver le dernier lien de liberté vitale, qui permet encore à l'humanité de ne pas être totalement esclave des structures de pouvoir.

cette lutte finale est pour moi, celle de la vie et de l'amour contre l'empire de la mort et de la haine.
Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom