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La réinvention de la nature
--> Les transhumains s’emparent des nanotechs
comme disait François Hadji Lazarro (pigalle), "pour l'humanité, l'avenir promet d'être sombre ..."
Lu sur Inf'OGM : La réinvention de la naturePourquoi la NSF, puissante institution américaine qui emploie 1 360 personnes, confie-t-elle sa stratégie technologique à un spécialiste des phénomènes de manipulation mentale et d’adhésion des foules ? Serait-ce pour mieux anticiper d’éventuelles contestations de la société civile ? On ne peut l’exclure tant on constate l’implication de chercheurs en sciences humaines dans la promotion des technosciences et plus particulièrement des sciences cognitives. Patricia Churchland avec la neurophilosophie forgée autour du co-découvreur de la structure de l’ADN, Francis Crick3, l’historienne Donna Haraway et son “cyborg manifesto” pour la “réinvention de la nature”4 ou encore l’économiste Robin Hanson, entendent abolir les frontières entre le vivant et l’inerte, entre la machine et l’humain, entre le masculin et le féminin, et proclament qu’il faut construire des “corps nouveaux” pour une “vie nouvelle”.

 

Ce mouvement apparaît comme la suite logique des thèses cybernétiques pour lesquelles le réel et le virtuel se confondent par la réduction successive des objets physiques puis biologiques à des principes informationnels. Comme l’explique l’historienne américaine Lily Kay (Harvard), le code génétique est devenu après guerre le centre métaphorique de commande et de contrôle des êtres vivants5. Dans son ouvrage récent sur “L’empire cybernétique”, la sociologue Céline Lafontaine (Université de Montréal) précise : “La cybernétique place non seulement les notions de communication et de contrôle au cœur de son projet, mais elle rend effectif le passage de la physique à la biologie en annulant toute distinction entre vivant et non-vivant”. Avec les cyborgs, les biobots (machines obéissant à des lois biologiques dans leur conception et leur fonctionnement), “on fait littéralement face à la mise en chair des métaphores cybernétiques (...)”. Puis de commenter : “Ce qui est oublié dans cette indifférenciation entre les êtres et les choses, c’est le fondement corporel inaliénable de toute vie terrestre. Le réductionnisme informationnel revient à nier que les êtres vivants sont d’abord des unités synthétiques indécomposables en segments codés”6.

Ecrit par baccata, à 16:03 dans la rubrique "Pour comprendre".



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