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Oubliez le pétrole : la nouvelle crise est celle de l'alimentation
Une nouvelle catastrophe se développe : une crise mondiale de l'alimentation qui fera plus mal que tout ce que le monde a jamais vu. La crise du crédit et les conséquences de l'augmentation de l'essence seront de la roupie de sansonnet devant celle qui va émerger, d'après Donald Coxe, le stratège du portefeuille mondial du BMO Financial Group, dans son allocution à l'Empire's Club, lors du 14ième séminaire de Toronto (Canada), jeudi dernier.

« Ce n'est pas la question de savoir si ça va arriver, mais quand... » a-t-il alerté les investisseurs. « ça va faire très mal, cette année. »

M. Coxe a affirmé que la forte augmentation des prix des produits alimentaires allait s'amplifier encore dans les années qui viennent suite à la demande accrue pour la viande et les produits laitiers par les classes moyennes toujours plus nombreuses des pays tels que la Chine et l'Inde, et aussi à cause de la demande générale de bio-carburants.
« Le plus grand défi pour le monde n'est pas le pétrole à 100 $, c'est d'avoir assez de nourriture pour que les nouvelles classes moyennes puissent manger comme notre (d'Amérique du Nord) classe moyenne, et donc il faudra augmenter la production d'aliments d'une façon drastique. »
La conséquence d'un marché resserré sur la production alimentaire s'est déjà faite sentir sur les produits alimentaires bruts, qui ont augmenté de 22% dans l'année passée.
Dans un interview, M. Coxe a indiqué que la crise serait évidente dans les six prochains moins, quand les prix vont s'envoler. Les consommateurs ont déjà payé 6,5% de plus pour manger, l'année dernière.
Les prix du blé ont crû de 92% dans l'année, et les prix du boisseau ont atteint 9,45$ hier sur le marché de Chicago.
Au coeur de cette crise alimentaire qui vient, on trouve le maïs, dont se nourrit largement l'industrie de l'éthanol. Le prix du maïs est monté de 44% pendant les 15 derniers mois, atteignant hier 4,66$ le boisseau sur le même marché de Chicago. Au plus haut depuis juin 1996.
Et il n'y a pas que les prix des produits directement liés aux céréales qui sont touchés, mais aussi ceux de la viande, puisque les aliments pour le bétail ont augmenté aussi.
« Il va y avoir de vrais problèmes dans les pays qui ne produisent pas assez de nourriture, parce que certaines exportations d'aliments sont déjà limitées », a-t-il ajouté, en donnant la Russie et l'Inde en exemple.
« Ceux qui ont la nourriture seront avantagés. »
Comme 54% de la production de maïs vient du Mid-West américain, les Etats-Unis font partie de ces pays avantagés.
Mais M. Coxe a prévenu que les exportations de maïs allaient se congeler d'ici 3 ans si le pays continue de subventionner la production d'éthanol. On s'attend à ce que les bio-carburants consomment environ un tiers de la production US de céréales de 2007.
La quantité de céréales US en réserve, en relation à ce qui est consommé, est au plus bas dans les statistiques...
« Il faut que vous soyez là pour investir dans ces stocks et tirer profit de ces prix qui vont monter. »
Il a ajouté qu'il existe environ deux douzaines de stocks de réserve dans le monde qui vont permettre de redéfinir les réserves mondiales de nourriture, et « ces stocks seront précieux quand nous nous présenterons. »
M. Coxe a dit que les rendements mondiaux doivent s'approcher de ceux qui sont atteints dans l'état de l'Illnois, où l'on produit plus de 200 boisseaux par acre, quand le reste du monde produit environ 30 boisseaux par acre.
« On réussira cela avec plus d'engrais, des graines modifiées génétiquement, et avec une technologie et des machines améliorées. »
Texte en anglais traduit par Borogove de Forget Oil New Crisis Is Food - http://www.blacklistednews.com/view.asp?ID=5169

publié le 4 janvier 2008
(les prévisions d'un spéculateur)

Source: Financial Post
http://www.financialpost.com/story.html?id=213343
Ecrit par libertad, à 22:03 dans la rubrique "Economie".

Commentaires :

  satya
08-01-08
à 22:56

j'aimerais simplement rajouter à cela que pour la première fois depuis très longtemps, 2007 a été la première année où la france n'a pas réussi à produire suffisemment d'alimentation pour nourrir la population présente sur le sol.
fallait le faire pour un pays avec une telle proportion de terres cultivées et cultivables!!



Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
09-01-08
à 01:14

Re:

Une bonne raison pour tendre vers l'autonomie alimentaire ! Toutes et tous à vos binettes pour un mouvement des sans-terres en Europe aussi !
Répondre à ce commentaire

  satya
09-01-08
à 09:41

Re:

et oui, mais on en revient au même: pas facile de trouver quelqu'unE pour le faire d'une part et d'autre part pas facile de trouver de la terre.
en ce qui me concerne, je loue une maison (grande) avec pas mal de terrain et un puits (mes critères de location depuis de très nombreuses années) et je commence à considérer une co-location car j'ai tout l'étage de la maison de libre et vide, encore faut-il trouver quelqu'un qui soit responsable et adulte dans ses comportements et que partager ne veuille plus dire couper en deux mais signifie bien que 1+1=2 c'est à dire le rajout de forces - raz le bol de ceusses qui ne pensent qu'à vivre sur le dos des autres !!

d'autre part, je me demandais, comme les agriculteurs sont étouffés par l'industrie alimentaire et que beaucoup mettent la clé sous le paillasson, s'il ne serait pas possible d'arriver dans chaque département d'exiger de la safer qu'elle en passe un certain pourcentage en location - comme dans la loi des 20% de logements sociaux par ville - cela serait vivable en co-location de plusieurs personnes à faible revenus et qui ont droit à l'allocation logement avec "naturellement" une clause de "protection" pour l'industrie alimentaire qui ferait que ces fermes devraient impérativement être cultivées de façon biologiques et écologiques donc pas de monocultures ni pesticides ni engrais etc etc
par contre, des gens au chomage ou au rmi auraient le droit en fonction d'un certain calcul d'heure de venir bénévolement participer au travail et recevraient leur "panier" de nourriture toutes les semaines, un peu façon amap..???
une sorte de ferme sociale collective.....

par contre, il ne faut pas non plus sous estimer le problème de l'eau qui est primordial également !
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