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L'En Dehors


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LE TRAITEMENT POLICIER DE LA QUESTION SOCIALE
La banlieue est une zone défavorisée, non prioritaire, soigneusement voulue et entretenue par une dynamique néo-colonialiste du gouvernement Français. De ce fait, celui-ci ne reconnaît pas la vulnérabilité psychologique, économique et sociale des milieux populaires. La banlieue est un espace issue d'une ségrégation territoriale étatique. « Nicolas Sarkozy l'Américain » ment quand il dit qu'il n'y a pas de « crise sociale » mais une forme de « voyoucratie ». En banlieue résident beaucoup d'immigrés, avec une portion originaire des anciennes colonies française (Algérie...). Comme jadis, dans les colonies: la stigmatisation, la criminalisation, la brutalité, l'injustice... se perpétuent maintenant à la banlieue et aux enfants de la classe ouvrière, considérés comme des voyous, des racailles et des délinquants. La « poudrière-banlieue » est un lieu de révolte contre l'injustice sociale et l'impunité policière. L'exemple de Villiers le Bel, démontre que les victimes furent décrit comme des délinquants aux médias: cambrioleur, roulant sans casque à vive allure, avec un véhicule non homologué... Les témoignage contredisent la version policière et judiciaire, qui, rapidement et sans enquête préalable à écarter la responsabilité de la police, ce qui est très problématique.
Au plan national et international, les habitants instables des banlieues sont utilisés comme de parfaits boucs émissaires. À chaque faits divers, anecdote... cette population est constamment instrumentalisés pour couvrir les affaires obscures des criminels en « col blanc » (détournement de fond...) et des « terroristes d'état » intouchables et invisible. Aussi, les violences de la banlieue rendent légitime les lois et solutions superficielles de plus en plus sécuritaire et liberticide: incarnant l'avènement explicite d'un état policier pré-totalitaire... Ayons conscience, que chaque explosion de violence renforce immédiatement le système, qui répond mécaniquement par un nettoyage brutal des quartiers, il s'agit là d'un « traitement colonialiste et carcéral ». Dans ce sens, depuis 2005, grâce à « Nicolas Sarkozy l'Américain », les CRS « occupent » dorénavant les quartiers.
Aussi, précisons que la violence extériorisée par les fameuses « émeutes ou guérilla urbaine »: terme exagéré et inadmissible des « Télé Sarkozy », manifeste la conséquence voulue d'un « processus de ghettoïsation et de communautarisme » que la société française entretient depuis longtemps... Cela, justement pour faire éclore une « accumulation » de problèmes préfabriqués (violence, délinquance, trafic de drogue, criminalité, gang...) à résoudre et à instrumentalisées à souhait. L'état Français profite méthodiquement de l' « extériorisation par l'agir » du malaise d'une jeunesse « sans avenir », qui survie souvent par une économie parallèle: deal, vol... car elle n'a pas vraiment le choix. D'ailleurs, la société les y contraint et les poussent psychologiquement dans cette trajectoire social. De nos jours, il est vital de comprendre le « fond » des événements. Surtout chez une population qui connaît une insertion sociale extrêmement difficile: intérim, petit boulot et chômage... Et une société qui tente de canaliser la violence la plus extrême d'une jeunesse pour son propre intèret. Socialement, sans emploi, pas de logement et pas de perspective de fonder une famille. Ainsi, ces jeunes « intériorisent » leur propre déchéance.
Au sujet de la population immigrée, l'état Français aurait due reconnaître les générations qui ont contribué à l'économie et à la reconstruction française d'après guerre. En réalité, notre société les remercie aujourd'hui par la « diabolisation » du délinquant et de l'islamiste. Plus pessimiste, la banlieue ressemblera de plus en plus à une « prison », une sorte de « camp » ou l'on dresse, humilie, exclue et responsabilise une population marginale et sa jeunesse, aux circonstances atténuantes pourtant multiple (psychologique, territorial, économique et social). Personne n'a donc le droit de les rendre entièrement responsable des actes et violences qu'ils sont susceptible de causer. Malheureusement, le traitement social de la banlieue est et sera le suivant: CRS, drônes et hélicoptère, policiers avec fusils d'assaut à vision infrarouge, caméras de vidéosurveillance, pistolets flash-balls à grande portée, pistolets à électrochocs: Taser X26 dont le Ministère de l'Intérieur français s'apprête à autoriser l'équipement de la police municipale... Tous cela pour créer: l'insécurité psychologique, l'intimidation, la surveillance, la soumission, la terreur... chez les classes ouvrières et tous les opprimées. Cela, avec un constat effarant: la militarisation de l'intervention de la police avec des moyens de guerres et une augmentation de l'achat de ce type d'équipement. Pour plus de brutalités et plus d'atteinte des droits démocratiques... Et bientôt, un climat de « guerre civile » ou de « loi martiale » qui satisferont bien l'état, soyez en sûre...
Il s'agit bien d'un dressage des jeunes par une répression policière, qui commence avec des contrôle d'identité répétitif humiliant au faciès, des gaz lacrymogènes, et plus tard la mitrailleuse... Bénéficiant en outre de l'appareil de renseignement des RG, il s'agit bien d'un traitement policier de la question sociale, qui frappe toutes les formes de mobilisation sociale. Dans la rue, dans les universités, les lycées... les forces de l'ordre sont mobilisées pour imposer par la force des mesures: anti-sociale, anti-réunion, anti-solidarité, anti-mobilisation, anti-résistance, anti-démocratique... avec la pénalisation de tout mouvement d'opposition, ça ne vous rappel rien ? Par l'ordre, la terreur, la matraque, le mensonge, la manipulation, il s'agit d'interdire toutes les grèves de solidarité, que « Sarkozy l'américain » assimile à une « prise d'otage des usagers », en rapport aux travailleurs de la SNCF et de la RATP. En ce qui concerne les actuelles mobilisation social étudiante et lycéenne, on n'a vue que la police n'hésite pas à charger dans les lycées et à nettoyer au « kärcher » des université françaises et des grèves « non déclarées ». Le droit de manifestation pacifique est menacé (Nantes, Grenoble, Paris VII, III...) Les enseignants-chercheurs s'opposent à faire cours dans un ordre policier. On constate donc une répression des étudiants: enfants de la classe ouvrière, contre la Loi Pécresse de privatisation des universités et la sélection par le fric. Contre une paupérisation de certaines universités, un désengagement financier de l'État, une remise en cause des statuts de certains personnels, une remise en question du cadre des diplômes nationaux, le développement d'une concurrence sauvage entre les universités et entre les disciplines. Cela, alors que la réforme des universités requiert une implication de tous les acteurs de la communauté universitaire, et non le pouvoir sans partage d'une seule instance (le président de l'université). Loin de s'arrêter là, il est de rigueur d'élargir les revendications: avec les travailleurs, les chômeurs, les français de souche et immigrés, la fonction publique et privée... pour une union sans « division machiavélique », et établir un rapport de force contre un système néo-colonialiste qui règle la question social par la force, tout en accumulant: chômage, précarité, misère... pour les futurs générations.
Ecrit par POTENTIEL670, à 09:18 dans la rubrique "Actualité".



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