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L'En Dehors


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Pour l'autonomie des luttes

Lu sur Actualité de l'anarcho-syndicalisme : "Sur les syndicats, les partis et autres directeurs de consciences qui souhaitent récupérer (ou encarter) nos luttes afin de les tuer

Parce que 30 jours de grève générale font plus que 30 ans de négociations syndicales !


Alors qu’un nouveau mouvement étudiant semble jour après jour prendre forme, les syndicats d’étudiants et de salariés tout autant que les partis -plus rapides que des chiens policiers- tentent déjà d’étouffer les efforts de ceux qui luttent pour des idées et non pour des places. Ils organisent unilatéralement les AG, les préparent à l’avance pour gérer ensemble les stratégies de manipulation et de prises de paroles abusives et systématiques, coupant court à tout esprit d’initiative de ceux qui souhaitent lutter eux aussi sans pour autant avoir été formés à l’école du marketing politicard (il existe d’ailleurs une note interne de l’UNEF expliquant précisément comment détourner une AG). Les manipulateurs s’imposent aux tribunes et font en sorte de faire passer leurs discours réformistes et incohérents de partenaires « sociaux » du pouvoir.

Tandis que l’UNEF vient martyriser le bon sens en se plaignant à qui veut encore l’entendre de la loi sur « l’autonomie des universités » après l’avoir négociée avec le gouvernement puis approuvée avec une satisfaction avouée, les syndicats classiques (CGT, FO, CFDT etc.) eux, sont déjà prêts à venir recruter de futurs syndicalistes dans les luttes, comme le feront bientôt les intervenants privés tel que le prévoit la loi Pécresse sur les universités. Ce sont ces mêmes « activistes » qui, lors des mouvements sociaux précédents, étaient prêts à former des boucliers humains pour protéger banques et autres fast-food dégueulasses contre les « affreux casseurs »...

S’ils protègent avec autant de conviction le capital, qu’ils négocient allégrement avec l’Etat et le MEDEF (en profitant sans scrupules de ses caisses noires) ou qu’ils syndiquent autant des flics et des matons que leurs victimes directes, c’est qu’il y a bien longtemps que les idées ont été remplacées par le carriérisme. Ils n’ont de radical que la façon de rayer le parquet de leurs dents longues et nous pouvons déjà prédire l’avenir de ce mouvement : il sera balisé, aseptisé et même réprimé par les syndicats et leurs services d’ordre aux méthodes policières (souvenons nous des passages à tabac ciblés opérés par le service d’ordre de la CGT lors de la manifestation dite « anti-CPE » qui s’était terminée sur la place de la République en 2006).

Seulement, nous refusons cet état de fait et nous ne comptons pas réitérer les erreurs passées. Ne leur donnons plus notre confiance aveugle et ne les laissons plus prendre le contrôle de nos luttes. Si le pouvoir fourni déjà beaucoup d’efforts pour étouffer toute forme de révolte, les syndicats et les partis sont ses meilleurs alliés en ce qu’ils déploient tous leurs moyens pour la contenir.

Contre la lutte des places et pour l’autonomie des luttes, menons-les sans eux !

Foutons le pouvoir hors de nos vies !

Non Fides


fides@hotmail.fr

Ecrit par libertad, à 10:13 dans la rubrique "Social".



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