Contrat unique, remise en cause du droit de grève, réforme des universités, renforcement des lois anti-immigrés et bien sûr reforme de la sécurité sociale !
Le gouvernement a annoncé qu'il souhaitait instaurer des franchises médicales. Cette mesure pourrait être adoptée au moment du vote de la loi de financement de la sécurité sociale fin octobre.
Cela met fin au système de solidarité acquis de hautes luttes après la libération. Ainsi les travailleurs s'étaient battus afin que soit reconnu le principe de cotisation égalitaire pour financer les soins de chacun.
On constatait déjà qu'en fonction du pognon qu'on a, ou pas, on peut être soigné convenablement ou non.
Il suffit de voir dans les hôpitaux, la première question n'est pas
de savoir où on a mal mais si on a une mutuelle ou non ! Sans parler
des passe-droit des riches pour pouvoir consulter plus rapidement sans
la longue liste d'attente de la-dite "France d'en bas". A l’inverse,
beaucoup de médecin libéraux refusent d'avoir pour "client" des malades
sous le régime de la CMU (Couverture Maladie Universelle).
Le trou de la sécu ?
Dans le rapport des comptes de la sécurité sociale de 2003 en pouvait
voir que la presque intégralité du "trou" était dû au retard de
payement des cotisations de l'Etat et des entreprises ainsi qu'aux
exonérations patronales ! Bizarrement dans les années suivantes, le
rapport des comptes étaient plus vague sur ces chiffres...
Les exonérations sociales augmentent, les remboursements baissent !
En plus des Franchises médicales, s'ajoute la baisse des remboursements par la sécurité sociale.
Ainsi, par exemple, les affections de longue durée (accident
vasculaire, SIDA, Diabète insulino-dépendant, hémophilie, infarctus du
myocarde, Parkinson, Mucovisidose, Paraplégie, sclérose, tumeur
maligne,...) ne serait plus automatiquement pris en charge à 100%.
L'objectif est de « restreindre les critères d’admission (en ALD) aux
soins particulièrement coûteux ». Cela signifierait donc concrètement
que les soins, médicaments et analyses, ne seraient remboursés aux
personnes malades que si elles sont déjà sous traitement. Pour faire
des économies il faudrait pousser un malade à attendre pour se
soigner : quitte à ce que les complications en découlant soient plus
coûteuse...
Dans cette société de consommation, il faut croire que même la santé a un coût.
On choisi de se soigner (ou non) comme on choisi un téléphone portable !
En fonction de ses moyens et de ses envies ont choisi un modèle plus où
mois coûteux et plus ou moins performant. Si on peux choisir de
téléphoner, aller au cinéma,... On ne choisi pas d'avoir le sida, un
arrêt cardiaque, le diabète ou une tumeur !
Y’a plus d’argent ?
Entre l’argent que se font les banques avec celui que l’on touche,
l’argent que les entreprises touchent suite au bénéfice tiré de notre
travail et l’Etat qui trouve toujours de l’argent pour payer ses
pantins du gouvernement, ceux qu’il envoie faire la guerre, ou encore
pour payer des flics, huissiers ou autres juges iniques : de l’argent
il y en a !
On se le laisse voler, ou on s’organise pour le reprendre.