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Elle les refuse au prétexte que les revendications auraient été satisfaites. Le motif n'est pas acceptable. Il y a certes eu des avancées mais les grévistes, consultés, ont jugé que cela n'était pas suffisant. Les grévistes sont donc légitimes à continuer le mouvement. SUD fera tout pour faire aboutir les revendications des personnels.
La direction déclare les préavis irréguliers Ce 18 juillet, la direction a informé SUD par lettre recommandée qu'elle déclarait le préavis pour la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juillet irrégulier.
Elle nous informe également que le préavis illimité d'une heure pour les salarié-es de droit privé est « sans objet » et donc irrégulier à partir du 21 juillet à 0h.
Elle menace de sanctions les personnels qui feraient grève cette nuit-là : « j'appelle votre attention sur le fait que la participation de personnels à ce préavis relèverait de ce fait d'une faute professionnelle sanctionnable ».
Pour SUD, c'est un chantage parfaitement inacceptable et nos préavis sont parfaitement réguliers. De toute façon, La Poste aurait dû porter l'affaire devant les tribunaux. SUD examine les recours possibles.
La satisfaction des revendications, c'est l'affaire des grévistes !
Le motif invoqué est plutôt curieux : la direction juge qu'elle a satisfait les revendications des grévistes. Ce n'est pas à la direction de juger si les revendications sont satisfaites ou pas. C'est aux grévistes de le faire. Il y a eu, certes, des avancées mais elles ne correspondent pas aux revendications des grévistes :
SUD a consulté les personnels sur la poursuite du mouvement, comme SUD s'y était engagé. Pour les personnels, les propositions n'étaient pas suffisantes et ils ont décidé de la poursuite du mouvement.
Rappelons que 33 centres se sont prononcés majoritairement pour la poursuite du mouvement et plus de 50% des personnels concernés.
Rien de plus légitime !
Sans rire...
La Poste invoque des capacités économiques trop limitées. Mais de qui se moque-t-elle ? Elle a fait 780 millions d'euros de bénéfices. Comment ne pourrait-elle pas accorder une augmentation de l'heure de nuit de trois euros ? Et les 3,5 millions d'euros de salaires accordés aux seuls 10 plus hauts dirigeants de La Poste ne sont-elles pas une menace pour la bonne santé de l'entreprise ?
Plus que jamais, SUD revendique :
- La revalorisation de l'heure de nuit à trois euros