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L'En Dehors


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Sexe en free party : puritanisme sous la casquette
Lu sur zerez : "D'où vient de climat de misère sexuelle incroyable ? La sexualité semble bannie inconsciemment de la free pour une raison mystérieuse. Depuis le début du mouvement en 93, j'ai très rarement été témoin d'activité sexuelle en fête... Sans donner dans le voyeurisme, il est difficile de ne pas constater une pregnance forte des manifestations de la sexualité dans les autres types de fêtes techno. Dans des fêtes Goa, House ou simplement à la Love Parade de Berlin, on aperçoit régulièrement des couples homos ou hétéros faisant l'amour devant tout le monde.

Par contraste, en fri, une activité aussi "inoffensive" que la séduction semble avoir disparue. Ne parlons même pas de la sexualité génitale proprement dite. Certes, il y des exceptions. Dans le milieu free, on connaît tous quelques personnes qui ont une activité sexuelle débridée. Mais ils sont si peu. Je m'exprime de manière générale.

 

C'est quelque chose d'assez frappant dans un évènement qui se répète des centaines de fois, qui regroupe à chaque fois des milliers de jeunes... pas de sexe, ou si peu.

 

Or, cette absence de sexualité a forcément une raison, une explication. En tout cas elle me semble avoir des conséquences... néfastes. En premier lieu, un climat de violence. La sexualité est indissociable de toute activité humaine. Seules des institutions aussi conservatrices que l'armée ou l'église parviennent à évacuer aussi complètement la sexualité.

 

La sexualité n'est pasouvertement  réprimée en free, mais implicitement. Ainsi j'ai entendu à de très nombreuses reprises des remarques désobligeantes (venant de filles ou de garçons) à l'encontre de filles qui s'habillent de manière sexy. "Pouffe !" "Qu'est-ce qu'elle fout là, celle-là, on n'est pas en club ici !". Quant aux homos - et il y en a - ils se cachent, parce que dans l'univers "tribe" c'est franchement mal vu. Donc il y a à la fois un puritanisme latent, un conformisme qui confine à la franche intolérance, et une homophobie complète. Plutôt gênant pour un mouvement qui se veut libertaire.

 
Il y a une majorité de mecs. Une grande uniformité dans les tenues : paramilitaire. Crânes rasés. Ambiance unisexe, une grande partie des filles s'habillent comme des mecs et adoptent en conséquence leur manière de parler, voire même leur comportement viril. La séduction est très mal vue, considéré comme de la vulgaire "drague" typique des boites de nuit. Sous le principe de l'égalité des sexes et d'une conception étroite du féminisme, on a tout simplement atterri dans le puritanisme.

 

Pourquoi la techno serait-elle incompatible avec la séduction et le sexe ? C'est quelque chose qui m'a toujours frappé dans le mouvement free français (parce que ce n'est pas tout à fait comme ça en Angleterre, en Espagne ou en Italie). Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas profiter du fait d'être dans la nature avec une bonne musique et une entière liberté pour faire l'amour de manière débridée.

 

A la place, qu'est-ce qu'on voit se développer dans les free ?

    - au lieu de l'usage de drogue maîtrisé, c'est l'abus destructeur
    - non-respect de l'environnement
    - climat de violence (vols, viols, bagarres)
    - repli sur soi et individualisme
    - apparence extérieure totalement négligée
    - conformisme complet dans la tenue vestimentaire

bref, c'est le non-respect de soi, et ça conduit au non-respect des autres. C'est visiblement une conséquence directe du rejet du sexe. L'usage compulsif de drogue sort du cadre récréatif et semble découler d'une frustration née elle-même de l'absence de sexualité. Pourtant, sexe et drogue ne sont pas antinomiques. On peut pratiquer les deux simultanément, mais cela implique d'expérimenter quelque chose de nouveau, de se respecter mutuellement et... de réfléchir avant d'agir.

 

zerez[at]free.fr 
Ecrit par libertad, à 16:34 dans la rubrique "Le privé est politique".



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