Lu sur
Indymédia Grenoble :
"Les cinq « contre-plaquistes » de la rue Thiers ont été
relaxés jeudi 5 juillet.
Condamné-e-s en 2003 pour avoir déboulonné des plaques de rue, ils-elles avaient été dispensé-e-s de peine. La police les a néanmoins convoqué-e-s en 2005 pour effectuer un prélèvement ADN (
rappel des faits).C’est pour avoir refusé le fichage de leur empreinte génétique qu’ils-elles ont été condamné-e-s à payer une amende de 150E par personne. Ils-elles ont alors décidé de faire appel de cette condamnation (
1-
2). Leurs péripéties judiciaires viennent de se conclure par une relaxe. Ce procès pour refus de prélèvement ADN n’est pas un cas isolé. A Paris, Rouen, Angers, Tarbes, etc, les procès se multiplient. Ils témoignent de la
volonté politique de fichage
de toutes les personnes considérées comme « déviantes ». Depuis 2003 et
la Loi de Sécurité Intérieure, le fichage génétique s’est étendu.
Aujourd’hui, le moindre suspect d’un délit est susceptible d’être fiché.
Cette tendance au fichage généralisé dessine les contours d’une société
« programmable » où la « délinquance » serait détectable dans les
gènes. A ce sujet, voir un
article sur une étude de l’INSERM.
Pour lutter contre le fichage systématisé et pour soutenir les personnes concernées, un collectif national
-Refus ADN- s’est constitué. Pour joindre le collectif grenoblois: refusadn@free.fr
Une
brochure
assez complète fait le point sur l’historique de la législation, et les
raisons et possibilités de refuser les prélèvements. Egalement un
texte à diffuser facilement.