L'En Dehors

boulevard masséna paris au 21 éme siécle

Dans la France de l'état de « grâce » de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir selon les médias, celle du Cac 40 et de ses profits monstrueux, celle ou des patrons qui gagnent en une année des centaines d'années de smic, celle qui devrait se lever tôt pour gagner paraîtrait-il plus, celles des vacances dorée sur tranche des vacances sur le yacht de Bolloré d'un certain Nicolas Sarkozy, celle de la soit disante « joie » du retour de consommer de nouveau, toujours selon nos medias courtisans, des êtres humains vivent dans des conditions précaires de pauvreté qui dépassent l'entendement humain le plus élémentaire.

a deux pas de chez vous

Entre la station du nouveau tramway porte d'Ivry et la seine dans un treizième en pleine « rénovation urbaine et mutation économique » dixit la mairie « socialiste » du 13 éme , arrondissement , ou le bobo , boboise plein de morgue et d'arrogance on laisse CREVER des gens entre des chantiers ou l'on construit des immeubles de bureaux de Luxe et la petite ceinture

Ils sont roumains , russes , ukhrainiens, serbes, croates ,monténegrins, kossovars , bulgares ils étaient une centaine environ, certains avec femmes et enfant a survivre la boulevard Masséna, il ont fuit pour certains des persécutions policières gouvernementales dans leur pays, la misère de la « libéralisation économique » a marche forcée de leurs pays dans l'espoir de trouver du boulot dans la riche et prospère Europe de l'ouest , ou un « avenir meilleur » ils sont partis pour la France, comme a l'est ils n'y ont trouvés que la misère , la stigmatisation , le racisme des « honnêtes français de souche » la guerre policiére faites au plus pauvres, la répression , le rejet de l'autre dans tout ce qu'il a de plus vil et de plus ignorant.

Car boulevard Masséna et dans les mairies de paris et celles du 13 éme arrondissement on aime pas les pauvres et on leur fait savoir , il faut savoir car des personnes habitant la nous l'on dis, la police passe régulièrement les harceler, comme a calais ce sont des contrôles d'identités permanents, des coups de gazeuses lacrymos, des descentes de polices musclées armes au poings , des descentes de services municipaux ou de vigiles de la ville de paris quotidiens également , avec toutes les pressions diverses que l'on peut imaginer, en gros c'est partez on a rien contre vous les pauvres , mais loin de paris, ce qui est d'ailleurs arrivé puisque des personnes qui survivaient la boulevard Masséna nous on déclarés n'êtres plus que 5 personnes sur la centaines de gens qui vivaient la il y a encore quelques semaines.

Les autres ceux et celles qui sont partis, ont préférés se disperser dans la rue, et en banlieue que de continuer à supporter cette pression et répression quotidienne.

Que font d'ailleurs les services sociaux de la mairie de paris et de celle du 13 éme arrondissement pour aider ces personnes , on est en droit de se poser la question , apparemment pas grand-chose , a part envoyer la police ou des gros bras

.

Le cas des réfugiés et des précaires du boulevard Masséna n'est pas un cas isolé , dans toute la périphérie proche de paris , en proche banlieue de tels campements existent on en trouve même sur la périphérie du sur-luxueux 16 éme arrondissemenr , voila la France d'après si riche si prospére, celle de l'individualisme et de l'égoïsme on étés érigés en « valeurs » suprémes par Sarkozy et ses médias , par une classe politique de droite comme de « gauche » qui nous répète jusqu'au dégoût que il n'y a pas d'autre « alternative que l'économie de marché et le libéralisme » , celle du travaille consomme ou crève, celle du soit pauvre mais tait toit , celle du soit pauvre mais pas en bas de chez moi, celle de la Honte disons le clairement.

A nous de nous battre et de nous mobiliser contre cette misère qu'on cache et qu'on tait de manière si Honteuse

alors qu'au dessus on contruit des bureaux de luxe

des êtres humains survivent comme ils le peuvent