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L'En Dehors


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Détruire des emplois sans toucher aux chiffres du chômage
lu sur actuchomage : "  Par le biais du dégraissage qui s'effectue actuellement chez PSA, tel est le tour de passe-passe auquel nous assistons ! Ainsi, le gouvernement de Nicolas Sarkozy pourra continuer à dire que le chômage baisse… bien que l'emploi, lui, continue de se dégrader voire de disparaître.

Les suppressions de postes "sans licenciements" sont en vogue : départs en retraite ou pré-retraite non remplacés, intérimaires et CDD non renouvelés... Ces destructions d'emplois planifiées "en douceur" se comptent désormais par milliers (Axa, EDF, SNCF, Air-France, La Poste, Valéo, Total, et même… la Fonction publique !). Les économies ainsi réalisées sur la masse salariale pour des raisons de "compétitivité" (ou de "dette publique") ont pour principal objectif de faire "zéro chômeur" !

Escamotés. Quand on les "incite au départ", les salariés fraîchement licenciés se retrouvent dans des dispositifs spéciaux type CRP (convention de reclassement personnalisé) ou CTP (contrat de transition professionnelle) imaginés par Jean-Louis Borloo, où ces nouveaux chômeurs ne sont pas comptabilisés comme demandeurs d'emploi - l'officielle catégorie 1 - mais comme "stagiaires de la formation professionnelle" - catégorie 4 -, et le tour est joué !

Précarisés. Quant aux intérimaires et autres CDD non embauchés ou renouvelés, pour peu qu'ils ne soient pas encore considérés comme des "seniors", ils reviennent sur un marché du travail désastreux où la précarité touche 80% des offres et plombe les finances de l'Unedic.

Retraités. Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont les plus âgés qui percevront leur pension et ne feront plus partie de la population active, toujours le même bon vieux recours qui contredit le discours actuel préconisant de travailler plus longtemps, finances de la CNAV obligent.

Economies sur la masse salariale, délocalisations... Ces suppressions de postes massives réduisent toujours plus le nombre d'emplois disponibles en France. Face à ces inéluctables calculs à court terme, personne n'est épargné :
• les jeunes qui entrent sur le marché du travail ne pourront pas prétendre remplacer les anciens,
• les demandeurs d'emploi plus âgés ne pourront pas non plus prétendre à ces postes détruits,
• les salariés en poste, animés par la crainte du chômage et de la précarité, s'accrochent à leur emploi en acceptant de "travailler plus pour gagner plus" !

Quid du programme de plein emploi avancé par Nicolas Sarkozy ?

La défiscalisation des heures supplémentaires laissera les chômeurs sur la paille, avec pour seules perspectives des emplois précaires, des contrats aidés, ou des travaux d'intérêt général pour les plus récalcitrants...
La recette des 5% de chômage qu'on nous promet réside dans un subtil bidouillage statistique et une pression accrue envers les laissés-pour-compte, certainement pas dans la création d'emplois dignes de ce nom : bien au contraire !

Ecrit par patrick83, à 21:48 dans la rubrique "Social".



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