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[FA] Meeting anarchiste Agir au lieu d'élire St-Denis le 28/04
Dire « tous pourris », c'est faire le jeu de l'extrême droite, nous dit-on régulièrement. S'il est vrai que certains ignorent que l'extrême droite n'est pas moins pourrie, il n'empêche que, avec ou sans corruption, les politiciens susceptibles d'être élus sont d'accord sur l'essentiel.  Tous veulent casser les services publics au non de la rentabilité, remettre en cause les régimes de retraites et le droit de grève, tricher sur les vrais chiffres du chômage ; tous veulent maintenir le budget de la Défense à 40 milliards d'euros, ne plus investir dans la recherche ni dans l'éducation ou la culture, mais toujours davantage pour plus de répression contre les Français d'en bas, et a fortiori s'ils sont d'une origine étrangère plus ou moins ancienne. En fait, tous sont d'accord gérer l'économie : le gouvernement, quelle que soit sa composition est au service du capitalisme...


La « rupture tranquille » de Sarkozy annonce une poursuite de la déréglementation libérale. On peut donc s'attendre à ce que s'il n'y a plus aucun SDF dans deux ans comme il l'a promis, ce sera parce qu'ils seront tous en prison. Il a clairement dit qu'il fallait en finir avec l'assistanat. Il faudra donc être bourgeois ou délinquant.

La « démocratie participative » vantée par Ségolène Royal est un leurre. Il s'agit seulement de faire croire aux gens qu'ils participeront aux décisions. Le « peuple de France » que Madame Royal trouve si intelligent pourra-t-il participer aux décisions concernant le budget de l'Etat ? Question subsidiaire : comment peut-on voter pour quelqu'un qui se moque de nous à ce point ?

La gauche de la gauche, dans son combat de petits chefs, a probablement déçu encore une fois nombre de ses partisans. Elle s'est donc montrée incapable de se compter, ce qui, à l'origine, était sa seule ambition objective. N'aurait-il pas été plus utile, et surtout plus efficace, de se compter dans les luttes ? Oui, mais alors on en vient à constater un certain gâchis d'énergie militante dans la campagne électorale alors que celle-ci aurait pu être employée utilement…

Comme à chaque élection, tous font des promesses en sachant pertinemment qu'ils ne les tiendront pas. Qu'elles soient financières ou juridiques, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. Et pour avoir vu ce que donnait l'alternance, de plus en plus de citoyens n'ont plus envie de voter. C'est bien parce que l'abstention est une menace que les grands médias ont fait campagne pour l'inscription sur les listes électorales et ensuite pour la participation au scrutin.

Non au vote utile, oui à l'abstention utile !


L'Etat a pour rôle d'imposer des règles du jeu à tous les citoyens, à la demande des plus puissants, les capitalistes. C'est pourquoi, une bonne grève (comme on n'en voit plus beaucoup, malheureusement) rapporte toujours plus d'acquis sociaux qu'un nouveau gouvernement, y compris avec des personnes qui semblent sympathiques et y compris « en état de grâce ».

En revanche, un taux d'abstention record pourrait provoquer au minimum une crise de légitimité. En effet, on voit bien qu'à chaque scrutin, ce taux est regardé avec la plus grande attention par tous les politiciens, car c'est son importance qui conforte l'élu à faire ce qu'il veut de son mandat. Ne pas collaborer à la mascarade électorale n'est pas un désintérêt de la politique mais sa dénonciation.

Si nous cherchons à nous organiser par nous-mêmes par l'action directe et l'autogestion, c'est parce que nous considérons le système électoral et parlementaire comme contre-productif, comme un instrument de conservation des inégalités. Si nous voulons concrètement nous opposer à une dérive totalitaire (quels partis politiques se sont opposés à l'état d'urgence il y a un an et demi ?) dans laquelle chaque citoyen est un délinquant présumé, la présomption d'innocence étant réservée aux riches, nos luttes ne passeront pas par les urnes mais par des initiatives de résistance.

L'action directe, c'est-à-dire la lutte menée par ses acteurs et ses actrices sans intermédiaires politiciens ou bureaucrates, constitue le seul moyen de maîtriser la modalité et la finalité de nos combats sans les fourvoyer dans des logiques de conquêtes de pouvoir. Alors peut-être nous pourrons nous opposer efficacement aux ravages de l'Etat et du Capital pour poser les jalons d'un avenir libertaire, égalitaire et solidaire.

Cette société d'exploitation et d'oppression se nourrit de la passivité, de la résignation, de la lassitude et de la délégation. Pour briser ce cercle vicieux qui risque de nous plonger dans l'abîme, seule la lutte paie ! Désertons les isoloirs ! Agir au lieu d'élire !

 Meeting anarchiste le 28 avril à 19 heures
    à la Bourse du Travail de Saint-Denis   
    9-11, rue Génin, métro Porte de Paris   

Décroissance, service public, partage des richesses, avec des militants de la FA
L’Etat et la répression, avec  Maurice Rajsfus


  Manifestation le 1er Mai à Paris (19e)
        Place des Fêtes, à 11 heures       

Notre combat est dans la rue


Pas dans les urnes

Fédération anarchiste


Ecrit par mecano, à 13:14 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  August Spies
27-04-07
à 17:16

Agir au lieu d'élire

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