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Le siège européen de la Banque Mondiale à Paris recouvert par Greenpeace d’un immense voile

lu sur infoblog.samizdat :"  Le siège européen de la Banque Mondiale avenue d’Iena vient d’être recouvert d’un immense voile disant « Non au pillage des forêts du Congo« . Greenpeace demande à l’institution financière internationale d’arrêter de cautionner le saccage de la deuxième forêt tropicale de la planète.

Signez la pétition pour dire non au pillage des forêts du Congo ! 

Dans son nouveau rapport « Le pillage des forêts du Congo », rendu public aujourd’hui, Greenpeace révèle l’étendue des troubles sociaux et environnementaux directement imputables aux grandes compagnies forestières en République Démocratique du Congo (RDC) ; irresponsabilité, corruption et impunité compromettent à court terme l’existence de cet espace fondamental pour l’avenir de la planète. Les forêts tropicales du bassin du Congo sont les deuxièmes plus vastes au monde après l’Amazonie et sont d’une importance capitale dans la lutte contre les changements climatiques. Des dizaines de millions d’habitants et une extraordinaire biodiversité sont également menacés.

Quelques jours avant la réunion de printemps de la Banque mondiale, les 14 et 15 avril à Washington, Greenpeace met au défi cette institution de mettre un terme à la dynamique de pillage à l’oeuvre. Les tentatives qu’elle a menées en RDC, depuis 2002, pour contrôler et assainir le secteur forestier ont fait la preuve de leur dramatique inefficacité. En effet, en dépit du moratoire sur l’attribution de nouveaux titres datant de 2002, 107 titres couvrant 15 millions d’hectares, soit un quart de la France, ont été attribués, échangés ou renouvelés. Les exploitants agissent hors de tout contrôle. Les informations recueillies par Greenpeace mettent directement en cause de grands groupes européens, libanais ou asiatiques comme Danzer, Sodefor, ITB, Safbois, Trans M ou Olam.

« L’objectif affiché par la Banque mondiale, réduire la pauvreté, aboutit en réalité à un pillage en règle des ressources. Or, l’heure est cruciale pour l’avenir des forêts de RDC ! Et il est encore possible d’agir » précise Grégoire Lejonc de Greenpeace France.

L’exploitation industrielle du bois n’apporte aucun bénéfice aux 40 millions de personnes qui dépendent de ces forêts pour vivre. En trois ans, comme le reconnaît la Banque Mondiale, la partie des taxes devant être reversée aux autorités locales ne leur est jamais parvenue. Les investigations de Greenpeace en RDC ont en outre révélé que des communautés locales ne recevaient que des « cadeaux » d’une valeur de moins d’une centaine de dollars en compensation de l’exploitation sur leur territoire de bois d’une valeur de plusieurs centaines de milliers de dollars.

Greenpeace a obtenu des copies de scandaleux « contrats » conclus entre certaines compagnies forestières et les communautés. Les exploitants échangent leur tranquillité et leur totale impunité avec quelques sacs de sel et caisses de bière… « Ces contrats sont des parodies de compensation : des miettes sont données en échange de milliers de mètres cubes de bois ! Les communautés locales n’ont pas les moyens de connaître et de faire respecter leurs droits », précise Gregoire Lejonc, de Greenpeace France.

Des villageois à qui l’on fait miroiter la construction d’hôpitaux ou d’écoles sont par la suite victimes d’intimidations quand ils se plaignent des dégâts infligés par les compagnies.Greenpeace demande à la Banque mondiale et aux autres bailleurs de fond d’aider le gouvernement congolais à agir en faveur de la protection des forêts et de leurs habitants. Greenpeace demande l’annulation de tous les titres illégalement attribués, échangés ou renouvelés depuis mai 2002 ainsi que la prolongation et le renforcement du moratoire sur l’attribution de nouveaux titres forestiers tant qu’un plan participatif d’utilisation des sols et qu’une meilleure gouvernance ne seront pas assurés.

Source :
http://www.greenpeace.org/france/news/20070411-le-siege-de-la-banque-mondiale-recouvert-d-un-immense-voile

Ecrit par , à 19:56 dans la rubrique "Actualité".



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