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OGM dans notre assiette ? Comment savoir ?
lu sur altermonde-levillage : "Je viens de faire la découverte d’un Guide qui pourrait nous aider à faire des choix plus judicieux lorsque nous faisons nos courses alimentaires. Il est vrai que ces derniers temps, les médias ont fait état de riz transgénique chinois ou américain, détectés dans des produits vendus en Europe et en France !

Oui, en France...

Ces exemples de contamination de notre alimentation par des OGM, non autorisés, et peut-être potentiellement allergènes ( ?), pourraient troubler ( ou devraient troubler ?...) les consommateurs que nous sommes ? non ? ...

Enfin, je m’interroge ...

En tout état de cause, d’un côté, nous entendons les autorités publiques, ou les pro-OGM, affirmer qu’on a le choix de ne pas consommer de produits contenant des ingrédients génétiquement modifiés, et de l’autre, nous apprenons que des OGM interdits sont présents dans les produits que nous consommons au quotidien !

Ceci étant, nous savons déjà que les OGM pénètrent, indirectement, la chaîne alimentaire, puisque 80% des plantes transgéniques, cultivées dans le monde, servent à nourrir les animaux d’élevage à partir desquels on fabrique nos produits alimentaires courants, tels que laitages, charcuterie ou plats cuisinés !!!

Pour nous aider à comprendre, Greenpeace édite, depuis 1998, son « Guide des produits AVEC ou SANS OGM » qui classe les marques (environ 80.000 produits alimentaires sont commercialisés en France), selon 3 catégories :

vert, orange ou rouge.

Greenpeace précise : « Avec ce guide, nous voulons offrir à tous un moyen simple de ne pas consommer des produits dont la fabrication peut avoir fait intervenir des OGM. Le pouvoir est dans le caddie ! En privilégiant les produits classés en vert, les consommateurs font pression sur les industriels. Ils protègent à coup sûr leur santé et ils agissent concrètement pour barrer la route aux OGM et préserver l’environnement ».

Annonce

A titre d’exemple, ce guide précise que :

  • Les fromages AOC sont élaborés sans OGM, ainsi que les produits ayant le label bio (AB).
  • Bonduelle fait de même pour ses poêlées ainsi que Barilla pour ses pâtes aux œufs (contrairement à son concurrent Panzani).
  • La filière qualité Carrefour (FQC) exclut également les OGM depuis 1991.
  • En revanche, dommage pour les gourmands, car rares sont les biscuits et confiseries à bannir les OGM.
  • Idem pour les produits diététiques Weight watchers, Slim fast, Distribord ou Gerlinéa.
  • Idem pour les produits laitiers Lactalis, Nestlé, Yoplait ou Danone !...

Vous trouverez ce Guide (de 12 pages), Edition 2006 sur www.greenpeace.org

Le lien sur le document à télécharger en pdf : Guide OGM Greenpeace 2006

Bonne lecture.

Vivianne

Ecrit par , à 17:00 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  fantomanu
17-02-07
à 22:02

il ne nous

reste donc plus qu'à arrêter de manger les produits issus de la grande distribution, si l'on veut éviter une vache folle bis...
si l'on boit du lait d'une vache qui a mangé de l'ogm, est-on contaminé à long terme ? je préfère ne pas essayer.
Pareil pour la viande, sous-produits animaux et les plats cuisinés, que je ne mange de toute façons jamais.
Mais en raisonnant plus loin...
du miel peut se faire contaminer, si les abeilles butinent des plantes ogm
les plantes sauvages que l'on pourrait ramasser, si elles fonts partie de la même espèce que l'ogm à côté d'elles
que va-t-on donc pouvoir manger ?
j'ai vraiment l'impression d'avoir le couteau sous la gorge, car même les productions 100% bio, voire nature et progrès, plus rigoureuses, peuvent se faire contaminer et perdre le label, on imagine la gueule du petit producteur bio si on lui annonce qu'on a trouvé du gm dans sa récolte, il ne lui reste plus qu'à tout brûler...
et pendant ce temps, dans les locaux de Monsanto, s'élabore la prochaine campagne de com' et de corruption pour faire entrer illégalement des tonnes de bouffe transgénique dans tous les ports du monde...
face à ça, même les fauchages de champs ogm me paraissent si peu efficace, on imagine que l'année prochaine, en France, il y aura 50 000 hectares de cultures transgéniques...
au secours, ils sont devenus fous !

Répondre à ce commentaire

  satya
18-02-07
à 14:41

Re: il ne nous

non seulement ils sont devenus fous mais ils ont l'appui total de nos gouvernements et politiciens qui se foutent "royalement" de nous !!
ce qu'il faut vraiment détruire c'est toute l'industrialisation qui est de fait le synonyme de mort, il faut réapprendre le vivant !!!
même les producteurs bio sont souvent "industrialisés" et sont à côté de la plaque, il nous faut réassumer notre bouffe quotidienne.
pour la "petite histoire rigolotte", au canada un agriculteur (non bio) découvre que ses champs sont comtaminés par les ogms d'un voisin qui a ses champs à 100m de lui, et bien en fin de compte il se  retrouve au tribunal avec une amende colossale qu'il doit payer à monsanto pour avoir cultivé des ogms sans les avoir acheté chez eux, faut le faire non???

quand à bruler les récoltes, beaucoup le font déjà par exemple en espagne, l'union européenne elle même admet que le taux de contamination 0 est totalement impossible, donc ils savent.
bon j'arrête là car la journée est déjà bien grise comme ça.

voir cet article du monde que j'ai reçu aujourd'hui:

Le gouvernement britannique et Monsanto ont dissimulé la pollution d¹une réserve.

LEMONDE.FR | 12.02.07 | 12h14  Mis à jour le 12.02.07 | 12h43

La carrière de Brofiscin, près du village de Groesfaen, au Pays de Galles, est au c¦ur d¹une réserve d¹espèces sauvages. En 2003, des vapeurs malodorantes ont rappelé aux villageois que, dans les années 60, des déchets toxiques y avaient été enterrés. Depuis, l¹Agence de l¹environnement britannique a dépensé quelque 800 000 livres (1,2 million d¹euros) afin d¹en savoir plus sur la teneur de ces déchets et les risques qu¹ils posent en matière de contamination, notamment de l¹eau. Elle vient d¹annoncer l¹ouverture d¹une enquête officielle à ce sujet : la carrière serait un des endroits les plus pollués du Royaume-Uni. Soixante-sept substances y ont été répertoriées, dont des dérivés du célèbre et sinistre agent orange (employé notamment par les Etats-Unis au Vietnam), des dioxines et des PCB.

Auteur, en 1972, d¹un rapport sur la mort par empoisonnement de neuf vaches, Douglas Gowan avance aujourd¹hui dans le Guardian que "les autorités connaissent la situation depuis des années, mais n¹ont rien fait". Coupables, selon lui, de négligence et d¹incompétence, elles auraient aussi tenté de camoufler l¹ampleur du problème. Interrogé par le quotidien britannique, un agriculteur déclare ainsi n¹avoir nullement été prévenu de la présence de déchets toxiques lorsqu¹il acheta des terres dans la région. Aujourd¹hui, le petit ruisseau qui les traverse vire à l¹orange lorsqu¹il pleut.

"NOUS POUVONS NE RIEN DIRE ET NE RIEN FAIRE"

Mais les autorités ne sont pas les seules impliquées : Monsanto, le géant de l¹agrochimie, a lui aussi tenté de dissimuler la pollution. En 1968, ses experts démontrèrent en effet que les PCB contaminaient bien le lait maternel, les poissons, oiseaux et espèces sauvages. Dans un rapport confidentiel sur les différentes options envisageables par Monsanto, on peut ainsi lire que "les pressions publiques et légales visant à éliminer et prévenir la contamination sont inévitables". "Nous ne pourrons probablement pas les enrayer, dit encore le rapport. Nous pouvons ne rien dire et ne rien faire ; créer un écran de fumée ; fermer immédiatement l¹usine ; réagir de façon responsable [et] admettre les preuves de la contamination environnementale."

La société stoppa la production de PCB aux Etats-Unis en 1971, mais le gouvernement britannique ­ qui connaissait les dangers du PCB depuis les années 60 ­ l¹autorisa à en produire au Pays de Galles, jusqu¹en 1977. Monsanto se défend aujourd¹hui en avançant que c¹est le ministère de l¹industrie qui ne voulait pas, à l¹époque, qu¹elle ferme son usine. La société transfère également la responsabilité de la pollution aux sous-traitants qu¹elle avait chargés de ses déchets et qui, avertis de la toxicité des produits, n¹en ont pas moins décidé de les enfouir dans la carrière de Brofiscin jusqu¹en 1972. Selon le Daily Telegraph, les responsabilités seront d¹autant plus difficiles à établir qu¹à l¹époque, il était tout à fait légal d¹enterrer de tels déchets.

Jean-Marc Manach

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