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Chili : le chacal Pinochet a crevé

lu sur hns-info. : " Le dictateur chilien est mort hier à 14h15. Il y a eu des rassemblements pour fêter la nouvelle et peu d’adeptes l’ont pleuré. En face du palais présidentiel La Moneda des affrontements se sont produits avec les carabiniers. Les inculpations du dictateur pour violations aux droits humains seront classées pour décès.  Passées les deux heures de l’après-midi, la nouvelle s’est propagé comme une trainée de poudre dans tout le Chili : "Pinochet est mort, est mort l’assassin, est mort le dictateur". Et le champagne gardé pendant des années a été débouché, les embrassades, les larmes et les "jamais plus" (nunca mas) ont été entendus avec force d’Arica à Magellan. Les cris ont traversé montagnes, océans et sont arrivés jusqu’à une île lointaine, où une petite vieille -autrefois appelée la dame de fer- a senti un fort frisson qui a parcouru son dos. En Amérique du Sud, son ami militaire, qui l’a aidé durant la Guerre des Malouines, cessait d’exister en prévenant qu’un chemin similaire est pour elle plus près que jamais. (...)


Des milliers de Chiliens sont spontanément sortis des quartiers et descendus dans les rues de terre des bidonvilles pour crier leur joie pour la mort de celui qui a gouverné de facto le pays entre 1973 et 1989. (...) Sitôt la nouvelle connue, la Place Italie, un lieu choisi par les Chiliens pour célébrer les triomphes sportifs, a été l’un des points névralgiques qui a réuni des milliers et des milliers de manifestants. Ensuite une marche gigantesque a commencé à se déplacer vers La Moneda. Des autos avec des drapeaux de toutes les couleurs politiques, des photos de Salvador Allende et de milliers de détenus disparus ont donné une image incroyable, unique. Le jour que tous croyaient qu’il n’arriverait jamais est enfin arrivé. "Le dix décembre ne s’oubliera plus jamais, ce jour le chacal est mort", vociférait un vieillard communiste, avec des larmes dans les yeux et une photo de son fils assassiné par les militaires en 1974, accrochée à la boutonnière de son veston usé.

Ces yeux vitreux, cette peine en partie consolée dans une chaude après-midi de décembre, s’est répétée dans tout le pays, dans tous les coins où les sinistres mains de Pinochet et de ses acolytes ont apuyé sur une gachette, torturé ou lancé des corps à la mer.

Dans l’autre face de cette médaille, dans les rues voisines de l’Hôpital Militaire, un groupe réduit d’adhérents à Pinochet n’a pas dissimulé sa peine en attaquant la presse n’a pas caché son chagrin en attaquant la presse et en donnant des démonstrations effrénés de fanatisme. En chantant l’hymne national, y compris une strophe officiellement retirée qui parle de de "Nos vaillants soldats", les épithètes des assistants ont été dirigé contre l’ex-président Salvador Allende, à qui ils chantaient "il ne s’est pas suicidé, il ne s’est pas suicidé" et qui ont aussi atteint Michele Bachelet, lui exigeant de déclarer un deuil national et que les drapeaux que les drapeaux soient en berne. Une exaltée a essayé de descendre le pavillon national qui flambe sur l’hôpital, ce qui a été évité par les Carabiniers.

La polarisation a continué entre ceux qui exigeaient que les obsèques de l’ex-dictateur soient réalisées avec des honneurs d’État et ceux qui refusent catégoriquement cette possibilité.

Vers 18 heures, le gouvernement a éclairci les choses. À travers un communiqué il a informé que l’ex-militaire ne recevra pas d’honneurs comme ex-chef d’État, mais seulement comme ex-commandant en Chef de l’Armée, comme l’établit le règlement de service de garnison de l’institution militaire. À travers un communiqué il a informé que l’ex-militaire ne recevra pas d’honneurs comme ex-chef d’État, mais seulement comme ex-commandant en Chef de l’Armée, comme l’établit le règlement de service de garnison de l’institution militaire. (...)

La fête de milliers de santiaguinos qui sont sortis dans les rues pour célébrer la mort du dictateur, a lentement gagné en violence et en pillages. Des voitures lance-eau ont commencé à repousser les milliers de manifestants qui se sont pressés sur la place de la Citoyenneté en face du Palais de La Moneda, en jetant des bâtons, des pierres, des bouteilles et désarmant des infrastructures en fer. Par sécurité, La Moneda a été encerclée par des barrières pour éviter que les troubles y parviennent. De plus, jusqu’à tard dans la nuit, dans une grande partie de La Alameda, l’avenue colonne vertébrale de Santiago, la circulation a été interrompue. (...)

On estime que les désordres continueront toute la nuit, vu l’effervescence qu’a provoqué le décès de Pinochet. Les bidonvilles les plus durs de Santiago et les plus persécutés sous la dictature : La Legua, La Victoria, La Pincoya, la Rios et la villa Francia et Portales continueront leurs manifestations.

Santiago du Chili, Christian Palma, Pagina/12 (Argentine), 11 décembre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org




Mis en ligne le mardi 12 décembre 2006, par fab
Ecrit par patrick83, à 17:52 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  moreaujoel
13-12-06
à 22:08

bachelet , la preuve par pinochet.........

je me trouvais au chili , il y a un mois sur les routes de la patagonie ou le sieur pinochet est d ailleurs revere comme le batisseur entre autres de l infrastructure routiere .......meme que le monsieur envoyait  l armee pour ce faire .......c est ce qu il y de bien dans le voyage , le voyage , hein , pas les vacances , c est qu on en apprend un peu plus que ce qu autrement nous ne connaitrions que par la bonne parole mediatique........alors , voila , pinochet , j espère que vous en etes conscients , ce n est vraiment pas ma tasse de the mais dire que le cercle des admirateurs du dictacteur se resume a une poignee de menageres et vieux croulants n est pas non plus exact ........alliende est mort seul , delaisse par la population chilienne et pinochet est salue par beaucoup comme celui qui a remis le chili sur les bons rails de l economie mondiale .........amen .....on pourrait d ailleurs glisser vers l argentine et savoir qu il existe la aussi une impunite pour ceux qui ont torture allegrement sous le regime videla ........quant a la mome bachelet , meme si son pere a ete torture , elle est bien obligee qu un hommage soit rendu au dictateur de peur de declencher une bronca .......c est ce qu on appelle la realpolitik......beurk....
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