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Evo Morales et Lula s’affrontent pour le gaz
Le gouvernement brésilien a refusé hier dans des durs termes la décision bolivienne d’assumer le contrôle de deux raffineries de pétrole qui étaient propriété de compagnie publique brésilienne Petrobras. Ce fut le propre président Luiz Inácio Lula qui a ordonné d’annuler le voyage de son ministre des Mines et Energie, Silas Rondeau, et du président de Petrobras, Jose Gabrielli, comme une manière de mettre des limites à ce que à Brasilia estime une actitude préoccupante du président Evo Morales.

Hier soir, Lula a annoncé que la pression avait donné un résultat et que la Bolivie avait accepté de congeler la mesure. La nouvelle a été confirmée à La Paz par le vice-président bolivien, Alvaro Garía Linera. Petrobras avait été dégradé à la condition de "prêteuse de services" dans les deux raffineries. Ce fut pour cette raison que le président Lula "a réagi de manière très ferme" et a sorti l’excuse du parapluie technique pour lui rendre son caractère d’affaire d’État, a remarqué un porte-parole du gouvernement brésilien.

La décision de la Bolivie était que toutes les recettes des raffineries qui jusqu’à maintenant allaient dans les coffres de Petrobras passent dans ceux de Gisements Pétrolifères Fiscaux Boliviens (YPFB), qui ensuite décidera du montant à destiner à l’entreprise brésilienne. Dans les dernières années, les autorités de La Paz affirment que Petrobras a recu environ 312 millions de dollars en plus de ce que stipulait la loi.

Le président de Petrobras, Jose Gabrielli, a dit que la Bolivie avait violé un contrat et a menacé de porter le contentieux au Centre International d’Arbitrage de la Banque mondiale. Gabrielli a l’habitude d’assumer des positions frontales parce que, en plus de répondre au gouvernement, il doit rendre des comptes aux actionnaires privés, beaucoup d’entre eux étrangers. Hier les actions de la compagnie ont chuté de 3 pour cent.

Cette décision brésilienne suspendent les négociations bilatérales relatives au prix que le Brésil devra payer pour le gaz bolivien ainsi que les nouveaux contrats qui doivent substituer à partir du 1er novembre ceux qui étaient en vigueur jusqu’à la date du 1er mai dernier quand le président Evo Morales a décrété la nationalisation de ses hydrocarbures. Depuis cette date, Lula et Morales, autrefois vieux amis, se sont distanciés. Jusqu’à aujourd’hui Lula soupçonne que derrière l’initiative bolivienne il y a une manoeuvre vénézuélienne pour enlever au Brésil son influence séculière sur la Bolivie.

A Cuba, où il participe du Sommet des Pays Non alignés, Morales a avancé qu’il parlera du sujet lors d’une conférence sur une presse ce vendredi. Les deux raffineries de pétrole que Petrobras a acheté 100 millions de dollars en 1999 produisent 90 pour cent de l’essence vendue aux consommateurs boliviens.

Alors qu’il reste moins d’un mois pour les élections présidentielles au Brésil, le sujet est tombé comme un présent inespéré pour l’opposition. Le candidat présidentiel Geraldo Alckmin, de centre-droite, a accusé Lula, qui le devance de plus de 20 points dans les sondages, d’être vacillant devant Morales par des raisons idéologiques.

Les opinions d’Alckmin sont calquées sur celles défendues par la Fédération d’Industries de Sao Paolo (Fiesp). 50 pour cent des 25 millions de m3 de gaz importés de la Bolivie sont destinés aux fabriques de Sao Paolo.

Sao Paolo, Darío Pignotti, Pagina/12 (Argentine), 15 septembre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org
Ecrit par libertad, à 21:49 dans la rubrique "International".



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