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L'En Dehors


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La France des logements éphémères et mobiles
lu sur altermonde-levillage : " Halémois : Habitants de Logements Éphémères ou Mobiles Caravanes, mobile-homes, cabanes, yourtes, tipis, camping-cars, camions, péniches et bateaux... Entre un million et un million et demi de personnes vivent dans ce que l’administration appelle des résidences hors normes. Beaucoup ont des revenus moyens ou modestes et n’auraient, en ville, d’autre choix que des appartements sociaux ou très sociaux, voire des appartements privés pourris. D’autres seraient tout simplement à la rue

Choisies ou subies les résidences éphémères ou mobiles ? Choix de lieux salubres et agréables pour une bonne qualité de vie et pour élever des enfants dans des conditions saines par opposition à des appartements mal insonorisés et étriqués, promiscuité forcée à l’appui avec des voisins que l’on n’a pas choisis.

Choix d’une vie plus simple proche de la nature plutôt que de vivre la misère du pauvre citadin. Reconnaissance avant taxation. Cette population qui esquisse un premier pas vers une nécessaire décroissance demande l’égalité de droits et se rebelle contre la discrimination et le racisme dont elle est victime.

Domicile non reconnu, non-accès aux aides au logement, déni d’adresse débouchant sur toute une cohorte de problèmes pour refaire ses papiers, s’inscrire sur les listes électorales, obtenir la garde de ses gosses, voire parfois même leur scolarisation, pour s’inscrire au registre du commerce ou des métiers... Souvent amenés à donner une adresse fictive chez des proches, les Halémois se trouvent fréquemment privés de droits là où ils habitent réellement...

C’est pourquoi nous demandons la reconnaissance de notre mode de vie et de notre habitat avec les mêmes droits que nos concitoyens en dur. Nous demandons une approche pragmatique et sans à priori, partant du principe qu’une résidence mobile ou éphémère peut être aussi salubre et décente que n’importe quel autre habitat et largement préférable à de nombreux taudis en dur.

Face à la pression sur le foncier, devenu inaccessible pour le plus grand nombre, nous demandons la possibilité d’installer sur des terrains non constructibles des aménagements réversibles, respectueux de l’environnement, sans artificialisation des sols et indépendants des réseaux.

Pour parfaire l’équité avec les autres citoyens, nous sommes prêts à payer une taxe d’habitation sur les logements ayant le même niveau de reconnaissance, les mêmes droits et les mêmes avantages que le bâti conventionnel, une taxe qui devra, elle aussi, être calculée sur des bases équivalentes à celle des autres logements.

Source : www.halemfrance.org

Ecrit par patrick83, à 08:58 dans la rubrique "Social".

Commentaires :

  rackhamlenoir
05-09-06
à 00:29

La reconnaissance d' un mode d' habitation doit elle passer par le paiment d' une taxe ? Doit on payer pour s 'abriter ?

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