Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Argentine : l’Eglise en croisade contre des avortements légaux
En Argentine, l’avortement est illégal, le Code Pénal ne le prévoit que dans les cas de viol mais seulement sur les femmes "idiote ou démente". Mais même lorsque ces conditions sont réunies, la justice, sous la pression de l’Eglise catholique, ne passe pas.

En juillet dernier, LMR, jeune handicapée mentale enceinte victime d’un viol, a vu une juge lui refuser le droit d’avorter, la Cour Suprême de Justice de la province de Buenos Aires a quand même cassé le jugement mais lorsque la jeune femme s’est présentée à l’hôpital, les médecins ont estimé que la grossesse était trop avancée et ont refusé de pratiquer l’intervention. On a su plus tard que cela était faux. On a également su que le recteur de l’Université Catholique de La Plata (ancien sous-secrétaire sous la dictature de Videla) avait envoyé un courrier aux médecins.

Le 7 août dernier, à Mendoza, la mère de CCA, femme de 25 ans mais 8 d’âge mental et épileptique, l’a emmenée à l’hôpital militaire (son défunt de mari était militaire), en raison de troubles du comportenent. Après examens, il s’est avéré que CCA était enceinte (et avait donc été violée). L’hôpital ne donnant aucune réponse pendant dix jours, les avocats de la famille ont présenté une demande à la justice, le juge Ferrer qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une autorisation judiciaire au vu du Code Pénal. Lorsque la famille de CCA s’est présenté à l’hôpital pour l’intervention, elle a prit connaissance qu’une association liée à l’Eglise catholique (Vitam) avait déposé un recours auprès de la justice, ce qui suspend l’intervention. Le 23 août, la Cour Supême de Justice de Mendoza, a ratifié la légalité de l’avortement de CCA. Le gouvernement a assuré que l’intervention était assurée mais les pressions des secteurs ultra-catholiques contre les médecins continuent. Vitam assure que la grossesse a atteint 20 semaines alors que les éxamens indiquent 12 semaines et quatre jours. "Il faut supporter une chaîne de prières de vingt énergumènes à la porte de l’hôpital tout le temps", rapporte un médecin. Vers 18 heures, une partie des ultra-catholiques a décidé de faire appel à la justice céleste. Ils se sont lancés dans une croisade. Ils sont passés par le siège du Cercle Médical, avec un greffier. "Ils ont menacé d’initier des demandes pénales contre le médecin qui réaliserait l’opération - a révélé un des spécialistes-. Ils disent que ce matin ils vont se rendre au siège de Ampros (le syndicat des professionnels de la santé)". Le mouvement est simple. Tout comme la peur qu’il provoque. (Pagina/12, 23 août 2006).

Il faut préciser que l’avortement dans une clinique publique (et non "clandestin") permet de réaliser une empreinte génétique du foetus, ce qui permettrait d’identifier le violeur de CCA (peut être est-ce que craignent ces secteurs catholiques en raison des fréquentes affaires de viols sur mineur(e)s de la part de curés).

Buenos Aires, 23 août 2006. Fab, santelmo@no-log.org
Ecrit par libertad, à 22:24 dans la rubrique "International".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom