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L'En Dehors


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Répression à Paris-Plage

lu sur infoblog.samizdat : " Ce mardi 15 août les usagers de « Paris -Plage » se sont vus distribuer des tracts traitants du problème des SDF sur les quais de Seine.Une quinzaine de personnes se sont en fait semble-t-il donnée rendez-vous afin d’informer passants et touristes de leur point de vue sur les opérations de la ville de Paris et de la police pour déplacer les SDF des zones touristiques afin de les dissimuler dans des recoins plus discrets de la ville ou dans des foyers spécialisés sous l’autorité des organismes de charité subventionnés.

Ainsi quelques amis et militants, se réclamant d’un collectif pour le logement du XVIIIe arrondissement alliés pour la circonstance au « Groupe Kactus » ont distribue des tracts sur les berges du quai de la Mégisserie.

Cinq minutes environ après le début de cette distribution commencée place du Châtelet, des personnels de surveillance sont arrivés a vélo pour signifier l’interdiction de la distribution de tout tract ou toute information. Un peu surpris par cette inattendue suspension des libertés publiques, le groupe a continue sa distribution en cherchant à regagner la chaussée. Ceci sur conseil des personnels municipaux.

Cependant, une jeune personne du groupe a été encerclée par deux policiers accourus pour neutraliser la distribution interdite et- ordre lui a été donne de remettre un tract. Après une hésitation, le tract signe « Groupe Kactus » lui fut remis. Le policier pris la poudre d’escampette avec l’objet litigieux pour s’en remettre à une autorité plus élevée. Quelques instants auparavant, un cycliste prenait virulemment la défense des personnes inquiétées et arguait du droit à la liberté d’expression.

Revenu sur les trottoirs des quais, le groupe chercha à se réintroduire dans le lieudit « Paris-Plage ».Un d’entre eux, parti en éclaireur, fut bloqué au passage d’une passerelle d’accès, interdiction lui était signifiée d’entrer sur l’espace ludique estival.Monsieur R. demanda à la police si la liberté d’expression était suspendue comme en Tunisie.Le groupe qui l’accompagnait se rapprocha, des passants se manifestèrent, un petit attroupement commençait à se constituer, un membre du groupe assurait l’enregistrement de l’événement sur vidéogramme au moyen du caméscope dont il était muni.Cet initiative contraria particulièrement un des policiers prévenu par un agent de la société Altair, société de sécurité charge d’assurer la suspension des liberté publique dans la meilleure tranquillité. Le policier vint expliquer la stricte interdiction de filmer sans autorisation sur la voie publique. en dépit d’explications de droit assez détailles qui lui ont été fournies et la possibilité de l’agent de la force publique d’étendre ces connaissances assez limitées sur le sujet, il voulu rester fidèle à son ignorance.

Dans le même temps, un dialogue commença avec un autre membre du groupe au sujet de la supériorité du principe de liberté d’expression sur un simple règlement municipal manifestement attentatoire aux principes les plus élémentaires.

Un policier voulu clore la conversation par « c’est interdit et puis c’est tout, on respecte ce qui est interdit ». Il interdisait en outre aux passants de prendre parti ou de converser. Un autre, moins certain de son bon droit donna le conseil de s’en remettre aux autorités municipales à qui revenait la responsabilité de l’interdiction. Un vigile vint faire part à certains membres du groupe de sa qualité d’anciens SDF et donna des conseils pour conduire une lutte auprès des « décideurs », « et de combats en combat, vous gagnerez la guerre » dit-il. Mais il préférait ne pas être mis dans l’embarras dans son travail tout en étant manifestement très sensible au problème de la suspension des libertés publiques. Un passant se présenta comme journaliste et prit avec dérision les explications policières.

Le groupe finalement refoulé sur les quais se mit à crier « Paris-Plage, Paris-Flicage » puis regagna la place de l’Hôtel de ville pour distribuer le restant de tracts en compagnie du dénommé Charlie et de son acolyte arborant des panneaux contre les expulsions.Le déguisement pittoresque de Charlie plu beaucoup aux passants et aux enfants, habille de troupe et portant un masque de diable, il offrit son service pour figurer sur des photos. Des passants apportaient leurs encouragements aux manifestants, des provinciaux manifestaient leur satisfaction d’être informes de ce qui se passait a Paris.

Les distributeurs de tracts opéraient en « zone libre » mais un militant socialiste les arranga pour leur signifier leur traîtrise et leur ralliement de fait a Sarkozy. Il tint à préciser qu’il souhaitait voir Strauss Khan président de la république.

À la fin de la distribution de 3000 tracts intitulés « expulser des gens déjà dehors, le nouveau projet de la gauche plurielle » et un autre intitulé « Offensive des bourgeois qui occupent l’Hôtel de ville, la gauche veut virer les pauvres » au nombre de 1000 exemplaires, le groupe quitta les lieux.

Source : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=65939

Ecrit par patrick83, à 18:58 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
17-08-06
à 19:05

ça nous étonne meme plus ... et c'est bien grave.

Très bonne initiative, bien du courage et solidarité.

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
18-08-06
à 06:39

ouuuhhh, à bas le maire socialofaschiste!

Vous n'étiez pas au courant que les lois avaient changées ?
art1: Tout petit fonctionnaire de police peut inventer sa loi en fonction des circonstances.
art2: Si t'es pas fonctionnaire de police , ferme ta gueule et surtout tais toi !
art3: Si par malheur t'es SDF, caches toi.
J'en passe et des meilleurs...

N'oubliez pas que sous la plage (de Paris plage) il y a les pavés!!!
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