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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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LIBAN Aggravation de la situation et réduction de l'accès aux populations
lu sur msf. : " Trois semaines après le début de la guerre qui oppose l'armée israélienne aux miliciens du Hezbollah, les personnes déplacées au sud-est de Beyrouth vivent dans des conditions de plus en plus difficiles et la population dans le sud du Liban est dans une situation dramatique. L'absence de garanties de sécurité et les difficultés logistiques posées par le blocus quasi-hermétique du territoire libanais et les destructions de routes limitent ou bloquent les opérations de secours. Interview du Dr Mercedes Tatay, responsable des opérations d'urgence au Liban.
» QUELLE EST LA SITUATION AUJOURD'HUI AU LIBAN ?
La situation s'aggrave et il n'y a aujourd'hui aucune perspective proche d'arrêt des opérations militaires en cours. Les discussions diplomatiques n'ont pas débouché sur un cessez-le-feu, la zone de combat s'étend. Une partie de plus en plus importante du sud du Liban devient inaccessible aux secouristes. Pendant la trêve de 48 heures des bombardements aériens, trêve qui fut partielle, cette zone était toujours dans une situation de guerre. Une équipe de Médecins Sans Frontières a pu se déplacer au sud de Tyr, sans aucune garantie de sécurité et accéder à plusieurs villages isolés. Dans l'un d'eux, des personnes âgées, en état de choc, cherchant désespérément un moyen de fuir, sont sorties des maisons détruites. Les conditions sont dramatiques, beaucoup d'habitants ont fui mais ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu partir restent isolés. Une partie d'entre eux ne peut ni accéder aux soins médicaux ni être secourue par les équipes médicales, libanaises ou internationales. Plus l'offensive progresse, plus le nombre de villages coupés de toute aide est important.
» IL Y A UN MILLION DE PERSONNES DÉPLACÉES SELON LES AUTORITÉS, QUELLES SONT LEURS CONDITIONS DE VIE ?
Nos équipes sur le terrain constatent que les besoins des personnes déplacées ou isolées augmentent, notamment en eau et nourriture, mais aussi en matériel et soins médicaux. Dans la montagne du Mont-Liban et du Chouf, il y a maintenant plus de 200.000 personnes déplacées. Les ressources locales diminuent chaque jour davantage, les derniers arrivants ne trouvent plus comme abri que des bâtiments délabrés, où il ne reste guère qu'un toit. L'eau manque, la nourriture commence à faire défaut. Les hôpitaux et les centres de santé ont besoin de médicaments et de matériel. L'équipe de Médecins Sans Frontières procède à des distributions de biens de première nécessité, tels que nécessaire de toilette, ustensiles de cuisine, couvertures, etc. pour les plus démunis et commence à dispenser des soins médicaux dans des dispensaires itinérants, en collaboration avec les équipes médicales libanaises. Du matériel médical et des médicaments sont donnés aux structures de santé. Mais le matériel arrive au compte-goutte dans le Chouf. Dans d'autres régions, il n'arrive pas du tout.
» LES PROBLÈMES LOGISTIQUES REPRÉSENTENT UN OBSTACLE IMPORTANT ?
La logistique pour mener des opérations humanitaires à la hauteur de besoins toujours plus importants est de plus en plus compliquée. Seuls des véhicules légers pouvaient être utilisés, les camions ne circulant pas en raison des bombardements mais, de plus en plus, il est tout simplement impossible de passer ! Les axes routiers sont la cible de bombardements depuis le début de la guerre et le nombre de routes impraticables augmente. Ces destructions ciblées diminuent ou bloquent nos capacités d'acheminement et de déploiement à l'intérieur du Liban. La voie maritime est praticable pour acheminer le matériel depuis Chypre jusqu'à Beyrouth, mais les bateaux effectuant la rotation ne sont pas nombreux. L'essentiel est de faire parvenir l'aide le plus rapidement possible à la population libanaise, c'est pourquoi Médecins Sans Frontières utilise tous possibilités d'acheminement sur des bateaux civils, y compris celle proposée par Greenpeace avec le Rainbow Warrior ou la CMA-CGM, qui a mis à disposition gratuitement un bateau, maintenant connu sous le nom « un bateau pour le Liban ».
» MÉDECINS SANS FRONTIÈRES N'EST PAS ASSOCIÉ À L'APPEL DE FONDS POUR LE LIBAN LANCÉ PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS, POURQUOI ?
En tant qu'organisation non gouvernementale, indépendante, nous finançons la très grande majorité de nos opérations sur fonds propres, c'est-à-dire en faisant appel à la confiance et la générosité publique. Nous n'attendons pas de l'Etat français qu'il collecte des fonds auprès du grand public pour financer nos opérations. Une boîte postale MSF Urgence est ouverte depuis le 21 juillet. Les opérations de MSF au Liban sont déjà conséquentes, elles représentent un budget planifié à ce jour à 800.000 euros et nous avons fait appel à la générosité des Français pour nous aider à apporter du secours, en toute indépendance, là où nous le pouvons, au Liban.

» Toutes nos autres informations sur le Liban
Ecrit par patrick83, à 21:08 dans la rubrique "Actualité".



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