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OGM: Ce n'est qu'un début, il y aura d'autres rendez-vous

lu sur auvergne-indymedia. : " OGM, Vaste opération de fauchage d'OGM Cinq personnes sont gardées à vue après une opération dans la région toulousaine.José Bové s'explique.Depuis dimanche 30 juillet après-midi, plusieurs opérations de fauchage de champs de maïs OGM ont eu lieu aux environs de Toulouse.

"Une destruction d'un essai de maïs OGM a eu lieu cette nuit dans la périphérie toulousaine, cinq personnes ont été interpellées et sont en garde-à-vue", a indiqué, lundi 31 juillet, le procureur de 
la République de Toulouse, Paul Michel. Il n'a pas précisé les circonstances de l'interpellation ou le lieu de la garde-à-vue.

Jean-Michel Clavel, un des porte-parole des faucheurs volontaires en Haute-Garonne, a indiqué que la parcelle détruite dans la nuit, déjà visitée en juin par les faucheurs, se situe à Daux, au nord-ouest de Toulouse. Une autre parcelle aurait aussi été détruite
dans le Tarn-et-Garonne, près de Montauban, dans la nuit de dimanche à lundi.

José Bové à Saint-Hilaire

Une enquête est "également en cours sur le fauchage intervenu dimanche après-midi" contre le maïs OGM destiné à être exporté vers l'Espagne, a indiqué Paul Michel, "une enquête qui pourrait donner lieu à des interpellations dans l'avenir".

Dimanche, quelque 200 militants de la Confédération paysanne, emmenés par José Bové, ont détruit un champ de "maïs commercial OGM" situé sur la commune de Saint-Hilaire (Haute-Garonne).

"Il s'agit de la première action sur du maïs OGM commercial", a précisé José Bové, l'un des membres du Collectif des faucheurs volontaires, peu avant le départ du convoi du parking d'un supermarché de l'agglomération toulousaine vers l'exploitation 
agricole de Saint-Hilaire située à une trentaine de kilomètres au sud de Toulouse.

Selon des militants participant à cette opération, le champ visé est cultivé de maïs OGM destiné à la commercialisation à l'étranger.

L'opération a commencé aux alentours de 17 h 45 Aucune force de gendarmerie n'était présente au départ, si ce n'est un hélicoptère de la gendarmerie qui a survolé le champ à basse altitude en prenant des photos des faucheurs.

Vers 18 h 00, un colonel de gendarmerie est arrivé avec plusieurs hommes qui ont pris des photographies des faucheurs. Il a tenté d'empêcher José Bové de poursuivre la destruction des plans de maïs.

Il a fallu une quinzaine de minutes à José Bové et ses compagnons  pour détruire 2.000 à 3.000 m2 de ce champ de maïs irrigué dont la superficie est estimée, par la Confédération paysanne, à une dizaine d'hectares.

Bové s'explique

"Ces champs sont plantés en dehors de tout cadre légal puisqu'il n'y a pas de loi française sur la dissémination des OGM en plein champ", a déclaré lundi José Bové, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, pour justifier cette destruction.

"Ces derniers jours, les tribunaux administratifs ont dit que les  essais de Monsanto, notamment, étaient illégaux, soit dans le Gers, soit en Moselle, et Monsanto a été contrainte de détruire ses essais", a rappelé José Bové sur France Info.

"Or, ici, le gouvernement français laisse faire des cultures commerciales sans aucune réglementation, ce qui fait que les autres agriculteurs environnants peuvent se retrouver contaminés sans le savoir, s'ils se retrouvent à côté d'un champ OGM", a-t-il 
expliqué, qualifiant cette situation d"'inacceptable".

"C'est pour ça que nous avons décidé de mener cette action non violente, à visage découvert, des faucheurs volontaires", a-t-il ajouté.

D'autres fauchages annoncés

Les faucheurs volontaires ont quitté les lieux vers 19 h 30, laissant un champ quasiment entièrement détruit. Ils ont regagné à pied leurs véhicules.

L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne a dénoncé "une situation de non-droit". "Le problème de fond, c'est qu'il n'y a pas de législation, pas de cartographie, pas d'information du public. Ce maïs est semé par les firmes pour être exporté vers l'Espagne", a ajouté le leader paysan.

Pour lui, "le discours dominant a fait état de milliers d'hectares de ce type de maïs, mais selon la Confédération paysanne, seules trois exploitations pratiquent cette culture OGM commerciale dans les 
régions Midi-Pyrénées et Aquitaine".

"Ce n'est qu'un début, il y aura d'autres rendez-vous", a conclu  José Bové avant de quitter les lieux de ce qu'il a qualifié de "première action importante de fauchage de 2006".

Ecrit par CNT63, à 17:12 dans la rubrique "Actualité".



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